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Isabelle Maroger

Isabelle Maroger
Née à Montpellier en 1979 d'un père français et d'une mère norvégienne, Isabelle Maroger vit à Lyon. Elle a passé son enfance à gribouiller, commencé des études d'art, puis est entrée à l'école Émile Cohl, à Lyon. Elle illustre des livres pour enfants et des magazines féminins en créant des image... Voir plus
Née à Montpellier en 1979 d'un père français et d'une mère norvégienne, Isabelle Maroger vit à Lyon. Elle a passé son enfance à gribouiller, commencé des études d'art, puis est entrée à l'école Émile Cohl, à Lyon. Elle illustre des livres pour enfants et des magazines féminins en créant des images graphiques qui donnent le sourire. Elle a illustré chez Bayard la série Lola (collection Estampillette) et Fanny au poney-club.

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Lebensborn » de Isabelle Maroger aux éditions Bayard Graphic

    bulle.noire sur Lebensborn de Isabelle Maroger

    Lyon, mai 2014.
    Isabelle vient d'avoir un petit garçon. Blond, aux yeux bleus. "Ça devient race comme race" lui lance une dame croisée dans le bus. Un échange qui renvoie Isabelle à son histoire familiale et qui la décidera à la raconter en bande dessinée.

    Sa mère est née dans un lebensborn...
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    Lyon, mai 2014.
    Isabelle vient d'avoir un petit garçon. Blond, aux yeux bleus. "Ça devient race comme race" lui lance une dame croisée dans le bus. Un échange qui renvoie Isabelle à son histoire familiale et qui la décidera à la raconter en bande dessinée.

    Sa mère est née dans un lebensborn en Norvège. Ces établissements mis en place par les nazis pendant la seconde guerre mondiale avaient pour but de faire naître des enfants aryens. Ce livre retrace l'enquête familiale menée par la maman d'Isabelle, sur les traces de celle qui lui a donné vie à Hurdal. Une quête qui va mettre à jour tout une nouvelle famille jusqu'à aller à la recherche du père, un soldat allemand.

    Ce récit intime et émouvant est joliment mis en scène par le dessin frais et vivant d'Isabelle Maroger. Le côté journal intime, avec ce petit format, offre une proximité et une facilité de lecture très agréable. Le trait est fin, les personnages expressifs tandis que le noir et blanc et les couleurs se répondent selon la temporalité.

    "Lebensborn" est un excellent récit où la petite histoire familiale d'Isabelle Maroger rejoint la grande Histoire et permet au lecteur d'en apprendre davantage sur cet aspect peu connu de la seconde guerre. Une réussite !

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    Couverture du livre « Lebensborn » de Isabelle Maroger aux éditions Bayard Graphic

    BD APRÈS BD sur Lebensborn de Isabelle Maroger

    Isabelle Maroger nous raconte son histoire, celle de sa mère, Annelise, née en Norvège pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que celle de sa grand-mère, Gerd Anita, qui a accouché à l’âge de 17 ans dans une maternité Lebensborn.

    Septembre 1944 Gerd Anita, une jeune norvégienne, donne...
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    Isabelle Maroger nous raconte son histoire, celle de sa mère, Annelise, née en Norvège pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi que celle de sa grand-mère, Gerd Anita, qui a accouché à l’âge de 17 ans dans une maternité Lebensborn.

    Septembre 1944 Gerd Anita, une jeune norvégienne, donne naissance à sa fille au sein d’une maternité Lebensborn. C’est en écoutant le père de son enfant, un soldat allemand, qu’elle décide d’aller dans cette maternité spéciale, créée par le régime nazi dans le but d’obtenir des « profils aryens » afin de les ramener en Allemagne.

    « Trouver ses racines, c’est avoir une force pour mieux grandir...mais aussi se sentir libre de s’en détacher pour aller vers l’avenir. »

    Isabelle Maroger traite avec délicatesse et sensibilité d’un sujet important. Son récit explore le besoin de connaître ses origines pour se construire, les liens familiaux, l’adoption, l’idéologie nazie et les conséquences du programme sur les enfants Lebensborn. Le dessin expressif est empreint de tendresse, capte de belle façon les émotions. La lecture est fluide, prenante et chargée en sentiments.

