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Pauline Guena

Pauline Guena
Pauline Guéna est romancière et scénariste. Elle est notamment l'auteur du Fleuve (prix du premier roman Edmée-de-La-Rochefoucauld 2005) et de L'Amérique des écrivains (avec Guillaume Binet, Grand Prix du document des lectrices de Elle 2015).

Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « Reine » de Pauline Guena aux éditions Denoel

    CARLAFZ sur Reine de Pauline Guena

    Ce second livre que je lis de l’autrice, mais son premier roman qui prend également une part de ses racines dans l’enquête policière, la recherche du dénouement, l’appel de la vérité, le rendu de liberté pour les destins volés, et l’appel à la libération des femmes face à certains hommes...
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    Ce second livre que je lis de l’autrice, mais son premier roman qui prend également une part de ses racines dans l’enquête policière, la recherche du dénouement, l’appel de la vérité, le rendu de liberté pour les destins volés, et l’appel à la libération des femmes face à certains hommes abjects.
    Et comment alors ne pas parler de Reine ? Reine est l’une d’elle, mal menée, mal traitée, bafouée, ignorée, pauvre Reine prend ta revanche.

    Une histoire profondément triste et touchante que celle de Reine, Marco mais aussi Lean.
    Des vies brisées, fracassées, meurtries, des histoires violentes.
    Comment ne pas en être bouleversée ?

    Pas un roman qui fut un coup de cœur, mais un grand plaisir de retrouver celle qui a écrit PJ 18.3, un livre à l’origine du film incroyablement bouleversant de La nuit du 12 (et qui me fait beaucoup pensé a posteriori à Acide de Victor Dumiot).

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    Couverture du livre « Reine » de Pauline Guena aux éditions Denoel

    Spitfire89 sur Reine de Pauline Guena

    Merci à l’éditeur et BePolar de m’avoir sélectionner lors du tirage au sort pour découvrir ce roman qui m’a été envoyé lors de sa parution accompagné d'une petite carte postal toute mignonne de l’éditeur. Pauline Guena nous entraine entre l’obscurité et lumière dans une course poursuite effréné,...
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    Merci à l’éditeur et BePolar de m’avoir sélectionner lors du tirage au sort pour découvrir ce roman qui m’a été envoyé lors de sa parution accompagné d'une petite carte postal toute mignonne de l’éditeur. Pauline Guena nous entraine entre l’obscurité et lumière dans une course poursuite effréné, un jeu de chat et souris entre Marco le tueur à gages, les autorités, Léan le journaliste et le milieu du grand banditisme. On rencontre ses personnages qui nous immerges au coeur du milieu du crime organisé dans des interactions lucides, impartial et objective d’une critique social et de l’âme humaine. Un récit intense, dynamique, percutant dans une réalité policière et criminelle, les phrases sont simplistes mais l’écriture est touchante, méticuleuse, les protagonistes sont charismatiques, nuancés et subtile. On sent que cette fiction et documenté, l’autrice maitrise son sujet. Tout déraille pour Marco par amour, des liens vont se créer mais des hommes si différent s’unissent et pourquoi ?

    "-C’est pas la question, la loi c’est la loi. L’école c’est jusqu’à seize ans. Vous êtes tuteur légal, monsieur ?
    Le vieux a posé ses mains puissantes et larges comme des battoires sur genoux écarté :
    – Vous allez me chercher des poux parce que mon petit-fils a arrêtez l’école deux mois avant la date, au lieux d’essayer d’arrêter votre assassin ?
    – Pour arrêter l’assassin, il faudrait un peu de collaboration, mais ça semble intéresser. Et puis on est là pour faire respecter la loi rien que la loi."

    "-Il y avait une petite pièce derrière le bar avec des armes. Ras la gueule, un calibre 39, un fusil AK, une batte de base-ball, des tasers, la totale. On pense qu’il a essayé de l’atteindre.
    Mais le tueur est à ses basques, il tire à nouveau , cette fois on le voit faire, bras tendu, et sa victime plonge derrière le bar. Le tueur sort du champ à son tour. Deux éclairs de lumières, nouveaux coup de feu. "

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    Couverture du livre « Reine » de Pauline Guena aux éditions Denoel

    Kryan sur Reine de Pauline Guena

    "Un rayon de soleil tombe droit sur elle et la noirceur de sa chevelure est telle qu'il s'y éteint. C'est une créature aquatique, une déesse issue d'un monde ancien."

    Un frisson de fièvre, un glock dur et compact, une petite âme provinciale, une règle simple, une tasse de café, la vie...
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    "Un rayon de soleil tombe droit sur elle et la noirceur de sa chevelure est telle qu'il s'y éteint. C'est une créature aquatique, une déesse issue d'un monde ancien."

