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Le jour où j'ai rencontré ma fille

Couverture du livre « Le jour où j'ai rencontré ma fille » de Olivier Poivre D'Arvor aux éditions Grasset Et Fasquelle
Résumé:

Tout commence par l'âge qui vient : alors qu'il atteint la cinquantaine, le narrateur apprend qu'il est stérile. Il s'aperçoit, en même temps, qu'il ne désire rien de plus qu'être père. Mais si le corps refuse ? Tout recommence au Togo, quelques mois plus tard, lorsqu'il rencontre une petite... Voir plus

Tout commence par l'âge qui vient : alors qu'il atteint la cinquantaine, le narrateur apprend qu'il est stérile. Il s'aperçoit, en même temps, qu'il ne désire rien de plus qu'être père. Mais si le corps refuse ? Tout recommence au Togo, quelques mois plus tard, lorsqu'il rencontre une petite fille de sept ans, Amaal, et qu'il décide de l'adopter. Mais là encore, comment fait-on quand on est un homme célibataire pour devenir père ?
Des laboratoires parisiens où il découvre son azoospermie aux terres de l'Afrique fertile où l'espoir renaît, des labyrinthes de l'administration au vol Lomé-Paris qui ramènera enfin sa fille chez eux, Olivier Poivre d'Arvor nous raconte le chemin initiatique de deux ans qui a changé sa vie. Pour la première fois, cet homme pudique lève le voile sur un sujet tabou.

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Articles (3)

  • Rencontre avec Olivier Poivre d'Arvor au café littéraire d'Orange
    Rencontre avec Olivier Poivre d'Arvor

    Plébiscité par les Explorateurs de la rentrée cet été, Le Jour où j'ai rencontré ma fille d'Olivier Poivre d'Arvor (Grasset) fait partie de la sélection des dix romans de l'automne d'Orange. Une rencontre au Café littéraire a été consacrée à l'auteur qui revient sur les événements qui l'ont conduit à écrire ce livre, récit vrai et parcours miné d'un homme stérile,  mû par la volonté d'adopter un enfant. Reportage des meilleurs moments.

  • La Riposte de Karine Tuil,AVéronique Olmi, Christophe Ono-dit-Biot et Olivier Poivre d'Arvor
    La Riposte de Karine Tuil, Véronique Olmi, Christophe Ono-dit-Biot et Olivier Poivre d'Arvor

    Livres remarqués par les médias en cette rentrée littéraire, sur lecteurs.com , les Explorateurs les ont tout autant plébiscités. Aussi, Karine Tuil pour "L'invention de nos vies", Véronique Olmi pour "La nuit en vérité", Christophe Ono-dit-Biot pour "Plonger" et Olivier Poivre d'Arvor pour "Le jour où j'ai rencontré ma fille"sont tout à fait prêts à répondre à vos questions ou critiques sur leur livre.

  • La rentrée littéraire 2013 sur lecteurs.com ? La parole aux Explorateurs
    La rentrée littéraire c'est aussi sur lecteurs.com

    L’idée a germé en juin : pourquoi lecteurs.com, qui compte plus de 200 000 dévoreurs de livres avertis, n’aurait pas son mot à dire sur la rentrée qui s’annonçait ? L’enthousiasme aidant, épicé d’un petit grain de folie, l’aventure a commencé. D’abord, un appel à candidature a été lancé via le site et les réseaux sociaux, qui a vu des réponses fuser sur-le-champ. Il a fallu être impitoyable pour sélectionner 21 participants parmi les passionnés.

Avis (5)

