Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Olivier Poivre D'Arvor

Olivier Poivre D'Arvor
Olivier Poivre d’Arvor a été directeur des instituts culturels d’Alexandrie, de Prague et de Londres. Il est aujourd’hui directeur de Cultures France au ministère des Affaires étrangères. Il a publié en septembre 2006 avec Patrick Poivre d’Arvor Disparaître chez Gallimard. Voir plus
Olivier Poivre d’Arvor a été directeur des instituts culturels d’Alexandrie, de Prague et de Londres. Il est aujourd’hui directeur de Cultures France au ministère des Affaires étrangères. Il a publié en septembre 2006 avec Patrick Poivre d’Arvor Disparaître chez Gallimard.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Olivier Poivre D'Arvor (3)

  • Rencontre avec Olivier Poivre d'Arvor au café littéraire d'Orange
    Rencontre avec Olivier Poivre d'Arvor

    Plébiscité par les Explorateurs de la rentrée cet été, Le Jour où j'ai rencontré ma fille d'Olivier Poivre d'Arvor (Grasset) fait partie de la sélection des dix romans de l'automne d'Orange. Une rencontre au Café littéraire a été consacrée à l'auteur qui revient sur les événements qui l'ont conduit à écrire ce livre, récit vrai et parcours miné d'un homme stérile,  mû par la volonté d'adopter un enfant. Reportage des meilleurs moments.

  • La Riposte de Karine Tuil,AVéronique Olmi, Christophe Ono-dit-Biot et Olivier Poivre d'Arvor
    La Riposte de Karine Tuil, Véronique Olmi, Christophe Ono-dit-Biot et Olivier Poivre d'Arvor

    Livres remarqués par les médias en cette rentrée littéraire, sur lecteurs.com , les Explorateurs les ont tout autant plébiscités. Aussi, Karine Tuil pour "L'invention de nos vies", Véronique Olmi pour "La nuit en vérité", Christophe Ono-dit-Biot pour "Plonger" et Olivier Poivre d'Arvor pour "Le jour où j'ai rencontré ma fille"sont tout à fait prêts à répondre à vos questions ou critiques sur leur livre.

  • La rentrée littéraire 2013 sur lecteurs.com ? La parole aux Explorateurs
    La rentrée littéraire c'est aussi sur lecteurs.com

    L’idée a germé en juin : pourquoi lecteurs.com, qui compte plus de 200 000 dévoreurs de livres avertis, n’aurait pas son mot à dire sur la rentrée qui s’annonçait ? L’enthousiasme aidant, épicé d’un petit grain de folie, l’aventure a commencé. D’abord, un appel à candidature a été lancé via le site et les réseaux sociaux, qui a vu des réponses fuser sur-le-champ. Il a fallu être impitoyable pour sélectionner 21 participants parmi les passionnés.

Avis sur cet auteur (8)

  • add_box
    Couverture du livre « Disparaître » de Olivier Poivre D'Arvor et Patrick Poivre D'Arvor aux éditions Feryane

    Sophie Wag sur Disparaître de Olivier Poivre D'Arvor - Patrick Poivre D'Arvor

    Un homme est dans le coma, il va mourir. A l'aide de nombreux flashbacks, on apprend qui il était...
    L'histoire de Laurence d'Arabie par les deux frères "Poivre d'Arvor"; une très belle surprise, car c'est bien écrit et bien documenté: j'ai adoré et j'ai dévoré le livre!

    Un homme est dans le coma, il va mourir. A l'aide de nombreux flashbacks, on apprend qui il était...
    L'histoire de Laurence d'Arabie par les deux frères "Poivre d'Arvor"; une très belle surprise, car c'est bien écrit et bien documenté: j'ai adoré et j'ai dévoré le livre!

  • add_box
    Couverture du livre « L'amour à trois » de Olivier Poivre D'Arvor aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Henri-Charles Dahlem sur L'amour à trois de Olivier Poivre D'Arvor

    Dans «La femme de trente ans» Honoré de Balzac affirme qu’« un premier amour ne se remplace jamais ». Olivier Poivre d’Arvor va en faire une nouvelle démonstration dans son nouvel opus qui tient à la fois du classique roman d’initiation, du récit de voyage et de mémoires incomplètes. Car le...
    Voir plus

