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Zelba

Zelba

Wiebke Petersen, alias Zelba, est née en ex-RFA en 1973.
Avant de devenir illustratrice, elle est championne de monde junior d’aviron (en deux sans barreur).
En 1999, elle intègre l’agence berlinoise « Hirschpool ».
Depuis 2006, elle publie des bandes dessinées aux éditions Jarjille et Marabulles av...

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Wiebke Petersen, alias Zelba, est née en ex-RFA en 1973.
Avant de devenir illustratrice, elle est championne de monde junior d’aviron (en deux sans barreur).
En 1999, elle intègre l’agence berlinoise « Hirschpool ».
Depuis 2006, elle publie des bandes dessinées aux éditions Jarjille et Marabulles avant de rejoindre Futuropolis.

Photo © Alain Bujak

Articles en lien avec Zelba (1)

Avis sur cet auteur (21)

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    Couverture du livre « Le grand incident » de Zelba aux éditions Futuropolis

    Minouchka_books sur Le grand incident de Zelba

    Une BD qui porte la voix de celles que l'on entend pas, ici les représentations de nu des figures féminines au musée du Louvre. Quand ces dernières décident de se mettre en grève et de disparaitre pour qu'enfin on les respectent, c'est tout le musée qui est sans dessus dessous et qui doit se...
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    Une BD qui porte la voix de celles que l'on entend pas, ici les représentations de nu des figures féminines au musée du Louvre. Quand ces dernières décident de se mettre en grève et de disparaitre pour qu'enfin on les respectent, c'est tout le musée qui est sans dessus dessous et qui doit se réinventer.
    Cette lecture très féministe redonne une voix à la figure féminine dans l'art et surtout montre la différence de perception de la nudité qu'elle soit féminine ou masculine. L'auteur et dessinateur Zelba montre qu'avec quelques coups de crayons et une prose plutôt recherchée, on peut redonner un sens et un pouvoir aux figures habituellement délaissées. Un pari osé mais qui fonctionne plutôt bien !

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    Couverture du livre « Le grand incident » de Zelba aux éditions Futuropolis

    Pascal TOURRES sur Le grand incident de Zelba

    La résistance s’organise au musée du Louvre où des femmes nues exposées (sculpture et peinture) décident de ne plus se laisser voire pour protester contre les comportements et le manque de respect. Il y a le feu : débandade et panique vont obliger à prendre des mesures décalées, radicales. La...
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    La résistance s’organise au musée du Louvre où des femmes nues exposées (sculpture et peinture) décident de ne plus se laisser voire pour protester contre les comportements et le manque de respect. Il y a le feu : débandade et panique vont obliger à prendre des mesures décalées, radicales. La nudité va s’imposer comme la solution dans un premier temps pour les visiteurs hommes et finalement pour une réelle égalité des sexes, à tous les visiteurs, promeneurs, responsables du Louvre.

    Zelba prop(ose) un « chamboule tout » brillant avec l’histoire qu’elle nous offre, et des choix graphiques (et de coloration) qui sont dans la tonalité du récit.

    Le consensus des lecteurs qui se dessine sur l’intérêt et le plaisir de lire cette BD est à saluer d’autant que Zelba sait mettre le doigt là où il faut pour titiller certaines conceptions ou habitudes.

    PS : au fait … pourquoi ce sont souvent les femmes qui sont nues dans les tableaux ? Réponse de Bonnard (Pierre) dans le très bon film qui arrive sur les écrans de cinéma (« Bonnard, Pierre et Marthe ») : parce que les femmes ne peignent pas (nous sommes au début du XX ème siècle) et que ce sont les hommes qui peignent … (pas tout à fait vrai ; mais assez représentatif !).
    Un film qui donne aussi un souffle de liberté créative dans des rapports affectifs puissants, même si compliqués.

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    Couverture du livre « Le grand incident » de Zelba aux éditions Futuropolis

    Johanna Karniewicz sur Le grand incident de Zelba

    Une fable sous forme de BD qui puise ses sources dans le réel

    Les visiteurs font la file devant le musée du Louvre, mais depuis peu, pour pouvoir y rentrer, les règles ont changé. En réponse aux œuvres et statues féminines dénudées, une étrange solution a été trouvée. Elle est loin d'être au...
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    Une fable sous forme de BD qui puise ses sources dans le réel

    Les visiteurs font la file devant le musée du Louvre, mais depuis peu, pour pouvoir y rentrer, les règles ont changé. En réponse aux œuvres et statues féminines dénudées, une étrange solution a été trouvée. Elle est loin d'être au goût de tout le monde.