    Un frisson de fièvre, un glock dur et compact, une petite âme provinciale, une règle simple, une tasse de café, la vie d'avant, une mémoire photographique, une caisse de pomme rouge, vouloir sortir du lot, repérer une info, des liens qui se nouent, les baraques de carton, le galop des chevaux sauvages, la douceur de soie, un sujet brûlant, un rire fatigué, la douleur qui maintient en alerte, de la peinture écaillée, une image chaotique, un carré de lumière violente, un bruit de cavalcade, un sac de sport, un visage creusé et pâle, une longue nuit, un mouvement de recul, des yeux très clairs, un carnet, le velours rouge et bleu, un tiraillement intérieur, un flux de colère, la beauté de l'aube, une vague de découragement, une poussière sèche, le cœur brisé, la Maison des femmes...

    Un enthousiaste merci à Bepolar.fr (le média social 100%polar), aux Éditions Denoël (découverte et engagement), et à l'autrice Pauline Guéna pour...Ce beau roman imagé, concret, original, scénarisé, et émouvant.

    Pauline Guéna, vous êtes une reine !

    PS: j'ai beaucoup apprécié aussi, la petite attention, à savoir la carte "Au printemps".

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    Couverture du livre « 18.3 : une année à la PJ » de Pauline Guena aux éditions Folio

    Christelle Point sur 18.3 : une année à la PJ de Pauline Guena

    Entre novembre 2015 et novembre 2016, alors même que la France est au cœur de sa pire année en termes de terrorisme, Pauline Guéna côtoie et rends compte du travail d’un service de police judiciaire parisien. Entre les affaires qui s’accumulent, la violence et la misère ordinaire, la...
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    Entre novembre 2015 et novembre 2016, alors même que la France est au cœur de sa pire année en termes de terrorisme, Pauline Guéna côtoie et rends compte du travail d’un service de police judiciaire parisien. Entre les affaires qui s’accumulent, la violence et la misère ordinaire, la démotivation et le manque de moyen de policiers, les complications hiérarchiques et les relations parfois difficile avec le monde judiciaire, elle dresse le portrait d’une police judiciaire bien mal en point. C’est le portrait cru d’une police judiciaire qui ne tient debout, comme beaucoup d’autres administrations, que par le sens du devoir de ses fonctionnaires.
    Ce livre commence par un malentendu : il est rangé au rayon fiction et affublé d’un bandeau : Le film qui a inspiré « La Nuit du 12 ». Or il ne s’agit ni d’une fiction, et il n’a pas grand-chose à voir avec le film de Dominik Moll primé aux Césars. Ce ne sont que les 3 derniers chapitres qui ont en réalité été adapté au cinéma, et pour le coup de façon très fidèle. Le livre de Pauline Guena est en réalité un témoignage du quotidien d’un service de PJ, bien loin des clichés des séries TV. Elle raconte à peu près une affaire par chapitre, parfois certaines reviennent et servent un peu de fil rouge, d’autres sont élucidées et transmises à la justice très rapidement. L’équipe d’enquêteur reste la même, parfois appuyée d’autres éléments (BRI, stups…) et on apprend peu à peu à les connaître. Les histoires racontées, à l’exception d’un crime qui sert plus moins de fil rouge, partent un peu dans tous les sens, c’est logique. Ici une gamine paumée envisage de partir en Syrie, là un faux policier casse le nez d’une petite mamie, ici un crime gratuit ultra violent et inexplicable sur un quai de gare, là un règlement de compte familial entre gens du voyage, le roman balaie tout le spectre du quotidien de la PJ. Elle balaie aussi, et c’était inévitable, tout le spectre de la petite à la grade délinquance, du petit trafiquant au marchand d’arme, du psychotique mal soigné au crime crapuleux le plus crapoteux possible. Heureusement, le style romancé de Pauline Guéna atténue un peu « l’effet loupe » de sa démarche, sans quoi on aurait l’impression d’une France à feu et à sang H24 ! Que reste-il au bout de ce catalogue du quotidien ? Il en reste surtout la peinture d’une police judiciaire qui travaille dans des conditions loin d’être optimales, entre rivalités de service, ambitions des chefs et dénuement matériel les services doivent composer avec une procédure toujours plus envahissante, des juges d’instructions eux-mêmes submergés et une masse de travail qui multiplie les heures supplémentaires :leur vie quotidienne en pâtit forcément (divorces, problème de garde d’enfant, épuisement, pétage de plomb…). « 18.3, Une année à la PJ » est un livre facile à lire, si on accepte de se laisser submerger par le nombre de personnages et si l’on supporte la litanie d’une violence physiquement et/ou psychologique omniprésente et parfois insupportable. Il faut surtout, pour le lecteur, encaisser une bonne dose d’injustices en tout genre, ce qui n’est pas toujours facile.

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