  • Il aura attendu quatre ans pour publier son histoire, leur histoire. Furtivement, la concomitance entre la réforme du mariage pour tous et publication du livre traverse l’esprit : maturation ou opportunisme ? Fidèle à son rythme d’un roman par an (à l’exception de 2012, année sèche ?),...
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    Il aura attendu quatre ans pour publier son histoire, leur histoire. Furtivement, la concomitance entre la réforme du mariage pour tous et publication du livre traverse l’esprit : maturation ou opportunisme ? Fidèle à son rythme d’un roman par an (à l’exception de 2012, année sèche ?), Olivier Poivre d’Arvor publie cette année le récit de l’adoption de sa fille la petite Amaal : –, « née à Lomé, au Togo, le 24 avril 2002 ». Le roman s’ouvre sur un Olivier Poivre d’Arvor, la peur au ventre, guidant sa petite fille par la main à travers tous les contrôles de l’aéroport de Roissy et se clôt sur l’imagine d’Epinal rassurante du bon père de famille qui avant d’aller se coucher, jette un œil attendri sur sa progéniture endormie. Tout est bien qui finit bien… après l’odyssée de cette adoption. Car du courage et de la persévérance il en aura fallu à Olivier Poivre d’Arvor. Des années de tracasseries administratives, d’allers-retours entre Paris et l’Afrique, entièrement dédiés à l’édification d’un lien de paternité, rendu ténu par la distance et maintes fois menacé par les obstacles qui se sont sans cesse dressés sur leur parcours.
    Le décor exotique était planté, les récents débats sur la famille avaient attisé l’intérêt du lectorat à coup sûr. Peut-être avions-nous nourri trop d’attentes ? Toujours est-il que le récit est celui d’une rencontre manquée. Le jour où j’ai rencontré ma fille promettait de faire entendre la voix d’un père. C’est celle d’un homme qui résonne… seul(e).. Loin d’un témoignage sur l’éclosion du désir de paternité, le récit se transforme en un bilan narcissique et complaisant, centré sur la personne d’un homme qui croyait avoir réussi sa vie mais a toujours éprouvé le manque. Se dessine alors, en lieu et place de l’impétrant à la paternité, l’ombre chinoise d’un diplomate qui sa vie durant s’est rêvé Don Juan, a atteint la notoriété parisienne à laquelle il aspirait, puis lassé du tourbillon des corps diplomatiques et du tout petit-monde de la diplomatie culturelle, fait le bilan de sa vie et de ses envies. Après les voyages, la notoriété, les femmes, les livres, une crise de la quarantaine teintée de l’exotisme de brousse …. que reste-t-il? La découverte de sa propre finitude, le vertige de sa propre stérilité. Le récit illustre la blessure narcissique consécutive à la découverte de sa stérilité et le fracas soudain du sentiment de toute-puissance vite compensé une nouvelle fuite en avant, la course à l’adoption. Tout y passe, les bras des femmes qui l’ont consolé, les bilans médicaux circonstanciés - l’une des vertus du livre est sans doute d’offrir, à travers le labyrinthe des laboratoires d’analyses et autre cliniques, un coup d’œil à ce qui attend les candidats à la paternité qui se découvriraient stériles…
    Ce qui dérange dans ce livre, au-delà des scenarii les plus scabreux dans lesquels l’auteur confie son délire de recourir à ses proches et ses relations plus ou moins bancales pour procréer à sa place et lui laisser adopter seul leur enfant, c’est qu’il ne décrypte du curieux désir de paternité. L’auteur ne décrit pas l’envie ni les motivations qui sont les siennes pour être père. On bascule diversement dans la blessure narcissique et son marathon à l’adoption, son obsession, d’avoir lui aussi, comme tout le monde, un enfant à soi et pour soi à défaut de l’avoir de soi. Désir de famille ou désir de possession... Le jour où j’ai rencontré ma fille ne fait que sonder les tréfonds de l’obsession individuelle et individualiste. Ce n’est qu’une fois le roman refermé que l’esprit du lecteur à nouveau libre de vagabonder se pose enfin la vraie question, aussi dérangeante que fondamentale, celle que le roman a complètement éludée et escamotée : Pourquoi désire-t-on un enfant dans le fond? Simple effet collatéral qu’on aurait aimé trouver au cœur de ces quelques centaines de pages... Dommage !

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  • Olivier Poivre d'Arvor a publié plusieurs essais et romans, dont, chez Grasset, "Le Voyage du fils" (2008). Diplomate, spécialiste des échanges culturels internationaux, il est depuis 2010 le directeur de France Culture.

    Le livre d'Olivier Poivre d'Arvor (OPPA), directeur de France Culture,...
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    Olivier Poivre d'Arvor a publié plusieurs essais et romans, dont, chez Grasset, "Le Voyage du fils" (2008). Diplomate, spécialiste des échanges culturels internationaux, il est depuis 2010 le directeur de France Culture.

