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Pauline Guena

Pauline Guena
Pauline Guéna est romancière et scénariste. Elle est notamment l'auteur du Fleuve (prix du premier roman Edmée-de-La-Rochefoucauld 2005) et de L'Amérique des écrivains (avec Guillaume Binet, Grand Prix du document des lectrices de Elle 2015).

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « Reine » de Pauline Guena aux éditions Denoel

    Kryan sur Reine de Pauline Guena

    "Un rayon de soleil tombe droit sur elle et la noirceur de sa chevelure est telle qu'il s'y éteint. C'est une créature aquatique, une déesse issue d'un monde ancien."

    Un frisson de fièvre, un glock dur et compact, une petite âme provinciale, une règle simple, une tasse de café, la vie...
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    "Un rayon de soleil tombe droit sur elle et la noirceur de sa chevelure est telle qu'il s'y éteint. C'est une créature aquatique, une déesse issue d'un monde ancien."

    Un frisson de fièvre, un glock dur et compact, une petite âme provinciale, une règle simple, une tasse de café, la vie d'avant, une mémoire photographique, une caisse de pomme rouge, vouloir sortir du lot, repérer une info, des liens qui se nouent, les baraques de carton, le galop des chevaux sauvages, la douceur de soie, un sujet brûlant, un rire fatigué, la douleur qui maintient en alerte, de la peinture écaillée, une image chaotique, un carré de lumière violente, un bruit de cavalcade, un sac de sport, un visage creusé et pâle, une longue nuit, un mouvement de recul, des yeux très clairs, un carnet, le velours rouge et bleu, un tiraillement intérieur, un flux de colère, la beauté de l'aube, une vague de découragement, une poussière sèche, le cœur brisé, la Maison des femmes...

    Un enthousiaste merci à Bepolar.fr (le média social 100%polar), aux Éditions Denoël (découverte et engagement), et à l'autrice Pauline Guéna pour...Ce beau roman imagé, concret, original, scénarisé, et émouvant.

    Pauline Guéna, vous êtes une reine !

    PS: j'ai beaucoup apprécié aussi, la petite attention, à savoir la carte "Au printemps".

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    Couverture du livre « 18.3 : une année à la PJ » de Pauline Guena aux éditions Folio

    Christelle Point sur 18.3 : une année à la PJ de Pauline Guena

    Entre novembre 2015 et novembre 2016, alors même que la France est au cœur de sa pire année en termes de terrorisme, Pauline Guéna côtoie et rends compte du travail d’un service de police judiciaire parisien. Entre les affaires qui s’accumulent, la violence et la misère ordinaire, la...
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    Entre novembre 2015 et novembre 2016, alors même que la France est au cœur de sa pire année en termes de terrorisme, Pauline Guéna côtoie et rends compte du travail d’un service de police judiciaire parisien. Entre les affaires qui s’accumulent, la violence et la misère ordinaire, la démotivation et le manque de moyen de policiers, les complications hiérarchiques et les relations parfois difficile avec le monde judiciaire, elle dresse le portrait d’une police judiciaire bien mal en point. C’est le portrait cru d’une police judiciaire qui ne tient debout, comme beaucoup d’autres administrations, que par le sens du devoir de ses fonctionnaires.
    Ce livre commence par un malentendu : il est rangé au rayon fiction et affublé d’un bandeau : Le film qui a inspiré « La Nuit du 12 ». Or il ne s’agit ni d’une fiction, et il n’a pas grand-chose à voir avec le film de Dominik Moll primé aux Césars. Ce ne sont que les 3 derniers chapitres qui ont en réalité été adapté au cinéma, et pour le coup de façon très fidèle. Le livre de Pauline Guena est en réalité un témoignage du quotidien d’un service de PJ, bien loin des clichés des séries TV. Elle raconte à peu près une affaire par chapitre, parfois certaines reviennent et servent un peu de fil rouge, d’autres sont élucidées et transmises à la justice très rapidement. L’équipe d’enquêteur reste la même, parfois appuyée d’autres éléments (BRI, stups…) et on apprend peu à peu à les connaître. Les histoires racontées, à l’exception d’un crime qui sert plus moins de fil rouge, partent un peu dans tous les sens, c’est logique. Ici une gamine paumée envisage de partir en Syrie, là un faux policier casse le nez d’une petite mamie, ici un crime gratuit ultra violent et inexplicable sur un quai de gare, là un règlement de compte familial entre gens du voyage, le roman balaie tout le spectre du quotidien de la PJ. Elle balaie aussi, et c’était inévitable, tout le spectre de la petite à la grade délinquance, du petit trafiquant au marchand d’arme, du psychotique mal soigné au crime crapuleux le plus crapoteux possible. Heureusement, le style romancé de Pauline Guéna atténue un peu « l’effet loupe » de sa démarche, sans quoi on aurait l’impression d’une France à feu et à sang H24 ! Que reste-il au bout de ce catalogue du quotidien ? Il en reste surtout la peinture d’une police judiciaire qui travaille dans des conditions loin d’être optimales, entre rivalités de service, ambitions des chefs et dénuement matériel les services doivent composer avec une procédure toujours plus envahissante, des juges d’instructions eux-mêmes submergés et une masse de travail qui multiplie les heures supplémentaires :leur vie quotidienne en pâtit forcément (divorces, problème de garde d’enfant, épuisement, pétage de plomb…). « 18.3, Une année à la PJ » est un livre facile à lire, si on accepte de se laisser submerger par le nombre de personnages et si l’on supporte la litanie d’une violence physiquement et/ou psychologique omniprésente et parfois insupportable. Il faut surtout, pour le lecteur, encaisser une bonne dose d’injustices en tout genre, ce qui n’est pas toujours facile.

