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Alissa Nutting

Alissa Nutting

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Made for love » de Alissa Nutting aux éditions Gaia

    Madame Tapioca sur Made for love de Alissa Nutting

    « A soixante-seize ans, le père de Hazel venait de s'acheter une poupée. De la taille d'une femme. Une de ces poupées conçues pour un usage sexuel qui se rapproche le plus possible d'un coït avec une vraie femme vivante (quoique l'analogie soit peut-être plus crédible avec une femme tout juste...
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    « A soixante-seize ans, le père de Hazel venait de s'acheter une poupée. De la taille d'une femme. Une de ces poupées conçues pour un usage sexuel qui se rapproche le plus possible d'un coït avec une vraie femme vivante (quoique l'analogie soit peut-être plus crédible avec une femme tout juste décédée, pensa Hazel). »
    Le ton du roman est donné dès la première phrase. Me voilà immédiatement en train de penser à Douglas Coupland et ça n’était pas pour me déplaire. Une histoire un peu disjonctée, un ton un peu rock'n'roll, ça ne peut pas faire de mal pour débuter l’année. Mais tout est question de dosage.
    Parce que sachez que cette histoire de poupée gonflable est la partie la moins bizarre de toute l’histoire. J'ai été assez vite dépassée par l'énergie créatrice de l'autrice...

    À 35 ans, Hazel quitte brusquement son mari, Byron Gogol, PDG multimillionnaire d'une entreprise technologique (Gogol /Google, gros sabots) qui souhaite lui implanter une puce dans le cerveau dans le cadre d’une nouvelle expérience innovante. N'ayant nulle part où aller et traquée par son fou de mari, elle emménage avec son père septuagénaire et sa poupée sexuelle nouvellement acquise. C’est déjà bien tordu mais jusque-là tout à fait acceptable pour moi.
    Parallèlement nous rencontrons Jasper et c’est là que l’on me perd. Jasper est un séducteur escroc. Il dépouille ses conquêtes sans état d’âme jusqu’au jour où il rencontre un dauphin et là sa vie sexuelle change ! Le beau gosse fantasme sur les delphinidés au point de ne plus pouvoir avoir de relation avec les femmes. WTF ???

    Cette histoire volontairement abracadabrantesque ne tient bien entendu pas debout et les situations les plus invraisemblables se succèdent dans une intrigue mince comme du papier à cigarette. Même si il y a sans doute une volonté d’aborder parodiquement le thème des relations humaines dans une société dominée par la technologie, ça n'a pas été suffisant pour sauver ma lecture. Je pourrais dire que c’est divertissant mais je ne le pense pas vraiment. A vous de voir si ce genre de délire est fait pour vous, moi je me suis totalement plantée dans mon choix.

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    Couverture du livre « Prédatrice » de Alissa Nutting aux éditions Le Livre De Poche

    Isabel S sur Prédatrice de Alissa Nutting

    Il était une fois une jeune, belle et innocente jeune femme nommée Celeste qui épousa son prince. Pendant que sa douce enseignait la littérature à ces chères têtes blondes, Monsieur faisait régner l'ordre dans une belle province ensoleillée de la Floride. Un couple envié de tous et qui...
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    Il était une fois une jeune, belle et innocente jeune femme nommée Celeste qui épousa son prince. Pendant que sa douce enseignait la littérature à ces chères têtes blondes, Monsieur faisait régner l'ordre dans une belle province ensoleillée de la Floride. Un couple envié de tous et qui n'attendait plus que leur union soit couronnée par l'arrivée d'une nuée d'enfants... Voilà pour épater la galerie, car dans ce roman d'Alissa Nutting, la réalité est tout autre et prend une teinte beaucoup plus sombre. Alors, si vous êtes amateurs des contes de Charles Perrault, il serait plus sage pour vous de zapper ce bouquin !