    Le livre d'Olivier Poivre d'Arvor (OPPA), directeur de France Culture, est selon moi un acte de courage car coucher sur papier des choses concernant son intimité d'homme (ici la stérilité) et son désir d'enfant (l'adoption) ne sont pas faciles. Ce sont des problèmes intimes, très personnels qui touchent l’homme dans sa chair.
    L'auteur ose donc le dire et nous raconte avec une déroutante sincérité dans "Le jour où..." son parcours du combattant qui dura 2 longues années : les nombreuses étapes et examens médicaux (masturbation pour le spermogramme, rendez-vous avec les spécialistes), le calvaire administratif, les multiples allers-retours Lomé-Paris...
    Certes OPPA veut un enfant, mais seul, loin du modèle papa-maman/couple. C'est la rencontre entre le désir d'enfant d'un quadra stérile et le besoin de filiation d'Amaal, une fillette togolaise de 7 ans (rencontrée par l'entremise de Pierre un vieil ami d'OPPA). Malgré des étapes douloureuses et humiliantes, l’aventure humaine d'OPPA nous ait raconté avec humour et tendresse.

    À lire du même auteur : "Le voyage du fils" (Grasset)

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  • Lors d’un examen de santé global, le narrateur découvre sa stérilité. Lui, qui jusqu’ici avait multiplié les conquêtes féminines et les liaisons amoureuses sans trop se préoccuper de s’assurer une descendance reçoit cette nouvelle comme un choc. La stérilité lui est synonyme d’infirmité et...
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    Lors d’un examen de santé global, le narrateur découvre sa stérilité. Lui, qui jusqu’ici avait multiplié les conquêtes féminines et les liaisons amoureuses sans trop se préoccuper de s’assurer une descendance reçoit cette nouvelle comme un choc. La stérilité lui est synonyme d’infirmité et d’impuissance. Dès lors la paternité va devenir une obsession. Après avoir investigué auprès de ses anciennes compagnes, dont certaines ont été enceintes alors qu’ils étaient en couple, il s’avère qu’il n’est le géniteur d’aucun des enfants qu’elles ont mis au monde. L’adoption est alors son seul recours. L’Afrique, qu’il connait bien et qu’il aime profondément s’impose à lui et il confie son désarroi à un de ses amis togolais qui, heureuse coïncidence, connait une petite fille orpheline élevée par ses oncles. L’homme et l’enfant se rencontrent dans un misérable quartier de Lomé et le coup de foudre est apparemment réciproque Après deux ans de batailles juridiques en France et surtout au Togo, d’espoirs et de découragement, l’auteur obtient enfin la reconnaissance de paternité et le 17 juin 2011, le père et la fille posent enfin le pied ensemble sur le sol français.
    Si Olivier Poivre d’Arvor a rédigé ce témoignage, comme il l’affirme, pour redonner espoir aux hommes célibataires et stériles en désir de paternité, je crains que son parcours soit tellement atypique de part également sa notoriété que peu d’hommes se retrouvent dans ce récit.
    Le livre est évidemment très bien rédigé mais j’ai trouvé ennuyeux et superflu le catalogue des frasques sexuelles du narrateur et fastidieux à lire les moindres détails de toutes les formalités administratives. J’ai préféré les passages où s’expriment l’émotion des relations humaines et la beauté des paysages africains. Quelque chose me dérange dans la manière dont OPDA raconte la rencontre avec Amaal (ou Faiza ?) qui contrairement à ce qu’il affirme ressemble quand même très fort à un arrangement entre amis.

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  • CRITIQUE « le jour où j’ai rencontré ma fille »Olivier POIVRE D’ARVOR

    En un mot ce livre est passionnant ! J’ai été ravie de l’avoir lue !
    Belle écriture même si au départ on est un peu perdu dans des termes médicaux. Mais cela se comprend car l’auteur se lance dans une recherche sur sa...
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    CRITIQUE « le jour où j’ai rencontré ma fille »Olivier POIVRE D’ARVOR