    J'ai passé un très bon moment avec cette bande dessinée qui mêle humour, histoire de l'art et féminisme ! Je pense que c'est un cadeau idéal pour quelqu'un qui apprécie ces trois points.

    L'autrice présente cette histoire comme un conte "fantasticomique" et c'est ce qui peut surprendre au départ car certaines situations dépassent toute vraisemblance... Mais des personnages hauts en couleur, un sujet qui nous touche toutes et tous (le regard des hommes sur le corps des femmes) et des informations passionnantes sur de grandes œuvres du Louvre font que j'ai été conquise !

    Cela me donne envie d'aller me promener du côté du Louvre et d'observer certaines œuvres avec complicité maintenant qu'elles m'ont livré un petit bout de leur historique !

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    Couverture du livre « Le grand incident » de Zelba aux éditions Futuropolis

    Domi Mots sur Le grand incident de Zelba

    Premières pages. Le Louvre. De sexe féminin, c’est comme d’habitude. En revanche, de sexe masculin… Vous vous déshabillez entièrement. Et la visite se fera dans cette tenue…
    Effet de surprise réussi, la curiosité prend le relais.

    Dans une classe, trois lycéens se permettent des gestes et...
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    Premières pages. Le Louvre. De sexe féminin, c’est comme d’habitude. En revanche, de sexe masculin… Vous vous déshabillez entièrement. Et la visite se fera dans cette tenue…
    Effet de surprise réussi, la curiosité prend le relais.

    Dans une classe, trois lycéens se permettent des gestes et des propos déplacés envers les nus féminins. Comme par hasard, ils s’appellent Dovadeau (allusion à Davodeau ?), Berberion ( Berberian ?) et Burieux (Durieux ?)…

    Toujours le sourire, mais on sent que le propos est grave : la question du corps de la femme, exposé et soumis aux regards et aux dérapages.
    C’en est trop pour les statues qui se révoltent. Car en l’absence du public, elles échangent entre elles. Térésa, la femme de ménage, les chouchoutent depuis plus de 30 ans. Elle les connait, dialogue avec elles, les dispute quelquefois, surtout les nus masculins, bien misogynes : « Vous ramenez tout à votre kiki rikiki »
    Elle comprend aussitôt la gravité de la situation et tente d’alerter la Direction.

    Une drôle de direction ! Les jumeaux Darlin, le frère et la sœur, Charles et Charline. C’est la famille « nez pointu ». Ils changent les rôles quand c’est nécessaire, car l’une sait bien communiquer, l’autre sait bien commander.
    Ils virent Térésa mais s’aperçoivent le lendemain que les statues sont devenues transparentes, les personnages féminins et nus des tableaux, également…
    Que faire ?
    Comment dissimuler ce « grand incident », comment le résoudre ?
    Scenario très original et bien mené.

    Les personnages sont bien campés et crédibles, même s’ils sont caricaturaux. pour bien faire passer le message. Cela convient parfaitement à la tonalité du récit.
    Une mention spéciale pour Térésa, personnage à la fois direct, tendre et simple. Et pourtant, c’est elle qui pose le bon diagnostic.

    Le graphisme est surprenant, dominantes roses, grises et bleues, absence de cases. Elle indique la liberté et la fantaisie du récit : cela peut déborder de tous les côtés, à n’importe quel moment.
    Le trait est esquissé en quelques coups de crayon, il met surtout en valeur l’expression du personnage. Les décors du Louvre, des rues de Paris, des troquets sont eux aussi, esquissés, mais en même excessivement justes. La reconnaissance est immédiate.
    Ce que j’ai trouvé le plus intéressant, c’est le contraste entre les vivants et les statues : tous les protagonistes sont moches, et les statues sont belles et davantage valorisées par les traits bleus.

    Une alchimie très réussie d’humour, de poésie, de fantaisie et de sérieux. Quels regards sur le corps des femmes, à travers les statues exposées ?
    C’est aussi une réflexion à propos de l’art : pourquoi les femmes représentées sont aussi souvent nues, offertes, soumises ?

    Zelba y répond en partie via Charline : « le grand incident nous a permis de remédier à cela, d’aborder la nudité autrement, renverser les schémas connus. »

    Originalité, réflexion et humour.
    Une réussite !
    Roman graphique savouré dans le cadre du Jury Fnac / France inter.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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