    « Donner la vie, c’est aussi en ressentir sa fragilité. »

    Un coup de cœur :) Lebensborn est un très bel album au récit poignant qui ne laisse pas indifférent et que l’on referme avec beaucoup d’émotions.

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    Couverture du livre « Lebensborn » de Isabelle Maroger aux éditions Bayard Graphic

    MLC sur Lebensborn de Isabelle Maroger

    Je connaissais le sujet (j'avais lu Au nom de la race de Marc Hillel il y a longtemps...) et l'illustratrice que j'aime beaucoup. Inutile de dire que ce roman graphique m'a beaucoup plu. Il présente l'histoire de la mère de l'autrice, née en Norvège dans un Lebensborn, du point de vue de...
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    Je connaissais le sujet (j'avais lu Au nom de la race de Marc Hillel il y a longtemps...) et l'illustratrice que j'aime beaucoup. Inutile de dire que ce roman graphique m'a beaucoup plu. Il présente l'histoire de la mère de l'autrice, née en Norvège dans un Lebensborn, du point de vue de l'autrice. La découverte du secret, ses implications, les recherches... C'est à la fois émouvant et intéressant, avec de jolies trouvailles graphiques (les photos anciennes redessinées

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    Couverture du livre « Lebensborn » de Isabelle Maroger aux éditions Bayard Graphic

    Isa Pouteau sur Lebensborn de Isabelle Maroger

    C’est en partant d’un bref échange dans le bus avec une anonyme admirant la rareté du physique « blond aux yeux bleus » de son bébé que l’autrice se souvient s’être interrogée, adolescente, sur les origines norvégiennes de sa mère née en 1944 et adoptée à deux ans.
    La mère entama alors des...
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    C’est en partant d’un bref échange dans le bus avec une anonyme admirant la rareté du physique « blond aux yeux bleus » de son bébé que l’autrice se souvient s’être interrogée, adolescente, sur les origines norvégiennes de sa mère née en 1944 et adoptée à deux ans.
    La mère entama alors des recherches qui lui révélèrent qu’elle était une enfant victime du programme nazi des Lebensborn, ces maternités allemandes destinées à développer la race aryenne dans les pays occupés.
    Elle se lança ensuite dans un périple qui la conduisit en Norvège, sur la piste de sa mère biologique, une des nombreuses femmes à avoir accouché dans l’un de ces instituts. Grâce à ses recherches, elle retrouva également la trace de son père, un des soldats SS à qui Heinrich Himmler avait demandé de séduire les femmes, pour faire naître des enfants aryens.
    C’est l’histoire de sa mère et de toute sa famille norvégienne retrouvée que raconte l’autrice dans cette bande dessinée.
    Les illustrations sont simples, dans le style dessin humoristique et en grande partie en noir et blanc. Seuls le personnage ou le lieu dont parle le texte sont colorés, comme un focus du texte vers l’image.
    J’ai trouvé le sujet très intéressant mais j’ai regretté que le récit soit beaucoup plus centré sur la famille de l’autrice que sur la réalité de ces maternités fascistes qui ont vu naître près de 15.000 enfants pendant la Seconde Guerre mondiale.
    Si la grande Histoire se nourrit souvent de petites histoires, la place que prend le cercle familial dans ce récit limite, de façon assez réductrice, la gravité de ce sinistre programme nazi.
    Heureusement, le texte explicatif des dernières pages nous offre l’éclairage nécessaire sur ces institutions que ni l’Histoire, ni ce livre, ne dénoncent suffisamment.
    Je reste sur ma faim en refermant ce roman graphique qui n’a fait qu’éveiller un intérêt chez moi, sans répondre aux interrogations qu’il a soulevées. Il ne me reste plus qu’à aller chercher ailleurs l’information que j’aurais aimé trouver ici et c’est un peu dommage.