    Dans «La femme de trente ans» Honoré de Balzac affirme qu’« un premier amour ne se remplace jamais ». Olivier Poivre d’Arvor va en faire une nouvelle démonstration dans son nouvel opus qui tient à la fois du classique roman d’initiation, du récit de voyage et de mémoires incomplètes. Car le narrateur en fait l’aveu dès la première page : il est victime d'amnésie antérograde. Une maladie qui « a cela de bon qu'elle économise bien des tracas. Du jour de l'accident qui l'a provoquée, on ne fabrique plus aucun souvenir. Arrivé a un certain moment de la vie, c'est parfois préférable. »
    En prenant l’avion pour la Guyane française, Léo Socrates va pourtant essayer de se souvenir et de comprendre comment il en est arrivé là, tout en étant incapable de faire le lien entre l’enveloppe et la réalité matérielle d’un être. «Comme si le passé était irrévocablement remisé, sans être relié à un quotidien qui semblait s’effacer à mesure qu’il s’écrivait.»
    S’il entreprend ce voyage périlleux, c‘est qu’il lui offre sans doute une dernière chance de retrouver son ami Frédéric, perdu de vue depuis de longues années.
    Car Léo a choisi une carrière diplomatique durant laquelle il aura beaucoup voyagé avant de terminer sa carrière en tant que responsable des archives diplomatiques sur le site de La Courneuve. C’est à ce titre qu’il est invité par ses collègues ultramarins. Une occasion presque inespérée, même s’il ne sait pas vraiment où s’est installé son ami.
    Après les obligations professionnelles, il part dans la forêt amazonienne pour annoncer à Frédéric la mort d’Hélène Sudre, sa prof de philo. Mais surtout son premier amour, leur premier amour. L’annonce de décès parue dans Le Monde «avait tout déclenché, rendu l’atmosphère irrespirable à la maison», même si son épouse Judith avait entendu pour la première parler d’Hélène à ce moment.
    Il aurait fallu lui expliquer ce qui s’était passé en juillet 1974, alors que Léo venait d’avoir son bac avec un 19,5/20 en philo. Qu’il le devait en grande partie à sa prof, qu’elle avait accepté de fêter ce succès avec lui et que l’histoire s’était poursuivie dans son lit. L’époque post-soixante-huitarde, l’amour libre et cet air de liberté qui flottait dans l’air.
    Hélène couche avec son jeune élève, mais aussi avec un collègue, le fameux Alban Mettel, grand spécialiste de Proust. Elle accepte aussi d’héberger Frédéric avant qu’il ne puisse réaliser son grand rêve et partir à l’autre bout du monde.
    On sent presque inéluctable la liaison avec cet autre jeune homme, cet amour à trois. Seulement l’insouciance de ces jours heureux va disparaître quand Hélène annonce qu’elle est enceinte. Mais les jeunes hommes sont-ils prêts à la gravité ? Quelle chemin va dès lors prendre leur existence ? Grâce à la construction choisie par Olivier Poivre d’Arvor, on s’engage dans un vrai suspense…
    Terminons cette chronique comme nous l’avons commencée, par une citation. Dans «Les caractères» La Bruyère nous rappelle qu’ « on n'aime bien qu'une seule fois, c'est la première ; les amours qui suivent sont moins involontaires. »
    http://urlz.fr/310O

  • add_box
    Couverture du livre « Le jour où j'ai rencontré ma fille » de Olivier Poivre D'Arvor aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Laure Gravier sur Le jour où j'ai rencontré ma fille de Olivier Poivre D'Arvor

    Il aura attendu quatre ans pour publier son histoire, leur histoire. Furtivement, la concomitance entre la réforme du mariage pour tous et publication du livre traverse l’esprit : maturation ou opportunisme ? Fidèle à son rythme d’un roman par an (à l’exception de 2012, année sèche ?),...
    Voir plus

