Un roman policier agréable à lire, d’un auteur que je ne connaissais pas. Les policiers ne sont ni des gros bras, ni des alcooliques, ils n’ont que les soucis, bien suffisants, de la vie ordinaire ! Le personnage central, Carlo Monterossi, est le créateur d’une émission de TV dont l’esprit lui a échappé et qu’il espère bientôt pouvoir quitter !
L’ambiance de Milan, par le truchement de l’auteur, m’a donné l’impression d’être revenue à la grande époque du cinéma italien, où dans le quartier populaire, à tendance miséreuse, trafics et entraide sont de mise.
Deux hommes, riches, sont retrouvés morts dans la rue avec un caillou sur la poitrine. La panique ne tarde pas à s’installer dans le centre-ville et les autorités font appel à une équipe romaine pour enquêter, estimant que leurs enquêteurs ne seront pas à la hauteur.
Les personnages sont très bien décrits, représentatifs de toutes les strates de la société italienne et l’auteur s’appuie sur eux pour condamner l’injustice, la corruption quasiment légalisée, l’affairisme spécifique à une certaine classe sociale et l’abandon à son sort de la population la plus vulnérable !
J’ai mieux apprécié l’équipe de policiers milanais que Carlo Monterossi mais peut-être est-ce dû au fait que je n’ai pas lu les 2 volumes précédents et que dans celui-ci il ne m’a pas paru prendre beaucoup de place.
Une écriture simple et, qui ne plonge pas dans le sordide ni le sadisme, réaliste et critique, laissant la part belle aux Hommes ! Jolie découverte !
#massecritiquebabelio #letueuraucaillou
J'aime beaucoup Milan ce qui m'a incitée à lire ce roman très particulier et je n'ai aucun regret. Une belle lecture, claire, limpide, un texte qui entraîne son lecteur dans une aventure bien singulière, au-delà des clichés. Une enquête menée avec brio avec en toile de fond l'Italie des années de plomb. Tout cela est très sérieux, parfois cruel, violent, démesuré. Mais l'auteur, qui a un bel humour, parvient à évoquer la justice sociale malgré les ombres du passé et celles du futur ...
Bravo à cette petite maison d’édition d’avoir repéré ce POLAR italien!
Il y a l’histoire, l'enquête, très bien ficelées: un meurtre, un autre, et puis il y a le style, le jeu : l’auteur joue avec nous, lecteurs, décrypte tous les dialogues, les pensées de ses personnages; et tente de nous amuser avec cette sorte de voix off.
Un récit captivant autour d’un diner entre amis, Alessandro est notre hôte : un vinyle de Bob Dylan alors qu’un vent glacial inhabituel souffle sur Milan…. Jusqu’à ce qu’il tombe enfin, tout comme l’assasin.
L’auteur ne peut s’empêcher de faire des commentaires sur ce que disent, pensent ou font ses personnages, c’est original et ingénieux :
*Crypte construite, enterrée ou non, sous l'église supérieure; vestige… décrypter c’est déterrer un peu."
quand l’auteur s'en mêle, j’adore!
Cela donne du piquant à la lecture, pourtant déjà assez «salée» et des expressions d'enfer, euh... de fer "construire la tour Eiffel avec l’eau des olives» !
On apprend des tas de choses sur l’Italie, chansons populaires, auteurs célèbres ou méconnus, ...
Il aurait pu s’appeler «le killer de l’escort-girl»,
quel suspens!
impossible de démasquer le meurtrier! Les enquêteurs, «Brig» comme brigadier, amoché, partage le 1er rôle avec Carlo célébrité de la télé-réalité, désabusé, et moult autres personnages, la victime entre autres, sympathiques, caractériels, attachants.
C’est un peu notre F. Thilliez ou Grangé Italien avec un peu de Musso,
bizarrement traduit parfois, exemple une des injures «bordel de cul!» je pense qu’on dirait «bordel de merde» en France, non?
Bravo aux @editions_de_laube et @sellerioeditore
A Lire ou à offrir
Carlo Monterossi, détective à ses heures perdues, se retrouve, malgré lui, mêlé à une
histoire de meurtre : après avoir passé la soirée avec Anna, une escort girl, il est parti de
chez elle sans fermer derrière lui. Quand Anna est retrouvée assassinée, il est rongé par la
culpabilité et se lance dans une enquête d’une complexité effarante...
C’est un roman policier plein d’humour à l’intrigue délicieusement construite. Il dénonce la
société milanaise et nous fait plonger dans les méandres de la pègre.
J’ai passé un agréable moment et le recommande à tous ceux qui aiment les polars à
l’humour ravageur.
Le tueur au caillou
De rage et de vent
Ceci n'est pas une chanson d'amour
Manu Chao
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