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    Couverture du livre « 18.3 ; une année à la PJ » de Pauline Guena aux éditions Denoel

    Bill sur 18.3 ; une année à la PJ de Pauline Guena

    Juste avant de visionner 'La nuit du 12', sur Canal+, j'ai vu que ce film était tiré d'un essai-documentaire  de Pauline Guéna.

    Préférant lire le livre d'abord (d'autant plus qu'un item d'un de mes challenges de lectures demande un livre dont l'adaptation cinématographique a été distinguée...
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    Juste avant de visionner 'La nuit du 12', sur Canal+, j'ai vu que ce film était tiré d'un essai-documentaire  de Pauline Guéna.

    Préférant lire le livre d'abord (d'autant plus qu'un item d'un de mes challenges de lectures demande un livre dont l'adaptation cinématographique a été distinguée d'un prix ! 

    Véritable plongée dans la PJ, on suit les différentes brigades dans leurs enquêtes telles qu'elles se déroulent tout au long d'une année. 

    Flagrance, sommeil, nouvelles pistes ...

    Pas forcément de solution miracle mais de l'attente remplie par les affaires qui se réveillent

    Les difficultés familiales, les conjoints qui partent, les enfants qu'on voit à peine, les fêtes interrompues, et la retraite qui pointe, nouvelle vie qui entraînera la fin du suivi des affaires, la fin de la fréquentation des collègues ... 

    Un livre qui raconte la vraie vie, pas celle des affaires, mais celle des hommes et des femmes qui enquêtent et qui vivent 

    Un très beau document 

    Un auteur que je découvre et dont je me suis empressée de dénicher d'autres opus.

    A suivre, donc !

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    Couverture du livre « Dieu était en vacances » de Pauline Guena et Julia Wallach aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Michel Giraud sur Dieu était en vacances de Pauline Guena - Julia Wallach

    Quand on nait à Paris, en 1925, dans une famille juive, on ne peut pas imaginer toutes les horreurs que l'on va traverser...
    C'est pour cela, pour qu'on n'oublie pas, que Julia Wallach, aidée par Pauline Guéna, raconte : sa vie avant et au début de la guerre ; ses parents qui essaient de passer...
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    Quand on nait à Paris, en 1925, dans une famille juive, on ne peut pas imaginer toutes les horreurs que l'on va traverser...
    C'est pour cela, pour qu'on n'oublie pas, que Julia Wallach, aidée par Pauline Guéna, raconte : sa vie avant et au début de la guerre ; ses parents qui essaient de passer au travers des mailles du filet ; l'arrestation en 1943, sur dénonciation de voisins ; la déportation, la vie en déportation pendant plus de deux ans ; la libération et un retour pas si facile...

    Julia Wallach décrit avec ses mots et sa simplicité. Il faut remercier Pauline Guéna de ne pas avoir chercher à enjoliver le style.
    Julia Wallach ne mâche pas ses mots, ni à l'égard des nazis, ni sur ceux qui ont provoqué sa déportation, ou en ont profité, ni sur le comportement de certains "libérateurs". Elle ne cache pas ses émotions. On ressent ses colères plus que ses peurs, mais aussi une grande fidélité envers tous ceux qui l'ont aidé, ou qu'elle a aidés.
    Le résultat est un récit tantôt très dur, tantôt tout en nuances. Un peu comme celui qu'on pourrait entendre dans la bouche d'une vieille grand-mère sur le point de s'en aller. Le livre est très rythmé, et se lit avec beaucoup de facilité.

    J'ai acheté ce livre après une émission de La grande librairie, en avril 2022, où Julia Wallach témoignait aux cotés de Joseph Weismann (Après la rafle) et Jacqueline Fleury-Marié (Résistante). J'ai donc lu les trois ouvrages. Ils éclairent chacun une facette différente, ou sous un angle différent, des années sombres de la France, vielles de moins d'un siècle, mais que certains semblent vouloir nous faire oublier. C'est pourquoi il est si important de lire ces mémoires...

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2022/10/25/dieu-etait-en-vacances-j-wallach-et-p-guena-grasset-pour-ne-pas-oublier/

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