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La fête de l'insignifiance

Couverture du livre « La fête de l'insignifiance » de Milan Kundera aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070466146
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique... Voir plus

Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu tout sens de l'humour.

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Avis (4)

  • Court récit en sept parties divisées elles-mêmes en petits paragraphes. Alain est fasciné par le nombril des jeunes femmes. Charles obnubilé par Staline. Caliban et Ramon se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer...
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    Court récit en sept parties divisées elles-mêmes en petits paragraphes. Alain est fasciné par le nombril des jeunes femmes. Charles obnubilé par Staline. Caliban et Ramon se retrouvent au cocktail d'anniversaire de D'Ardelo, un ancien collègue de Ramon, qui feint d'être atteint d'un cancer incurable. Autant de personnages masculins, peu caractérisés, et des femmes réduites à leur nombrils, évoquées comme conquête, à séduire. Marionnettes actionnées par l’auteur pour illustrer « une époque qui est comique parce qu’elle a perdu tout sens de l’humour ». On y disserte à coups de sentences définitives ou d’histoires cocasses mises dans la bouche de Staline, Khrouchtchev... mauvaises blagues d’une époque révolue.

    Curieux roman qui dérive souvent vers l’essai, une succession d’impressions vagues, des sentiments du moment, sur le ton d’évidences qu’il n’est pas nécessaire d’argumenter – logique puisque rien n’a d’importance...

    Pourtant l’autobiographie n’est pas loin, ce qui eu mieux valu. Si Milan Kundera est un auteur très secret sur sa vie personnelle, transparaît en quelques passages les fêlures familiales. Il y est question d’une mère trop tôt absente (on trouve facilement des renseignements sur son père mais rien concernant sa mère). J’ai trouvé ces passages là intéressants, dommage qu’ils soient rares et disséminés dans un ensemble décousu.

    Un livre que je trouve bien sombre et inquiétant. Le non sens est pratique car il n’a pas à être argumenté, notre époque n'est pas avare de ce type de pensée... Pour ma part j’y ai vu, une fois de plus, mis en avant l’absurdité d’un angélisme passé de mode, de droits de l’homme nuls et non avenus, l’affirmation que tout se vaut et que se moquer de tout est la solution pour conserver sa bonne humeur, seul horizon encore atteignable... Un nihilisme qui m'a plutôt affligé alors que j'aime rire... d'autant plus qu'aucun rappel du contexte de l'oeuvre de Kundera n'est présent ici...

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  • Un livre court composé de 125 pages, hélas quelle ne fut pas ma déception … Après avoir refermé ce petit livre je me suis interrogée sur le but de l’auteur … Je pense que je suis complètement passée à côté de ce roman ou alors je fais peut-être partie de ces fameuses personnes qui ont perdu tout...
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    Un livre court composé de 125 pages, hélas quelle ne fut pas ma déception … Après avoir refermé ce petit livre je me suis interrogée sur le but de l’auteur … Je pense que je suis complètement passée à côté de ce roman ou alors je fais peut-être partie de ces fameuses personnes qui ont perdu tout sens de l’humour…

    Quatre hommes, quatre héros, comme le décrit Milan Kundera, qui se croisent et s’entrecroisent par leur lien d’amitié.
    Et puis autour de cela tourne une histoire liée à Staline, qui passionne Alain, Charles et Ramon.
    Une histoire de vingt-quatre perdrix qu’il aime raconter à ses hommes proches du pouvoir, et que ces hommes s’empressent de critiquer une fois qu’ils sont à la pissotière car selon Charles, ils ne comprennent pas son humour.
    Mais aussi, cette autre histoire de Staline qui malmène Kalinine (un homme qui a des fuites urinaires dû à un problème de prostate) et qui se délecte de prendre son temps lorsqu'il parle afin qu’il finisse par s’uriner dessus. Et pourtant Staline a, selon les trois amis, une affection particulière pour lui puisqu’il a donné son nom à une ville Kalininegrad sous prétexte qu’il a souffert par amour pour lui et lui a témoigné sa fidélité.

    Un roman (d’ailleurs en est-ce un ?) difficile à retranscrire tant il a été flou pour moi… On ne peut pas dire que je me suis ennuyée, l’écriture est élégante, certaines phrases m’ont d’ailleurs marquées ; les références historiques et philosophiques sont très plaisantes et bien amenées mais voilà je n’ai pas vibré. Et on ne peut pas non plus reprocher à Kundera de vouloir nous faire rire ou sourire à travers des thématiques profondes et existentielles telles que notre monde contemporain, la faiblesse, la vanité et surtout l’existence. Néanmoins je n’ai pas été transportée là où l’auteur souhaitait emmener le lecteur. Je n’ai trouvé aucun sujet pour lequel rire mais peut-être suis-je trop éloignée de ce type d’humour …
    http://livresselitteraire.blogspot.fr/2016/02/la-fete-de-linsignifiance-milan-kundera.html

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  • Bouffonnerie insignifiante des temps modernes, dans laquelle l'auteur brocarde ses lecteurs - bien plus que le mal du siècle -, sous couvert d'une sottie (pour reprendre ce terme usé et abusé par tant de critiques !) étirée jusqu'à l'absurde.
    D'aucuns sots l'y laisseront au mieux leur argent,...
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    Bouffonnerie insignifiante des temps modernes, dans laquelle l'auteur brocarde ses lecteurs - bien plus que le mal du siècle -, sous couvert d'une sottie (pour reprendre ce terme usé et abusé par tant de critiques !) étirée jusqu'à l'absurde.
    D'aucuns sots l'y laisseront au mieux leur argent, au pire leur temps.
    A réserver au cénacle des lecteurs avertis.

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  • Voilà un auteur de La Pléiade qui se manifeste de son vivant,c'est rare,mais quelle chance!
    Quatre personnages se retrouvent dans un cocktail d'anniversaire,et là, l'un deux,faux malade en phase terminale fête"sa naissance si lointaine et sa mort si proche".
    Depuis ses débuts Kundera fait rire...
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    Voilà un auteur de La Pléiade qui se manifeste de son vivant,c'est rare,mais quelle chance!
    Quatre personnages se retrouvent dans un cocktail d'anniversaire,et là, l'un deux,faux malade en phase terminale fête"sa naissance si lointaine et sa mort si proche".
    Depuis ses débuts Kundera fait rire de ses plaisanteries parfois douteuses avec quelques secondes de retard;ce dernier roman ressemble à une farce,il est très court,mais vraiment bon,le vrai sujet est la solitude des vieux artistes.Si l'insignifiance est une fête,la bêtise universelle,la jeunesse amnésique,le refuge du romancier c'est d'écrire de beaux textes.
    Il est certain que chaque partie du livre fait référence à un des romans de l'auteur,au lecteur de se souvenir ou de s'y coller!

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