Les Carnets de l’édition vous font découvrir les secrets de fabrication des prestigieux livres de La Pléiade.
Les Carnets de l’édition vous font découvrir les secrets de fabrication des prestigieux livres de La Pléiade. Suivez-nous, nous nous sommes immergés dans un lieu au savoir-faire d’exception : les ateliers Babouot. Nous avons suivi les coulisses...
Les Carnets de l’édition vous font découvrir les secrets de fabrication des prestigieux livres de La Pléiade.
La quête identitaire nourrit les interrogations des penseurs et philosophes depuis toujours et donne aux écrivains une matière malléable à l'infini, terreau de formidables romans, récits et réflexions. Résumé en dix titres d'un vaste débat.
Court récit en sept parties divisées elles-mêmes en petits paragraphes. Alain est fasciné par le nombril des jeunes femmes. Charles obnubilé par Staline. Caliban et Ramon se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer incurable. Autant de personnages masculins, peu caractérisés, et des femmes réduites à leur nombrils, évoquées comme conquête, à séduire. Marionnettes actionnées par l’auteur pour illustrer « une époque qui est comique parce qu’elle a perdu tout sens de l’humour ». On y disserte à coups de sentences définitives ou d’histoires cocasses mises dans la bouche de Staline, Khrouchtchev... mauvaises blagues d’une époque révolue.
Curieux roman qui dérive souvent vers l’essai, une succession d’impressions vagues, des sentiments du moment, sur le ton d’évidences qu’il n’est pas nécessaire d’argumenter – logique puisque rien n’a d’importance...
Pourtant l’autobiographie n’est pas loin, ce qui eu mieux valu. Si Milan Kundera est un auteur très secret sur sa vie personnelle, transparaît en quelques passages les fêlures familiales. Il y est question d’une mère trop tôt absente (on trouve facilement des renseignements sur son père mais rien concernant sa mère). J’ai trouvé ces passages là intéressants, dommage qu’ils soient rares et disséminés dans un ensemble décousu.
Un livre que je trouve bien sombre et inquiétant. Le non sens est pratique car il n’a pas à être argumenté, notre époque n'est pas avare de ce type de pensée... Pour ma part j’y ai vu, une fois de plus, mis en avant l’absurdité d’un angélisme passé de mode, de droits de l’homme nuls et non avenus, l’affirmation que tout se vaut et que se moquer de tout est la solution pour conserver sa bonne humeur, seul horizon encore atteignable... Un nihilisme qui m'a plutôt affligé alors que j'aime rire... d'autant plus qu'aucun rappel du contexte de l'oeuvre de Kundera n'est présent ici...
L’avez-vous lu ? Quel est votre avis ?
Quel titre magnifique et plein de promesses !
Traduit du Tchèque par François Kérel.
Dès les premières pages, Milan Kundera nous emporte avec lui dans ses réflexions philosophiques sur la dichotomie entre la légèreté et la pesanteur. Pour étayer son propos, il nous raconte, de différents points de vue, le destin de deux « couples ». Tomas, qui est la première voix de ce roman, est un coureur invétéré, qui multiplie les conquêtes féminines en refusant toute contrainte. Il cède pourtant à Tereza, qui réussit à venir s’installer chez lui et souffre de ses infidélités. Voilà pour la pesanteur. Puis on rencontre Sabina, maîtresse en titre de Tomas, qui incarne la légèreté parce qu’elle vit librement et donc trahit; tout d’abord ses origines, puis son amant Franz, pensant que cette légèreté lui apportera l’épanouissement promis.
Mais cette légèreté ne serait-elle pas finalement un fardeau, et la pesanteur un accomplissement ?
A de nombreux moments de ce roman atypique, qui prend pour toile de fond l’invasion Russe de la Tchécoslovaquie en 1968, l’auteur égrène les chapitres comme autant de pensées philosophiques. Sur le fait que nous ne puissions jamais savoir si nous prenons les bonnes décisions, car nous n’avons qu’une vie et aucun point de comparaison; sur les responsabilités collectives et individuelles lors des guerres, sur la vie, l’amour, la trahison, le sacrifice… et sur le kitch !
L’écriture de Milan Kundera est profonde et cynique, avec un style léger et une prose poétique. La fluidité de la lecture permet d’accéder à toutes les pensées de l’auteur avec simplicité, et ce malgré la complexité des sujets abordés. C’est une belle expérience philosophique.
Ce livre m'a été offert à noël. En déballant mon cadeau, la personne qui me l'a offert me dit : je t'offre ce livre car c'est mon livre préféré de tous les temps ! J'adore ça !!! Il ne pouvait pas me faire de plus beau cadeau ... J'ai donc décidé qu'il serait mon premier livre de 2023. Pendant la lecture, j'ai très vite compris pourquoi ce livre lui a tant plu ... Pour Kundera (ainsi que pour cette personne) tout dans la vie doit avoir une explication ! On se décortique les méninges, on cherche et on finit par trouver l'explication même si ça peut paraître farfelu pour les autres ... Je donne un exemple grossier mais concret : ce matin j'ai mis un seul sucre dans mon café alors que les autres jours, j'en mets deux. Mais pourquoi ? ça doit être à cause de mon rêve de la nuit dernière. J'ai rêvé que je courrais dans un champ de betterave !!! Mon subconscient me reproche d'avoir pietiné toute cette matière et inconsciemment je diminue ma consommation de sucre !
Bon ok je n'ai pas le talent de Kundera (on est d'accord ! ) mais le but y est !
Perso, il y a très longtemps que je me fiche de trouver des explications à tout !! ça m'empoisonne la vie et sincèrement c'est une perte de temps inconsidérable !
Je suis très contente d'avoir lu ce livre et j'ai compris le talent qui s'y dégage ainsi que le pourquoi de tant de 5,4 étoiles mais le nombre de fois où j'ai levé les yeux au ciel en me demandant pourquoi faut il trouver un sens à cette chose ou à cet acte ou encore à ce sentiment ne m'a pas permis d'apprécier cette lecture à sa juste valeur. C'est tellement à l'opposé de moi ! Voilà, encore une fois, je ne suis pas d'accord avec la majorité des lecteurs mais je comprends la grandeur qu'ils lui trouvent !
Milan Kundera, c'est ma récompense.
Que je vous explique.
Après un temps plus ou moins long de découvertes, de services presse, d'auteurs inconnus..., je m'octroie une valeur sûre, une friandise, un opéra, un tour de magie ou de manège... appelez-le comme vous voudrez.
L'ignorance.
Irena est Tchèque, exilée en France.
Josef est Tchèque, exilée au Danemark.
Tous deux reviennent à Prague pour un court séjour, après avoir fui le régime communiste. Un séjour qui va remettre pas mal de choses en perspective pour eux, notamment leur condition d'immigrés.
C'est un livre sur la nostalgie. En espagnol, la racine de nostalgie est souffrance.
La souffrance de ne pas savoir ce que devient l'autre, ou son pays, sa ville natale. Nostalgie de ce qui aurait pu être et ne deviendra jamais.
C'est un livre sur l'exil, et sur les racines bien sûr.
Et comme d'habitude, avec Monsieur Kundera, on se laisse porter par cette écriture si belle, si musicale. Pas un détail qui ne romp le rythme, dénote ou denature.
Même les occasions de digressions philosophiques sont un régal de littérature.
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