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Fabrice d’Almeida est historien, professeur et officie également à la radio sur Europe 1, notamment avec sa chronique matinale "C’est historique !" et sa série "Au coeur de l'Histoire". Nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique quel...
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Le cinéma s’est souvent inspiré de la littérature, des classiques les plus anciens aux romans contemporains, le 7ème art donne parfois un regain de jeunesse à des œuvres tombées dans le domaine public, à l’image souvent ennuyeuse. Et curieusement, ils sont souvent un grand succès public comme Le Hussard sur le toit, La Reine Margot, Cyrano de Bergerac..
Fabrice Humbert est professeur agrégé et écrivain. Il a remporté le Prix Orange du livre 2009 pour L’Origine de la Violence. Son dernier, Avant la chute (éd. Le Passage) est sorti en août 2012.
Un classique de la littérature française que je n'avais jamais lu. C'est maintenant chose faite. Un véritable coup de cœur, Alexandre Dumas arrive à nous entraîner dans ce complot national, ce qui fait que, malgré la longueur du livre, on ne voit pas les pages défiler. C'était à l'origine un livre-feuilleton et il me semble que Dumas était payé à la ligne, ce qui explique certaines répétitions dans les dialogues. Cela ne m'as pas dérangé, j'ai plutôt trouvé cela amusant. Il y a bien évidemment des passages qui font lever les yeux au ciel, des élans romanesques et des situations un peu rocambolesques mais c'est ce qui fait tout le charme de ce roman. À mettre dans les mains de tous, petits et grands
Une ode à la vengeance, une ode à la littérature ... Que j'ai honte de ne l'avoir lu plus tôt ! Il m'a accompagné des semaines et je vais regretter ne plus le lire. Il est devenu mon livre de chevet. Mon roman de littérature française favoris. Dieu que j'ai aimé cette lecture !
Paris, mars 1793. Le Tribunal révolutionnaire vient d'être institué et la Terreur est proche. Marie-Antoinette, prisonnière au Temple, attend son procès sans trop d’espoir. Cependant, les gardes nationaux chargés de sa surveillance redoublent de vigilance : le Chevalier de Maison-Rouge, fervent royaliste adorateur de la reine, rôde, combinant très certainement un plan d’évasion pour sa souveraine emprisonnée. Maurice Lindey, fidèle serviteur de la révolution, va se trouver entraîné malgré lui dans un terrible complot, et, par amour pour la belle Geneviève, malheureuse femme de Dixmer, l’un des complices du Chevalier, il en viendra à trahir ses convictions. Pour lui et son fidèle ami Lorin les conséquences seront terribles. Fouquier-Tinville, l’accusateur public, ne les laissera pas s’échapper, et la guillotine deviendra plus qu’une lointaine menace…
Admirable serviteur de l’histoire, Dumas parvient à charmer ici avec son histoire d’amour tragique en pleine révolution, avec le thème facile de l’amour impossible entre une royaliste et un républicain. Pourtant, malgré un thème rebattu, il s’en sort admirablement en y associant des histoires de complots pour délivrer la Reine. En prenant quelques libertés avec la réalité, il arrive à nous faire ressentir l’atmosphère de l’époque, la crainte des dénonciateurs, la méfiance entre les citoyens, la police de la pensée pouvant conduire à perdre la tête après un procès expéditif. Il use habilement, comme le souligne l’édition de Sylvie Thorel-Cailleteau que je possède, des comparaisons avec l’Antiquité, glorieuse, pour mieux rabaisser les prétentions des révolutionnaires emportés par leur paranoïa ou par une inextinguible soif de sang.
Cependant, ce n’est pas à mes yeux le meilleur Dumas, loin de la perfection du cycle des Valois ou de celui des Mousquetaires, trop de personnages manquent de profondeur, le héros Maurice est un peu trop parfait, idem pour Geneviève, seul le caractère de Lorin s’en démarque. Et l’intrigue est à l’avenant, inégale. Mais cela reste un bon cru, distrayant et instructif, où l’on sent le souffle épique de la période terrible que fut notre révolution.
Chef d'oeuvre ? Non, insuffisant... Immense chef d'oeuvre ? à minima, car c'est un roman qui prend et qu'on ne lâche pas.. mon expérience est de l'avoir lu dans le train entre Toulouse et Dijon quand il n'y avait pas de TGV.. donc un temps de trajet de 8h environ.. même si je l'avais déjà lu une dizaine de fois avant.
Quelle vengeance, froide, impitoyable... mais tellement affectueuse en même temps vis à vis des gens qui ont respecté Edmond Dantès.
Pour info, il existe un livre intitulé Mémoires de Monté-Cristo.. un excellent roman qui explique ce qui se passe après.. mais ce n'est pas Alexandre Dumas qui l'a écrit. Très fort pour l'écriture. Lisez le..
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