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Bernhard Schlink

Bernhard Schlink
Né en 1944, Bernhard Schlink est l'auteur du roman mondialement connu, Le liseur. Il a exercé la profession de juge et a créé, avec Walter Popp, le personnage du détective privé Gerhard Selb que l'on retrouve dans Brouillard sur Mannheim, Un hiver à Mannheim et la fin de Selb.

Avis sur cet auteur (74)

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    Couverture du livre « La petite-fille » de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard

    Pénéloppe sur La petite-fille de Bernhard Schlink

    Une ecriture poignante et ciselée. Toujours son mode de dévoiler les secrets au fur et à mesure, une première histoire annonce le fond du roman. Nous sommes en Allemagne est, ouest et l’oyverture, les secrets, la conscience politique, la vision d’un monde passé, la culpabilité et l’espoir.

    Une ecriture poignante et ciselée. Toujours son mode de dévoiler les secrets au fur et à mesure, une première histoire annonce le fond du roman. Nous sommes en Allemagne est, ouest et l’oyverture, les secrets, la conscience politique, la vision d’un monde passé, la culpabilité et l’espoir.

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    Couverture du livre « Le liseur » de Bernhard Schlink aux éditions Folio

    sylvie adam sur Le liseur de Bernhard Schlink

    Le narrateur a 15 ans quand il rencontre Hanna, beaucoup plus âgée que lui. Un grand amour naît entre eux. Pourtant, celle-ci lui cache la vérité, il s'en rend compte : elle ne lui dit pas tout. Un jour, elle l'abandonne et il ignore où elle est partie. Bien des années plus tard, il la retrouve...
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    Le narrateur a 15 ans quand il rencontre Hanna, beaucoup plus âgée que lui. Un grand amour naît entre eux. Pourtant, celle-ci lui cache la vérité, il s'en rend compte : elle ne lui dit pas tout. Un jour, elle l'abandonne et il ignore où elle est partie. Bien des années plus tard, il la retrouve au tribunal : elle est jugée pour crime nazi. Celle-ci se défend bien mal : elle ne veut pas que son secret soit dévoilé. Notre narrateur sait pourtant maintenant la vérité. Doit-il avouer pour la sauver ou la respecter en conservant ce secret ??? Passionnant et intéressant.
    Une réflexion aussi sur la honte des générations futures sur ce qu'il s'est passé pendant cette guerre.

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    Couverture du livre « Le retour » de Bernhard Schlink aux éditions Folio

    sylvie adam sur Le retour de Bernhard Schlink

    Déçue par ce roman parce que j'ai dû attendre les trois quart du livre pour m'y accrocher. On ne voit pas très bien où veut en venir l'auteur. Et il part dans de multiples directions. On a le droit à l'enfance du narrateur, les souvenirs de ses vacances chez ses grands-parents. Ceux-ci étaient...
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    Déçue par ce roman parce que j'ai dû attendre les trois quart du livre pour m'y accrocher. On ne voit pas très bien où veut en venir l'auteur. Et il part dans de multiples directions. On a le droit à l'enfance du narrateur, les souvenirs de ses vacances chez ses grands-parents. Ceux-ci étaient relecteurs d'une collection de littérature populaire qui racontaient des récits d'après-guerre. Il se souvient d'une histoire qu'il avait commencé à lire et retrouve ce roman. On a droit à des bribes du récit. Il l'analyse et le compare à l'Odyssée. Nouveau thème donc. On a même droit aux histoires que lui racontaient son grand-père. Ca fait beaucoup d'histoires, non ? Et ce n'est pas fini. Il y a aussi l'histoire du narrateur qui cherche à construire sa vie de couple et on ne peut pas dire que la jeune femme lui rende la vie facile. Tout cela sur le fond de l'histoire de l'Allemagne d'après-guerre : le mur de Berlin, la réunification... On avance quand même petit à petit, notamment sur les recherches familiales que le narrateur entreprend. (Ouf ! c'est la raison pour laquelle j'avais choisi ce livre). La fin m'a paru complètement irréelle mais elle m'a plu !

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    Couverture du livre « La petite-fille » de Bernhard Schlink aux éditions Gallimard

    Myriam Veisse sur La petite-fille de Bernhard Schlink

    Je lis eu de littérature allemande, et c’est un tort, car on y trouve des petits bijoux de tendresse et profondeur.

    Kaspar est n’est pas un vieux Monsieur ? mais en tout cas un homme d’âge mur, libraire de son état. Son épouse vient de s’éteindre. Birgit, boit un peu trop, elle meurt...
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    Je lis eu de littérature allemande, et c’est un tort, car on y trouve des petits bijoux de tendresse et profondeur.

    Kaspar est n’est pas un vieux Monsieur ? mais en tout cas un homme d’âge mur, libraire de son état. Son épouse vient de s’éteindre. Birgit, boit un peu trop, elle meurt subitement, et c’est Kaspar, son époux qui la découvre ainsi. Découvrir est le terme qui convient, parce qu’à la suite de ce décès, le passé de Birgit va se révéler quand Kaspar s’intéressera de près aux écrits de feue son épouse.

    Birgit et Kaspar sont tous deux allemands ; lui de l’ouest, elle de l’est. Lorsqu4ilsse rencontrent à Berlin, il fera tout son possible pour la faire passer à l’ouest. Ce qu’il découvrira plus tard, c’est que Birgit a laissé une fille, faute d’avoir pu avorter dans les temps (nous sommes à l’est dans les années 60…).

    C’est cette fille là que Kaspar se met en tête de retrouver ; Svenja, elle-même mère d’une ado de 14 ans, Sigrun.

    Kaspar noue une relation avec cette petite-fille. Ils n’ont rien en commun. Lui progressiste, humaniste, féministe, tolérant ; elle fille de néo-nazi, elle -même facho, complotiste, raciste, négationniste….

    Et pourtant, cette rencontre improbable nous montre d’une part un homme d’une infinie délicatesse pour apprivoiser une ado qui n’est pas comme lui et à qui il va infuser au fil de leurs rencontres d’autres points de vue, ses goûts en matière de littérature et de musique tout en lui laissant à la fois le temps et le temps d’y accéder. Il ne juge en rien le mouvement Völklisch, bien qu’il l’abhorre, il cherche à comprendre comment à l’heure de la réunification, il puisse encore exister une telle différence entre ceux de l’est et ceux de l’ouest. Plutôt que de rejeter purement ces extrémistes, il prend le parti du dialogue, de la patience. C’est ce qu’il fait avec beaucoup d’intelligence avec sa petite-fille ; ne pas perdre une jeunesse qui ne se sent pas à sa place et s’enferme dans une idéologie qui a déjà fait tant de mal et n’a hélas pas encore dit son dernier mot

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