Près de 100 auteurs sont attendus pour la 4e édition de ce rendez-vous gratuit et ouvert à tous
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Pour certains, leur premier opus a fait mouche. Leur livre a séduit l’éditeur qui a accepté de le publier et la notoriété leur est tombée dessus. On a tout de suite crié au succès, au génie…. ou au scandale. La presse les a encensé de critiques dithyrambiques ou au contraire porté leur œuvre au pilori mais ils sont devenu célèbres grâce à un talent d’écriture. Ils ont su surprendre. Certains ont écrit d’autres livres à succès et d’autres sont entrés dans la légende avec un seul….ou tombés dans l’oubli. Petit florilège de pépites.
Traducteur prolifique des grands noms de la littérature anglo-saxonne (Bret Easton Ellis, Ernest Hemingway, Jack Kerouac, Francis Scott Fitzgerald…), Pierre Guglielmina nous détaille sa conception du métier.
Elle est la Française d’Hollywood. Finie, l’adolescente dont la découverte des premiers émois sexuels avait donné matière à « Clèves », le précédent roman de Marie Darrieussecq. Solange a donc quitté le Pays basque pour traverser l’Atlantique et tourne désormais aux côtés de Matt Damon et de George Clooney.
Avec Bret Easton Ellis, c’est toujours difficile de connaître la frontière entre la fiction et la réalité … Comme nous le précise le narrateur (c’est à dire lui-même) dans son prologue, ce livre (relatant des faits datant de l’automne 1981) il a d’abord voulu l’écrire dès l’âge de dix-neuf ans. Puis a quarante-deux. Mais il n’était pas prêt … Finalement, c’est à cinquante-six ans qu’il s’est décidé …
Rentrée scolaire 1981. Bret est en dernière année de lycée, à Buckley (L.A.) Il se cherche encore un peu, bloqué entre l’enfance et l’âge adulte … Se sentant amoureux d’un couple magnifique, des amis proches depuis cinq ans (Thomas Wright et Susan Reynolds) les « stars » du lycée. Alors que lui-même fréquente (pour la forme …) Debbie Schaffer, la fille unique d’un producteur de Beverly Hills … (Bret a déjà des relations secrètes avec deux de ses camarades de cours, Ryan Vaughn et Matt Kellner) Ils ont dix-sept ans, sont issus d’un milieu privilégié, voire richissime, expérimentent la drogue, l’alcool et le sexe … Bret vit isolé dans la grande maison de Mulholland, depuis environ deux mois, avec la femme de ménage et le chien (ses parents sont partis faire un voyage, pour tenter une ultime réconciliation …) Il attend avec une certaine curiosité (doublée d’inquiétude) l’arrivée d’un nouvel élève (Robert Mallory) et sent instinctivement venir, un bouleversement dans leur quotidien …
C’est à cette époque que l’on a également découvert les agissements d’un certain « Trawler », un criminel qui cambriole les villas, vole des animaux domestiques et tue sauvagement de toute jeunes étudiantes …
Un roman sans tabou, sur les débordements de la jeunesse dorée des années 1980 à Los Angeles, sur l’importance des « apparences » si chères aux adolescents ou encore la (lente) recherche identitaire qui peut parfois devenir une réelle descente aux enfers pour les plus fragiles … Sans oublier la peur d’avoir à affronter un avenir qui ne nous ressemble pas …
Un texte très cru, dépourvu de fioritures. Des mots qui peuvent à la fois heurter et émouvoir. Une intrigue qui fait carrément froid dans le dos … Dont le style très « visuel » permet au lecteur d’imaginer toutes les scènes … Et un épilogue qui va vous laisser sans voix ! …
« Chapeau » à Bret Easton Ellis pour cet éminemment culotté (et non moins effrayant !) récit qu’on souhaite – bien évidemment – le moins « autobiographique » possible ! …
Caricature grossière de la jeune génération Trump : les yuppies. Où la valeur première est L'APPARENCE. D'ailleurs, si vous passez votre temps à enlever tout ce qui y a attrait, il reste dix pourcents du livre !!!
Une lecture ennuyeuse. Très très très ennuyeuse ... Qui ne rapporte rien !
Certaines scènes sont extrêmement choquantes mais tellement surréalistes que ça en devient grotesque ! Vous avez déjà vu un assassin ouvrir le ventre de sa victime rien qu'avec ses mains vous ??? Ou encore arracher la peau des doigts comme si vous déballiez un mars ou un Snickers ??? RIDICULE !!!
J’avais déjà adoré Bret Easton Ellis avec son fameux American Psycho. Du coup, à l’occasion de mon anniversaire, mes collègues d’amour m’ont offert Moins que zéro du même auteur.
Me voilà donc plonger dans la vie de Clay, un jeune homme de Los Angeles à la vie dissolue. Ses parents sont bourrés d’argent et ils ne s’occupent pas de lui. Clay erre donc dans la ville, à la recherche de drogue et d’alcool. Accompagné de ses amis tout aussi riche et tout aussi dissolus. L’impact des réseaux sociaux a elle aussi sa part dans l’affaire car les apparences doivent être sauvées. Cette génération hyper connectée, mais également désabusée, nous livre le pire d’elle même.
L’histoire de Clay défile à toute allure devant nos yeux. Les actions s’enchaînent comme des tableaux où la décadence et l’argent se côtoient. L’ambiance qui se dégage de ce roman est vraiment spéciale. Les scènes nous enivrent et nous font tourner la tête.
L’écriture de Bret Easton Ellis est fascinante. Il a l’art de créer des ambiances. Les phrases sont incisives et le style brut. L’auteur décrit des situations hallucinantes avec des mots tellement crus que nous ne pouvons qu’être fascinés.
Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture!
Excellent essai du néophyte en « non-fiction », Bret Easton Ellis. Charge virulente et saine contre l’affadissement de la pensée, le conformisme nécessaire, la négation des différences. Cri du cœur contre notre époque au moralisme délétère, contre cette prétendue supériorité morale qu’auraient certains, contre ces donneurs de leçons qui proclament leur amour de l’autre, leur volonté d’inclure tout le monde, et qui pour autant n’en crachent pas moins à la figure de « ceux qui pensent autrement ».
Cela dit, la police de la pensée et le fait qu’elle soit nuisible a déjà été théorisée par d’autres, et si j’ai pris plaisir à lire la prose de Bret Easton Ellis dans « White », c’est tout autant pour ce qu’il dit de lui, pour ses coups de cœur et coups de gueule personnels, pour l’analyse de ses échecs et de ses succès, pour son regard sur son métier d’écrivain, pour « sa » vision de notre monde. Cette patte personnelle, c’est celle qui en filigrane s’exprimait dans ses romans, par la voix de leurs narrateurs ou de leurs personnages. C’est elle qui me fait sentir proche de cet auteur, de son œuvre, et c’est une joie de voir qu’elle est toujours là. Malheureusement, M. Ellis n’atteint pas la puissance de son œuvre romanesque, qui a de loin ma préférence. J’espère qu’un autre « Lunar Park » est à venir, ou un nouvel « American Psycho », même s’il nous confie ne plus s’intéresser au matériau qu’est le roman.
Bref, en conclusion, un livre qui présente un regard sur le monde empli d’un intérêt vivifiant, que beaucoup d’intellectuels poseurs et donneurs de leçons devraient lire ne serait-ce que pour parfois se remettre en question, et accepter qu’on puisse ne pas toujours penser comme eux. Et qui en plus nous fait un peu (trop peu), entrer dans la tête d’un écrivain libre-penseur, et voir comment il appréhende son œuvre, ce qui m’a également passionné. Je recommande !
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