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Erich Maria Remarque

Erich Maria Remarque

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Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Un temps pour vivre, un temps pour mourir » de Erich Maria Remarque aux éditions Folio

    lectures au hasard sur Un temps pour vivre, un temps pour mourir de Erich Maria Remarque

    Le hasard m’a mis sur la route d’un très grand roman, de ceux que l’on referme la boule au ventre et la gorge nouée. On y dépeint les souffrances et les questionnements des combattants et des civils pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Mais ce n’est pas qu’une critique sociale de la guerre,...
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    Le hasard m’a mis sur la route d’un très grand roman, de ceux que l’on referme la boule au ventre et la gorge nouée. On y dépeint les souffrances et les questionnements des combattants et des civils pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Mais ce n’est pas qu’une critique sociale de la guerre, l’amour est omniprésent. Il est tout ce que l’on a gagné et tout ce que l’on a à perdre. Il est ce bonheur que l’on peut savourer si l’on reste en vie.

    Mais il faut choisir, mourir pour être libre ou vivre pour continuer à aimer ?

    @lecturesauhasard

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    Couverture du livre « Cette terre promise » de Erich Maria Remarque aux éditions Stock

    Aa67 sur Cette terre promise de Erich Maria Remarque

    Les Etats-Unis, cette terre tant promise et pourtant depuis longtemps difficile à « habiter ».

    Ce roman je l'ai choisi après la lecture d’une critique faite par un autre lecteur, d' «  A l'Ouest, rien de nouveau ». L'auteur m'était inconnu alors que dans son pays il était considéré comme un...
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    Les Etats-Unis, cette terre tant promise et pourtant depuis longtemps difficile à « habiter ».

    Ce roman je l'ai choisi après la lecture d’une critique faite par un autre lecteur, d' «  A l'Ouest, rien de nouveau ». L'auteur m'était inconnu alors que dans son pays il était considéré comme un des meilleurs auteurs allemands.

    « Cette terre promise » est le dernier roman, inachevé, d'Erich Maria Remarque. Inachevé car il était entrain de l'écrire au moment de sa mort en 1970, à 72 ans. Ce douzième roman serait paru une première fois en 1970 mais aura été retravaillé et traduit en 1998. A priori l'auteur n'aurait pas voulu le faire paraitre en l'état, mais son épouse en a décidé autrement, d'où très certainement la première édition revue fin XXe siècle. Depuis deux siècles sa famille a essentiellement vécu dans les régions rhénanes en Allemagne mais, avant cela, elle aurait eu des origines françaises. Il s'écrit d'ailleurs qu'il aurait même cherché à germaniser son nom en le modifiant en Remark.

    On est à l'été 1944, en pleine guerre donc. Ludwig Sommer, un jeune allemand pourchassé par les nazis, décide de fuir sa terre natale pour rejoindre les Etats-Unis. Il réussi à débarquer à New York.
    Après l'obtention de son permis de séjour il espère redémarrer une nouvelle vie mais est toujours et encore freiné par ses souvenirs en Allemagne. On le suit dans tous ses périples d'installation et d'immersion dans le pays. Travail clandestin puis légal, la découverte de technologies inconnues, l'amour de l'art aussi bien que les marchands d'art. Il y côtoie d'anciens allemands qui avouent, concèdent que pour les assassins, « leur cher pays natal est la partie de la bonne conscience ».
    Le ressenti d'immigré y comme souvent difficile, mais aussi très intéressant car vu sous un angle moins dramatique qu'au XXIe siècle.

    Quelle belle écriture à l'image de cette citation certes une des phrases les plus pessimistes de l'oeuvre, mais tellement bien rédigée :
    « La mort fait son nid. Elle ne grandit pas en nous, elle est beaucoup plus habile. Si elle grandissait en nous, ce serait plus simple … Mais elle vient sans bruit de l'extérieur ».

