À partir du XVIIIe siècle, en Occident, la relation entre l'art et le religieux se modifie profondément. C'est dans ce paysage des croyances bouleversées que naît l'art moderne. Pourtant la crise religieuse ne signifie pas la disparition du questionnement métaphysique. Cet ouvrage montre que de Kandinsky à Picasso, de Barnett Newman à Bill Viola, une partie de l'art moderne s'est inventée à partir de ces préoccupations. Composé d'une centaine de textes synthétiques éclairant artistes, oeuvres ou courants, Traces du sacré est conçu comme une encyclopédie des rapports entre l'art et la spiritualité au xxe siècle.
Une approche chronologique en trois étapes (de la fin du xixe siècle aux années 1930, fin de la Deuxième Guerre mondiale puis actualité contemporaine) a vocation à décrire le contexte intellectuel, historique, sociologique de ces trois grandes périodes.
Cet ouvrage explore les significations de la rémanence du sacré pendant tout le siècle et montre que cette clef indispensable pour la compréhension de l'histoire de l'art moderne continue de participer à l'invention des formes contemporaines.
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