Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Anku, divorcée, vit seule avec son fils. Elle donne tout son temps à son art : la poterie. L'annonce des fiançailles de sa sœur ainée, jusqu'alors célibataire endurcie va la perturber d'autant que la vie va y mettre son grain de sel.
Ce livre est le premier d'une série de cinq qu'il me tarde découvrir car j'aime beaucoup la sensation que le temps s'est arrêté. L'écriture y est d'une grande douceur mais une grande précision dans le choix des mots. L'auteur, avec peu de mots, parvient à dire plein de choses.
Il se dégage de ce roman une forme de plénitude, d'empathie au point d'avoir la sensation d'être aux côtés de Anku et de partager tous ces moments avec sa famille. J'ai apprécié la sérénité qui s'en dégage et ce malgré les coups de la vie.
C'est un livre qu'on ne lâche plus une fois ouvert.
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/suzuran-aki-shimazaki.html
Kyôko est le stéréotype de la secrétaire de direction idéale .
Employée dans une affaire de cosmétiques à dimension internationale, elle est intelligente, efficace, élégante et aime le luxe. Très consciente de son potentiel de séduction, elle reste fermement attachée au célibat en dépit du désir de sa famille de la voir se marier . Séductrice impénitente, elle enchaîne les liaisons amoureuses .
Une femme libre, quoi, de celles qu'on trouve dans les sitcom ou les romans de gare !
Une écriture sèche, faite de phrases courtes, juxtaposées .
Vous l'avez deviné, j'ai été déçue par cet ouvrage .
C'est un roman surprenant dans le catalogue d'Actes Sud qui nous a habitués à des oeuvres plus consistantes et plus profondes et qui a déjà publié près de 20 ouvrages d'Aki Shimazaki , présentés par cycles sous un titre global.
Je crois qu'il faut juger NO-NO-YURI comme étant un élément d'un tout, le cycle de UNE CLOCHETTE SANS BATTANT consacré à la famille Niré :
- d'abord en 2020 à Anzu, fille cadette, dans SUZURAN,
- puis en 2021, à la mère atteinte d'Alzeimer dans SEMI,
- en 2022 à Kyôko, fille ainée dans NO-NO-Yuri,
-enfin en 2023 à Nobuki , un frère dans NIRE
J'avais attribué 5 étoiles à SEMI, j'en attribue seulement la moitié à NO-NO-YURI, il me reste à découvrir les 2 autres romans pour pouvoir émettre un jugement d'ensemble .
Dans le cadre d'un challenge solidaire, je découvre alors l'écrivaine Aki Shimazaki, japonaise et vivant maintenant au Canada, spécialiste des pentalogies.
Très court roman (1/5), Mitsuba, de sa seconde pentalogie « Au coeur du Yamato ». L'histoire de Takashi, employé modèle dans une puissante mais très respectée compagnie d'import-export à Tokyo, tombant amoureux de la jeune réceptionniste, Yûko.
Amour impossible, mariage arrangé, sacrifice au travail, Aki Shimazaki dépeint le Japon des années 70/80, impitoyable et rétrograde.
Belle plume avec la démarche authentique de l'écrivaine, de faire le choix d'écrire en français et ne garder que quelques mots "intraduisibles" en japonais. le premier tome nous donne évidemment envie de continuer, malgré quelques réserves sur la bonhomie du personnage principal.
Voici le quatrième tome de la dernière pentalogie de l'auteure intitulée "Une clochette sans battant".
Nous retrouvons la famille Niré et plus particulièrement Nobuki, 37 ans, le dernier de la fratrie. Alors que sa mère s'éloigne dans les limbes de la maladie d'Alzheimer, il retrouve par hasard le journal intime qu'elle a écrit quand elle a commencé à ressentir les premiers symptômes de la maladie. Nobuki découvre une femme avant la mère et essaye d'en savoir plus. Va-t-il pouvoir renouer un lien même ténu et que va-t-il découvrir sur lui-même?
Ce roman a pour narrateur Nabuki; il reprend les évènements déjà racontés par Anzu, la fille aînée (Suzuran), par Tetsuo, le père (Sémi) et par Kyoko, la fille cadette (No-no-Yuri) de sa propre perspective. le changement de point de vue est un procédé littéraire que l'auteure utilise dans toutes ses pentalogies.
Le thème du poids des traditions familiales et l'évolution de la société japonaise sont très présents (le fils doit vivre avec ses parents et s'occuper d'eux jusqu'à leur mort, la femme doit porter le nom de son mari) mais la jeune génération ne les accepte plus.
Un peu déçue par le troisième tome que j'avais trouvé froid, sec, superficiel, j'espérais retrouver ce qui me plaît, m'attire dans les romans de Aki Shimazaki à savoir l'écriture d'une apparente simplicité extrême mais qui transmet une atmosphère unique faite de douceur, sérénité, émotion, nostalgie. Mon espoir n'a pas été totalement satisfait car seul le combat solitaire de la mère pour laisser une trace de son passé, de ce qu'elle a été alors que tout s'efface inexorablement, m'a touchée peut-être parce que c'est une peur personnelle enfouie en moi.
La couverture, comme d'habitude, est magnifique; elle représente une feuille d'orme qui se dit "niré" en japonais et qui est donc parfaitement adaptée au titre du roman.
Enfin, j'ai été agacée par le procédé qui consiste à citer les personnages avec leur prénom suivi de la première lettre de leur nom (une dizaine d'occurrences dans le roman). Cette pratique peut se comprendre lorsqu'il s'agit de personnalités connues dont on veut préserver un certain anonymat mais ne se justifie pas dans une fiction surtout quand les personnages n'apparaissent que très sporadiquement voire une seule fois.
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