    Touche rewind, on rembobine depuis le début. Celeste Price, dont la plastique est aussi irréprochable que son âme est perverse et imperméable à l'empathie, n'aime qu'elle-même et entretient avec ardeur son beau minois à coup de crèmes de beauté au caviar et séances de LED. C'est qu'elle a intérêt d'assurer Celeste, car l'enseignante n'aime que croquer des fruits verts, ne vivant que pour pervertir les jeunes garçons auxquels elle enseigne les subtilités de la littérature. Son beau trentenaire de mari qu'elle n'a épousé que pour son portefeuille richement garni la révulse, ce dernier étant l'antithèse de ce qu'elle aime, avec sa virilité assumée et ses muscles. Alors, quand monsieur se montre un peu trop empressé, elle l'assomme à coup de verres de vin piégés aux barbituriques. Celeste, habituée aux remplacements, se voit intégrer un nouveau lycée pour l'année. Cette dernière qui ne peut lutter contre ses vils penchants, découvre avec bonheur un vivier de choix pour alimenter ses féroces appétits. Elle va séduire l'un de ses jeunes élèves... Mais même la Mante religieuse la plus rusée a ses failles, et le piège (fatal) va se refermer sur elle !

    Voilà un roman qui sort des sentiers battus. Cru et impertinent à l'extrême, on comprend aisément que ce livre ait pu choquer l'Amérique puritaine, malgré l'humour ravageur de l'auteure qui vient contrebalancer et atténuer son côté sombre. Dans la plupart des romans noirs, les pervers et les psychopathes sont souvent illustrés par des hommes dont les femmes sont les innocentes victimes. Alissa Nutting vient bouleverser cette tendance en nous livrant le personnage de Celeste Price qui s'avère abject, cruel et sans états d'âme. Une Barbie qui carbure uniquement aux phéromones et pour qui le summum de l'indécence est de recevoir une carte de Saint-Valentin décorée de petits cœurs.
    Alors proie ou prédateur ? Méfiez-vous des apparences, car elles sont parfois trompeuses ! Prix d'excellence pour Miss Nutting. Une lecture... Céleste !

    http://leslecturesdisabello.blogspot.fr/search/label/Nutting%20Alissa

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    Couverture du livre « Prédatrice » de Alissa Nutting aux éditions Le Livre De Poche

    Valerie Brz sur Prédatrice de Alissa Nutting

    La description juste de la perversion dans ce qu'elle a de dérangeant et surtout une approche vraiment bien amené de l'état d'esprit d'un pervers (entendu par là : celui ou celle qui prend l'autre pour un objet dans le but ultime de satisfaire son plaisir ) ... .
    Le comble absolu de cette...
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    La description juste de la perversion dans ce qu'elle a de dérangeant et surtout une approche vraiment bien amené de l'état d'esprit d'un pervers (entendu par là : celui ou celle qui prend l'autre pour un objet dans le but ultime de satisfaire son plaisir ) ... .
    Le comble absolu de cette approche est le manque totale de culpabilité ....qui confirme la perversion !
    Une histoire captivante et dérangeante mais dérangeante PARCE QUE captivante !
    Ma première réaction après avoir refermé ce livre :" si une femme comme ça s'approche de l'un de mes fils ,je la bute !!" (à prendre au second degré bien sur !! )

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    Couverture du livre « Prédatrice » de Alissa Nutting aux éditions Le Livre De Poche

    Laetitia LOCHARD sur Prédatrice de Alissa Nutting

    Ce livre nous donne des informations pour comprendre ce qui passe dans la tête de ses prédateurs sexuelles et le fait que l’héroïne soit une femme change la donne, on imagine toujours des hommes et cela me fait peur, ce livre est imaginé suite à un fait divers le rend encore plus crédible. La...
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    Ce livre nous donne des informations pour comprendre ce qui passe dans la tête de ses prédateurs sexuelles et le fait que l’héroïne soit une femme change la donne, on imagine toujours des hommes et cela me fait peur, ce livre est imaginé suite à un fait divers le rend encore plus crédible. La fin me gêne ...

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