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Clement Baloup

Clement Baloup
Né en 1978, ancien élève des Beaux Arts d'Angoulême, dessinateur et scénariste, domicilié à Marseille (13). Bibliographie sélective : - Un Automne à Hanoï, [Carnets de saisons] au Vietnam, La Boîte à Bulles (2017). - Mémoires de Viet Kieu T1 à 3, La Boîte à Bulles (2013-2017). - Le Vaurien, ... Voir plus
Né en 1978, ancien élève des Beaux Arts d'Angoulême, dessinateur et scénariste, domicilié à Marseille (13). Bibliographie sélective : - Un Automne à Hanoï, [Carnets de saisons] au Vietnam, La Boîte à Bulles (2017). - Mémoires de Viet Kieu T1 à 3, La Boîte à Bulles (2013-2017). - Le Vaurien, La Boîte à Bulles (2014). - Kompilasi Komikus, (Collectif), La Boîte à Bulles (2014).

Avis sur cet auteur (11)

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    Couverture du livre « Captif des glaces » de Clement Baloup et Hugo Stephan aux éditions Steinkis

    Perle P sur Captif des glaces de Clement Baloup - Hugo Stephan

    "Comparé à la froide solitude et au silence de mort qui nous attendent, ici, c'est le paradis sur Terre."
    Redécouvrir un bout de l'Histoire et des événements importants dans l'exploration vers le pôle nord de notre planète à travers l'épopée de Melville et ses hommes.
    Dernièrement, mes...
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    "Comparé à la froide solitude et au silence de mort qui nous attendent, ici, c'est le paradis sur Terre."
    Redécouvrir un bout de l'Histoire et des événements importants dans l'exploration vers le pôle nord de notre planète à travers l'épopée de Melville et ses hommes.
    Dernièrement, mes lectures et visionnages de films documentaires ont été dominés par la thématique du froid, de l'exploration et de la survie. Je me suis lancée dans cette lecture pour en apprendre plus sur ces aventures vers le Pôle nord et l'Arctique en général.
    Au final cette histoire nous rappelle la différence d'échelle entre humain et nature. La force de cette dernière. L'humain est petit et impuissant face aux grandes forces de la Nature et ce qui la régissent (climat, vagues, tempête, océan, glace, froid, pression, météo...) L'homme prévoit, étudie, imagine, prépare, mais parfois ce n'est pas assez.
    L'ingéniosité des nouveautés apportées au bateau, à sa construction, les motivations des protagonistes, le casting, le côté scientifique qui aborde les courants d'eau dans les océans.
    Malgré le sujet intéressant la lecture a été plutôt lente et j'ai ramé. Répétitif,
    J'ai déjà vu ce sujet traité de façon plus précise et approndie dans d'autres œuvres. J'ai été déçue je l'avoue. Captif des glaces reste très en surface. Les faits historiques sont énoncés, date après date, mais le côté humain est moins creusé ce qui est dommage. Il y a de grandes ellipses, il manque quelque chose. J'ai apprécié néanmoins les références comme par exemple celle de la gravure du groupe des survivants de 1882.
    "À toute entreprise d'exception, il semble y avoir un côté obscur... La question est de savoir quel en sera le coût en vies humaines ?"

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    Couverture du livre « Captif des glaces » de Clement Baloup et Hugo Stephan aux éditions Steinkis

    bulle.noire sur Captif des glaces de Clement Baloup - Hugo Stephan

    Entre l'expédition de Pythéas en 330 av JC et le départ de la Jeannette le 8 juillet 1879, plus de deux siècles ont passé. L'objectif reste pourtant le même : repousser les limites du monde connu, atteindre l'arctique et le Pôle Nord. Encore faut-il emprunter la bonne route. Le commandant De...
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    Entre l'expédition de Pythéas en 330 av JC et le départ de la Jeannette le 8 juillet 1879, plus de deux siècles ont passé. L'objectif reste pourtant le même : repousser les limites du monde connu, atteindre l'arctique et le Pôle Nord. Encore faut-il emprunter la bonne route. Le commandant De Long pense avoir trouvé la solution. Il veut suivre le Kuroshio, un courant marin qui part des côtes japonaises...

    Clément Baloup nous raconte cette expédition. Depuis les préparatifs, la composition de l'équipage dont le fameux ingénieur George Melville jusqu'au piège glacé dans lequel va tomber l'USS Jeannette, on suit cette ambition folle qui va se trouver confrontée à la dure réalité des éléments.

    Avec "Captifs des glaces", Hugo Stéphan réalise sa première bande dessinée. Après un début plus "terrien", le bleu et le blanc s'imposent évidemment dans ces contrées polaires. On sent la volonté de coller au mieux à la réalité des évènements et des personnages, certaines scènes étant inspirées de gravures ou de photos.

    Un docteur en géopolitique conclut en postface sur la stratégie des états pour trouver un chemin vers ces contrées hostiles afin d'asseoir une certaine souveraineté politique et commerciale. Il conclut parfaitement cette BD documentaire très intéressante et très agréable à lire.

