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Clementine Melois

Clementine Melois

Clémentine Mélois est née en 1980. Plasticienne, membre de l’Oulipo, elle est l’auteur du désormais culte Cent titres (Grasset 2014), d’un recueil de fictions à partir de listes de commissions (Sinon j’oublie, Grasset, collection « Le courage », 2017) et de Dehors, la tempête (Grasset, collection...

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Clémentine Mélois est née en 1980. Plasticienne, membre de l’Oulipo, elle est l’auteur du désormais culte Cent titres (Grasset 2014), d’un recueil de fictions à partir de listes de commissions (Sinon j’oublie, Grasset, collection « Le courage », 2017) et de Dehors, la tempête (Grasset, collection « Le courage », 2020), essai tendre en plein d’humour sur l’universalité du plaisir de lecture à travers l’évocation de ses propres manies de lectrice.

 

Crédit photo : https://www.facebook.com/Clementine.Melois

 

Articles en lien avec Clementine Melois (1)

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Dehors, la tempête » de Clementine Melois aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Bluesearock sur Dehors, la tempête de Clementine Melois

    Ce livre de Clémentine Mélois a su me surprendre et m'intéresser.
    Bon, un essai qui porte sur la façon qu'a l'autrice d'appréhender la lecture avait tout pour me plaire et c'est une belle découverte.
    L'autrice parle des sensations qu'elle éprouve en ouvrant un livre, en le...
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    Ce livre de Clémentine Mélois a su me surprendre et m'intéresser.
    Bon, un essai qui porte sur la façon qu'a l'autrice d'appréhender la lecture avait tout pour me plaire et c'est une belle découverte.
    L'autrice parle des sensations qu'elle éprouve en ouvrant un livre, en le lisant, en découvrant les personnages, et elle fait bien entendu référence à une multitude de livres.
    J'ai particulièrement aimé l'enquête qu'elle mène sur Maigret afin de savoir quelle sorte de sandwich il mange. C'était très inattendu, comme beaucoup de points abordés dans cet essai qui ne manque pas d' humour.
    Les passages sur ses lectures d'enfance sont une sorte de miroir dans lequel je me suis retrouvée.
    Une très belle lecture, de nombreux passages fort réjouissants sur le bonheur que procure la lecture. Les tempêtes peuvent bien souffler dehors, peu importe tant que l'on est plongé dans les livres.

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    Couverture du livre « Les chiens pirates ; adieu côtelettes » de Clementine Melois et Rudy Spiessert aux éditions Ecole Des Loisirs

    Jen sur Les chiens pirates ; adieu côtelettes de Clementine Melois - Rudy Spiessert

    Les chiens pirates c’est :
    Un bouquin qui dépote écrit par une femme.
    Un récit ou les trois petites filles ne se laissent pas impressionner. Pas même par une bande de chien pirates. Oui même la plus grande terreur des mers du sud.
    Ma fille de 7 ans adore. Je suis particulièrement fan...
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    Les chiens pirates c’est :
    Un bouquin qui dépote écrit par une femme.
    Un récit ou les trois petites filles ne se laissent pas impressionner. Pas même par une bande de chien pirates. Oui même la plus grande terreur des mers du sud.
    Ma fille de 7 ans adore. Je suis particulièrement fan également. Nous les avons depuis environ un an. Elle n’était pas encore lectrice.
    Je me régale à lui lire. C’est un critère important lorsqu’on lit un nombre incalculable de fois les mêmes albums.
    Léger frais et agréable mais… Si on cherche bien on trouve finesse et subtilité. Et plein d’humour.

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    Couverture du livre « Dehors, la tempête » de Clementine Melois aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Colette LORBAT sur Dehors, la tempête de Clementine Melois

    Voici le préliminaires dans son intégralité
    « D’abord, j’ouvre le livre en grand et je colle mon nez au milieu des pages pour les respirer. Chaque édition a son identité olfactive très singulière faite d’encre grasse, de papier et de moisissures. Mes souvenirs de lecture sont indissociables de...
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    Voici le préliminaires dans son intégralité
    « D’abord, j’ouvre le livre en grand et je colle mon nez au milieu des pages pour les respirer. Chaque édition a son identité olfactive très singulière faite d’encre grasse, de papier et de moisissures. Mes souvenirs de lecture sont indissociables de l’odeur des livres. L’île au trésor a son odeur de foin rance, Le Seigneur des Anneaux a son odeur de grenier chaud…. Et, lorsqu’il m’est arrivé de les relire dans une autre édition, c’est comme si quelque chose clochait, comme s’il manquait un truc. Comme un café servi dans un verre à eau ou du vin dans une tasse à thé. (Ayant toutefois conscience de la bizarrerie de cette manie, je fais en sorte de personne n’en soit témoin). »