    En un mot ce livre est passionnant ! J’ai été ravie de l’avoir lue !
    Belle écriture même si au départ on est un peu perdu dans des termes médicaux. Mais cela se comprend car l’auteur se lance dans une recherche sur sa stérilité. ET L’on sait qu’en médecine, on a coutume de rencontrer des termes difficiles à entendre ! Cela dit en passant, il s’agit d’un autoportrait, une histoire vécue.
    L’auteur, Olivier POIVRE D’ARVOR, quinquagénaire vit mal sa stérilité et nourrit un désir d’enfant. Il va tout naturellement en parler à un ami de la fac de philosophie, dont il enviait la liberté. Il le rejoint en Afrique, à Lomé. Amoureux de ce pays, il va adopter Amaal, une jeune africaine de neuf ans. Et c’est le départ d’une longue attente et celui d’investigations inimaginables ! L’adoption est loin d’être l’apanage des occidentaux quoiqu’on en dise, ils ne se rendent pas dans les pays émergents pour se ressourcer ! Oh que non ! L’adoption est beaucoup plus que cela ! Elle s’apparenterait davantage à une grande aventure voire à une solidarité humaine, manière de partager des valeurs et de vivre ensemble. Voilà de quelle manière on pourrait justifier leurs pérégrinations.
    L’adoption, histoire ô combien enrichissante reste toutefois ardue! Nous voilà embarqués dans les méandres de l’adoption. Elle est loin d’être une partie de plaisir ! Loin s’en faut ! L’auteur nous fait partager ses émotions. On est tantôt angoissé, inquiet comme lui car l’attente est très longue tantôt joyeux notamment quand sa fille l’appelle pour la première fois papa, c’est particulièrement émouvant ! L’adrénaline monte en nous également quand on apprend à l’auteur que sa requête est acceptée. Curieusement à ce moment -là, j’ai personnellement ressenti un grand soulagement.

    C’est un livre que j’ai lu en à peine deux jours tant il m’a pris au corps. En somme, ce livre reste un cheminement vers le bonheur. Quelle belle rencontre entre deux êtres que tout sépare !
    Saisissant, émouvant, ce livre l’est assurément. Je le concède. Nonobstant, il nous laisse un peu pantois car on aurait aimé que l’auteur fasse vivre davantage le personnage, sa fille, Amaal, je pense que quoiqu’on en dise l’adoption est bien examinée du côté du père mais pas assez explorée du côté de la fillette même si au détour d’une page elle rassure son père adoptif en lui disant qu’elle aime ! Cela reste un peu simpliste. D’aucuns auraient souhaité en savoir davantage sur la façon dont elle perçoit sa nouvelle vie en France…

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  • Critique d'une exploratrice de la rentrée littéraire.
    La quarantaine, ayant une vie très bien remplie à tous niveaux, mais sans réelles attaches sentimentales, Olivier découvre qu'il est stérile.
    Si le désir d'enfant n'était pas l'un de ses soucis majeurs, cette Vérité qu'on lui assène n'est...
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    Critique d'une exploratrice de la rentrée littéraire.
    La quarantaine, ayant une vie très bien remplie à tous niveaux, mais sans réelles attaches sentimentales, Olivier découvre qu'il est stérile.
    Si le désir d'enfant n'était pas l'un de ses soucis majeurs, cette Vérité qu'on lui assène n'est en fait que le commencement d'un long chemin de croix entre la recherche d'un éventuel rejeton laissé sur ses traces (non désiré, mais bon...), les examens médicaux pour déterminer le réel degré de stérilité et, petit à petit, l'adoption.
    Le jour où il débarque au Togo, dans cette Afrique qu'il adore, l'un de ses vieux amis lui fait rencontrer une petite fille de 6-7 ans, Amaal. Orpheline depuis peu de sa mère, morte du Sida, de père inconnu, elle est élevée par ses oncles dans un dénuement des plus complet. Dès leur première rencontre, leur reconnaissance père-fille/fille-père est immédiate, mais le chemin est encore long avant qu' Amaal puisse rejoindre Olivier en France...
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    Il me faudra attendre d'avoir dépassé la moitié du témoignage pour m'y retrouver réellement plongée, au moment où le narrateur rencontre sa future petite fille. Et à partir de ce moment-là, j'ai aimé ce livre qui nous donne à voir les difficultés d'adoption que peut rencontrer un homme connu pour sa vie un peu, dirons-nous, dissolue et, de plus, encore célibataire à son âge.
    Même si le style du narrateur est très agréable, la première partie du livre me semble un peu longue. En effet, nous n'avons qu'une envie : comme nous le dit le titre, nous intéresser "au jour où il a rencontré sa fille" et aux difficultés qui se sont ensuivies, et pas spécialement de découvrir en long et en large sa vie de célibataire endurci ni tous les examens médicaux qu'il a dû subir suite à la découverte de sa stérilité.
    J'aurais aimé me retrouver au coeur du sujet plus rapidement. Mis à part cela, un bon livre quand même.

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