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    Couverture du livre « J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond » de Clement Baloup aux éditions Paulsen

    Regine Zephirine sur J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond de Clement Baloup

    Quel plaisir de retrouver en image le récit biographique qu’Alexis Jenni a consacré à John Muir et que j’avais particulièrement apprécié. Bien sûr, la BD survole la vie de ce naturaliste, précurseur de l’écologie et génie autodidacte, mais c’est une bonne approche pour découvrir ce personnage...
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    Quel plaisir de retrouver en image le récit biographique qu’Alexis Jenni a consacré à John Muir et que j’avais particulièrement apprécié. Bien sûr, la BD survole la vie de ce naturaliste, précurseur de l’écologie et génie autodidacte, mais c’est une bonne approche pour découvrir ce personnage extraordinaire.
    Clément Baloup a choisi de donner la parole à John Muir. C’est donc lors de sa rencontre en 1903 avec le président Roosevelt venu visiter le Yosemite que le naturaliste raconte sa vie. Son enfance, sa découverte d’une nature sauvage, ses expéditions et leurs dangers, son mariage avec Louisa sont évoqués durant les trois jours que durera leur randonnée.
    Tout au long de sa vie d’errance, John Muir vit de petits boulots et se contente de peu, ne s’arrêtant que pour repartir plus loin, toujours à pied, apprenant tout au contact de la nature. Lui qui aurait pu être ingénieur ou vivre de ses inventions a préféré la liberté d’un vagabond pour garder sa liberté.
    Lors de ces trois jours de découverte, Roosevelt et Muir posent avec, en fond, les montagnes du Yosemite, cliché qui passera à la postérité. C’est suite à cette rencontre entre deux hommes très différents mais qui ont su se comprendre, que le naturaliste a su convaincre Roosevelt de créer un parc national afin de protéger la vallée et ses montagnes de l’exploitation désastreuse de ses ressources naturelles. C’est ainsi que le Parc du Yosemite, premier parc national, a été créé.
    Les dessins de Clément Baloup sont colorés et réalistes, mais j’attendais davantage de paysages.
    Pour aller plus loin dans la découverte de John Muir, je vous conseille de lire le récit passionnant d’Alexis Jenni.

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    Couverture du livre « J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond » de Clement Baloup aux éditions Paulsen

    Marie Jouvin sur J'aurais pu devenir millionnaire, j'ai choisi d'être vagabond de Clement Baloup

    Après Le club du suicide (Soleil), Mémoires de Viet Kieu (La Boîte à Bulles) ou encore Diables sucrés (Gallimard), Clément Baloup a adapté en bande dessinée J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond, le roman d’Alexis Jenni également publié aux éditions Paulsen. Une réussite...
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    Après Le club du suicide (Soleil), Mémoires de Viet Kieu (La Boîte à Bulles) ou encore Diables sucrés (Gallimard), Clément Baloup a adapté en bande dessinée J’aurais pu devenir millionnaire, j’ai choisi d’être vagabond, le roman d’Alexis Jenni également publié aux éditions Paulsen. Une réussite tenue de bout en bout.

    L’un est écologiste visionnaire, inventeur et botaniste de renom, l’autre n’est autre que le président des Etats-Unis d’Amérique. Lorsque Théodore Roosevelt demande à John Muir de l’emmener en expédition forestière pendant trois jours, le chef d’état se laisse totalement happer par le récit que ce passionné de la faune et de la flore lui raconte et qui n’est ni plus ni moins celui de son voyage à travers le pays en pleine guerre de Sécession à la découverte des fleurs non répertoriées. Yosemite, par sa beauté à couper le souffle, sera l’ultime arme de John Muir pour convaincre le Président de l’importance de créer des parcs nationaux pour protéger cette nature luxuriante en proie à l’industrialisation.

    En s’imprégnant du roman éponyme d’Alexis Jenni et des carnets de John Muir lui-même, nul doute que Clément Baloup a ressuscité un destin d’homme qui aura protégé à l’échelle planétaire un nombre incalculable d’hectares d’espaces dans lesquels ont pu évoluer (presque) en toute quiétude certaines espèces de plantes parfois endémiques et de nombreux animaux. On découvre l’inventeur sous les traits fins et détaillés d’une nature particulièrement belle à la tombée de la nuit en plein cœur d’une mangrove floridienne, dans l’extrême chaleur du désert ou dans le presque-rien d’un glacier alaskien. Les paysages offrent autant de tons que John Muir et son expression quasi-constante de philosophe tourmenté et énigmatique. Toute cette palette de couleurs esquisse dans l’album la préciosité des lieux dans lesquels l’Homme évolue, sa vulnérabilité et sa force, sa grandeur et son vertige.

    Agrémentée de nombreux passages narratifs aussi bucoliques que poétiques, la bande dessinée est un réel voyage dans le temps aux prémices d’un engagement écologique bien trop fragile face aux gains constants de l’industrialisation américaine. Les premières réflexions naissent fébrilement sous l’impulsion de certaines voix. Elles seront pourtant le moteur d’un mouvement qui tombera peu à peu dans une nécessité absolue d’harmonie entre les dons de la Terre et la main de l’Homme. Il est des rencontres qui changent la face du monde, celle entre John Muir et Théodore Roosevelt en faisait indéniablement partie.

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