    Et bien, voyez-vous, chère Clémentine Mélois, je vous ressemble sur ce point. Il m’est très difficile d’acheter la version poche lorsque j’ai dû rendre un livre, à la bibliothèque du village voisin. Il faut que je le recherche en sa première version, (bouquinistes, Emmaüs et recyclelivre que je viens de découvrir). Par contre, je peux, sans aucun problème acheter un livre de poche non encore lu. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
    Le livre est avant tout un objet qui peut m’amener au plaisir, un objet que je renifle, feuillette chez le libraire (qui doit rire dans son coin), mais bon, des fêlés mordus, il doit y en avoir des centaines !
    Oui, il faut le temps de s’imprégner et la première page, toute attirante ou repoussante quelle soit, est la porte d’entrée dans le palais des délices… Ou pas. Votre inventivité marche à fond… Jusqu’à imaginer l’auteur à sa table de travail avec tous les déguisements idoines.
    Chez vous, on ne fait pas bibliothèque commune, comme nous, où chacun à ses étagères, moi plus que Lui
    Vous vous et nous posez des questions « Qu’en est-il du merveilleux ? Peut-être en est-il de cela comme du soleil, pour lequel nous disposons paraît-il d’un capital. Où en suis-je de mon capital émerveillement ? »
    Le vôtre ? Il est intact, pour preuve, votre joie en découvrant, dans la bibliothèque de jean Giono, que vous aviez souligné les mêmes paragraphes dans le Journal de Samuel Pepys.
    Une bibliothèque est comme un portrait. Dans le choix des livres et dans leur classement se révèle, il me semble, la vraie nature des gens. » Oui, une bibliothèque est quelque chose de très intime.
    L’Océan est très présent, même si vous n’appréciez la mer que vue de la terre et j’ai aimé l’image de la vague qui vous submerge à la lecture d’un livre. Et puis, les livres furent là pour vous emmener sur l’Océan déchaîné (Moby Dick…).
    En ces temps où je suis peu ou prou cloîtrées, les livres m’embarquent. Ainsi, je reviens du Vietnam (Kim Thuy) et de Palestine (Karim Kattan), après un passage en Islande (Arlanldur Indridason), en Ecosse , sans oublier la France (Dimitri Rouchon-Borie). En ce moment, je suis en Russie (Sergueï Lebedev)...Même pas peur des distances et des décalages horaires.

    J’ai aimé votre gourmandise, votre humour (compter tous les verres que s’enfile Maigret dans la journée, j’avoue ne jamais y avoir pensé!), le ton léger, les phrases légères et bien tournées, les réflexions induites par vos lectures. J’ai aimé que vous vous dévoiliez à travers vos livres. J’ai aimé votre vu livresque.
    Rien ne remplace et ne remplacera l’odeur des livres, les pages cornées, soulignées. Ne parlons pas des piles !! une liseuse ne peut m’apporter cette jouissance. Une bibliothèque virtuelle, cela n’a pas de sens ! Comment caresser les livres lorsque je passe devant une bibliothèque, le plaisir de les épousseter (oh, rassurez-vous pas souvent!). Le plaisir de l’évasion que me donne les pages lues va de pair avec l’ancrage terrestre de MES bibliothèques.
    Clémentine Mélois, dehors peut souffler la tempête, un livre nous trouvera toujours et nous emportera dans ses lignes.
    Vous faites appel à Pérec dont je viens de terminer « Tentative d’épuisement d’un leu parisien » où, quotidiennement, il dresse la liste de tout ce qui passe devant sa table de bistrot. C’est cela aussi les livres, des ponts entre plusieurs lectures successives.
    Merci pour ce livre qui est parle avec légèreté, mâtiné d’une tendre ironie avec la malice idoine, d’un sujet très sérieux, le livre, la lecture. Merci à lecteurs.com « On aime, on vous fait gagner cette si jolie déclaration d'amour aux livres... », c’est bien vrai pour pasticher une vieille réclame.

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    Couverture du livre « Dehors, la tempête » de Clementine Melois aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Amelielit sur Dehors, la tempête de Clementine Melois

    Un livre singulier, surprenant, déroutant.

    Tout d'abord, le concept m'a plu, un livre sur la lecture et l'expérience de lecteur. Dès les premières pages j'ai pu m'identifier à Clémentine Mélois qui met bien en évidence l'effacement du lecteur dans le livre lu.

    Puis, je me suis un peu...
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    Un livre singulier, surprenant, déroutant.

    Tout d'abord, le concept m'a plu, un livre sur la lecture et l'expérience de lecteur. Dès les premières pages j'ai pu m'identifier à Clémentine Mélois qui met bien en évidence l'effacement du lecteur dans le livre lu.

    Puis, je me suis un peu lassée, l'écriture m'a vraiment posé problème pour le coup, j'ai trouvé que c'était décousu et n'ai pas forcément capté la cohérence de l'ensemble, mais peut-être est-ce fait exprès et que je ne suis juste pas parvenue à me laisser embarquer dans la tempête.

    Pour autant, j'ai apprécié les pointes d'humour disséminées dans le livre et les références littéraires qui parcheminent l'ensemble de cette œuvre mais mon ressenti général n'est pas à la hauteur des attentes que me conférait ce roman.