    Il aura attendu quatre ans pour publier son histoire, leur histoire. Furtivement, la concomitance entre la réforme du mariage pour tous et publication du livre traverse l’esprit : maturation ou opportunisme ? Fidèle à son rythme d’un roman par an (à l’exception de 2012, année sèche ?), Olivier Poivre d’Arvor publie cette année le récit de l’adoption de sa fille la petite Amaal : –, « née à Lomé, au Togo, le 24 avril 2002 ». Le roman s’ouvre sur un Olivier Poivre d’Arvor, la peur au ventre, guidant sa petite fille par la main à travers tous les contrôles de l’aéroport de Roissy et se clôt sur l’imagine d’Epinal rassurante du bon père de famille qui avant d’aller se coucher, jette un œil attendri sur sa progéniture endormie. Tout est bien qui finit bien… après l’odyssée de cette adoption. Car du courage et de la persévérance il en aura fallu à Olivier Poivre d’Arvor. Des années de tracasseries administratives, d’allers-retours entre Paris et l’Afrique, entièrement dédiés à l’édification d’un lien de paternité, rendu ténu par la distance et maintes fois menacé par les obstacles qui se sont sans cesse dressés sur leur parcours.
    Le décor exotique était planté, les récents débats sur la famille avaient attisé l’intérêt du lectorat à coup sûr. Peut-être avions-nous nourri trop d’attentes ? Toujours est-il que le récit est celui d’une rencontre manquée. Le jour où j’ai rencontré ma fille promettait de faire entendre la voix d’un père. C’est celle d’un homme qui résonne… seul(e).. Loin d’un témoignage sur l’éclosion du désir de paternité, le récit se transforme en un bilan narcissique et complaisant, centré sur la personne d’un homme qui croyait avoir réussi sa vie mais a toujours éprouvé le manque. Se dessine alors, en lieu et place de l’impétrant à la paternité, l’ombre chinoise d’un diplomate qui sa vie durant s’est rêvé Don Juan, a atteint la notoriété parisienne à laquelle il aspirait, puis lassé du tourbillon des corps diplomatiques et du tout petit-monde de la diplomatie culturelle, fait le bilan de sa vie et de ses envies. Après les voyages, la notoriété, les femmes, les livres, une crise de la quarantaine teintée de l’exotisme de brousse …. que reste-t-il? La découverte de sa propre finitude, le vertige de sa propre stérilité. Le récit illustre la blessure narcissique consécutive à la découverte de sa stérilité et le fracas soudain du sentiment de toute-puissance vite compensé une nouvelle fuite en avant, la course à l’adoption. Tout y passe, les bras des femmes qui l’ont consolé, les bilans médicaux circonstanciés - l’une des vertus du livre est sans doute d’offrir, à travers le labyrinthe des laboratoires d’analyses et autre cliniques, un coup d’œil à ce qui attend les candidats à la paternité qui se découvriraient stériles…
    Ce qui dérange dans ce livre, au-delà des scenarii les plus scabreux dans lesquels l’auteur confie son délire de recourir à ses proches et ses relations plus ou moins bancales pour procréer à sa place et lui laisser adopter seul leur enfant, c’est qu’il ne décrypte du curieux désir de paternité. L’auteur ne décrit pas l’envie ni les motivations qui sont les siennes pour être père. On bascule diversement dans la blessure narcissique et son marathon à l’adoption, son obsession, d’avoir lui aussi, comme tout le monde, un enfant à soi et pour soi à défaut de l’avoir de soi. Désir de famille ou désir de possession... Le jour où j’ai rencontré ma fille ne fait que sonder les tréfonds de l’obsession individuelle et individualiste. Ce n’est qu’une fois le roman refermé que l’esprit du lecteur à nouveau libre de vagabonder se pose enfin la vraie question, aussi dérangeante que fondamentale, celle que le roman a complètement éludée et escamotée : Pourquoi désire-t-on un enfant dans le fond? Simple effet collatéral qu’on aurait aimé trouver au cœur de ces quelques centaines de pages... Dommage !

  • add_box
    Couverture du livre « Le jour où j'ai rencontré ma fille » de Olivier Poivre D'Arvor aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Christophe85 sur Le jour où j'ai rencontré ma fille de Olivier Poivre D'Arvor

    Olivier Poivre d'Arvor a publié plusieurs essais et romans, dont, chez Grasset, "Le Voyage du fils" (2008). Diplomate, spécialiste des échanges culturels internationaux, il est depuis 2010 le directeur de France Culture.

    Le livre d'Olivier Poivre d'Arvor (OPPA), directeur de France Culture,...
    Voir plus

    Olivier Poivre d'Arvor a publié plusieurs essais et romans, dont, chez Grasset, "Le Voyage du fils" (2008). Diplomate, spécialiste des échanges culturels internationaux, il est depuis 2010 le directeur de France Culture.

    Le livre d'Olivier Poivre d'Arvor (OPPA), directeur de France Culture, est selon moi un acte de courage car coucher sur papier des choses concernant son intimité d'homme (ici la stérilité) et son désir d'enfant (l'adoption) ne sont pas faciles. Ce sont des problèmes intimes, très personnels qui touchent l’homme dans sa chair.
    L'auteur ose donc le dire et nous raconte avec une déroutante sincérité dans "Le jour où..." son parcours du combattant qui dura 2 longues années : les nombreuses étapes et examens médicaux (masturbation pour le spermogramme, rendez-vous avec les spécialistes), le calvaire administratif, les multiples allers-retours Lomé-Paris...
    Certes OPPA veut un enfant, mais seul, loin du modèle papa-maman/couple. C'est la rencontre entre le désir d'enfant d'un quadra stérile et le besoin de filiation d'Amaal, une fillette togolaise de 7 ans (rencontrée par l'entremise de Pierre un vieil ami d'OPPA). Malgré des étapes douloureuses et humiliantes, l’aventure humaine d'OPPA nous ait raconté avec humour et tendresse.

    À lire du même auteur : "Le voyage du fils" (Grasset)