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    Couverture du livre « À l'ouest rien de nouveau » de Erich Maria Remarque aux éditions Le Livre De Poche

    Miss K Paris sur À l'ouest rien de nouveau de Erich Maria Remarque

    Ce que j’aime dans les #bookclub ce sont (entre autre) les découvertes de livres vers lesquels je ne serai pas nécessairement allée. Celui-ci en est la preuve : sur le thème de #lallemagneauvingtiemesiecle il évoque la guerre de 14-18. Sans les retours dithyrambiques de quelques-uns de mes...
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    Ce que j’aime dans les #bookclub ce sont (entre autre) les découvertes de livres vers lesquels je ne serai pas nécessairement allée. Celui-ci en est la preuve : sur le thème de #lallemagneauvingtiemesiecle il évoque la guerre de 14-18. Sans les retours dithyrambiques de quelques-uns de mes compagnons de bookclub, jamais je n’aurai découvert cette merveille littéraire.

    Nous sommes du côté allemand, mais finalement peu importe tellement ce livre est universel pour dénoncer ces conflits inutiles qui sont le fait de quelques hommes, qui profitent à un petit nombre et qui détruisent les corps, les rêves et les âmes de tant d’innocents.

    Nous sommes en 1917 dans les tranchées, en compagnie de Paul et de ses acolytes. Quelques-uns étaient élèves avec lui avant d’être enrôlés par leur professeur de gymnastique. Ils sont partis avec «  un peu de rêverie extravagante, quelques fantaisies, et l’école ; notre vie n’allaient pas plus loin. […] nous sommes devenus des brutes d’une façon étrange et douloureuse, bien que souvent nous ne puissions même plus éprouver de la tristesse. »

    Ce livre c’est celui d’une génération sacrifiée « de pauvres gosses innocents », qui se font canarder sans relâche (y compris par les leurs tellement le matériel laisse à désirer), qui voient leurs camarades estropiés, réduits en bouillie dans des tranchées où les rats viennent manger ce qui leur reste de pain rassis quand il n’est pas moisi. C’est une description brute, précise, sans pathos. Il s’agit de dénoncer la guerre, ses conditions, son absurdité et son inhumanité. «  Que ferons-nous donc si nous revenons ? » la question est vite tranchée entre ceux qui ont déjà perdu toutes leurs illusions et ceux qui rêvent de faire des choses extraordinaires ne sachant pas s’ils pourront rentrer vivant de cette guerre.

    Une dénonciation poignante et particulièrement émouvante de la guerre qui vaudra à l’auteur l’exil et l’autodafé de son œuvre en 1933.

    Le propos est fort, puissant, porté par une langue qui dénonce autant qu’elle magnifie. Le réalisme des scènes de batailles dont les mots voltigent en même temps que les bombes, les éclats d’obus ou encore la terre des tranchées tel un slam vers l’échafaud n’enlève rien (au contraire) à l’humanité qui s’en dégage.

    Grandiose !

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    Couverture du livre « Arc de triomphe » de Erich Maria Remarque aux éditions Le Livre De Poche

    Musdjo32 sur Arc de triomphe de Erich Maria Remarque

    Un remarquable livre sur les apatrides, les réfugiés, et l'ambiance générale dans le Paris d'avant la guerre.
    Le refus de regarder en face la guerre imminente,
    C'est aussi le coté profondément attachant de ce chirurgien dévoré par ses démons intérieurs,la torture qu'il a subie,,et le camp...
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    Un remarquable livre sur les apatrides, les réfugiés, et l'ambiance générale dans le Paris d'avant la guerre.
    Le refus de regarder en face la guerre imminente,
    C'est aussi le coté profondément attachant de ce chirurgien dévoré par ses démons intérieurs,la torture qu'il a subie,,et le camp dont il s'est évadé.
    L'histoire est empreinte d'un romantisme fataliste allemand qui gâche un peu l'histoire d'amour qui sert de toile de fond à l'histoire.
    Ce livre conseillé par Edgar Hilsenrath dans ses nouvelles vous absorbera jusqu'à son dénouement.