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Mia Couto

Mia Couto
Mia Couto est né à Beira, au Mozambique. Après des études de médecine, il devient biologiste dans la réserve naturelle de Ilha da Inhaca. Son oeuvre est traduite dans de nombreux pays dont la France : chez Albin Michel, Terre somnambule (1994), Les Baleines de Quissico (1996), La Véranda au frang... Voir plus
Mia Couto est né à Beira, au Mozambique. Après des études de médecine, il devient biologiste dans la réserve naturelle de Ilha da Inhaca. Son oeuvre est traduite dans de nombreux pays dont la France : chez Albin Michel, Terre somnambule (1994), Les Baleines de Quissico (1996), La Véranda au frangipanier (2000), Vingt et zinc (2003). Plusieurs prix littéraires lui ont été décernés, dont le prix Virgilio Ferreira en 1999 et, en 2007, le Prix Union Latine de Littératures Romanes.

Articles en lien avec Mia Couto (1)

  • La chronique #2 du Club des Explorateurs : "La confession de la lionne" de Mia Couto

    Lancé ce mois-ci, le Club des Explorateurs permet chaque semaine à deux lecteurs de lire en avant-première un même titre que nous avons sélectionné pour eux et de confronter ainsi leur point de vue. Cette semaine, Sophie a choisi Nicole pour partager sa lecture et son avis sur le livre La confession de la lionne de Mia Couto (Métailié).

Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « Le cartographe des absences » de Mia Couto aux éditions Metailie

    Val et ses lectures sur Le cartographe des absences de Mia Couto

    Nous sommes en 2019. A l’invitation d’une université, le professeur de littérature et poète Diogo Santiago se rend à Beira au Mozambique, sa ville natale. Lors de la soirée de cérémonie, il fait la connaissance d’une jeune femme, Liana Campos.

    Le lendemain matin à son hôtel, on lui remet une...
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    Nous sommes en 2019. A l’invitation d’une université, le professeur de littérature et poète Diogo Santiago se rend à Beira au Mozambique, sa ville natale. Lors de la soirée de cérémonie, il fait la connaissance d’une jeune femme, Liana Campos.

    Le lendemain matin à son hôtel, on lui remet une boîte à archives avec un mot.
    « Cher Professeur, Mon grand-père était l’inspecteur de la PIDE (Police internationale de défense de l’Etat) qui, il y a plus de quarante ans, a arrêté votre père. Les documents contenus dans cette boîte font partie des procès-verbaux, gardez-les, … » signé Liana Campos.

    Des documents de 1973, de l’époque où son père, Adriano Santiago, était engagé dans la lutte contre la colonisation portugaise.

    Diogo plonge dans ces archives constituées de dépositions, de lettres, de rapports, d’extraits de journaux intimes et entreprend parallèlement avec Liana un voyage afin de retrouver la trace des événements et des personnes qui ont marqué leur histoire.

    Dans une double narration qui alterne passé et présent, Diogo cartographie les absences, comble les manques afin de reconstruire petit à petit une mémoire, la sienne mais aussi et surtout celle d’un peuple qui a subi l’esclavage et connu un terrible massacre perpétré par l’armée portugaise, composée également de mozambicains. Comme nous le fait comprendre l’auteur, la littérature a ce pouvoir de substitution par la fiction et de rappel lorsque certains s’évertuent à oublier.

    Dans une langue élégante et poétique, l’auteur nous emmène à la rencontre de personnages étonnants, touchants ou singuliers semblant parfois sortir d’un conte africain.

    Une lecture que l’on veut recommencer sitôt le livre refermé tant elle est remplie de phrases puissantes et débordantes de sagesse et d’émotions.

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    Couverture du livre « Le cartographe des absences » de Mia Couto aux éditions Metailie

    La Bibliothèque de Jujue sur Le cartographe des absences de Mia Couto

    Un grand coup de cœur !

    En 2019, un poète se rend au Mozambique, invité par l'université de Beira, quelques jours avant la destruction de la ville par le cyclone Idai. Fils, du célèbre poète Portugais Adriano Santiago, Diogo retrouve son enfance et tente de découvrir et comprendre les...
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    Un grand coup de cœur !

    En 2019, un poète se rend au Mozambique, invité par l'université de Beira, quelques jours avant la destruction de la ville par le cyclone Idai. Fils, du célèbre poète Portugais Adriano Santiago, Diogo retrouve son enfance et tente de découvrir et comprendre les secrets de sa famille.
    L'histoire alterne 2019 et 1973, période de massacres de la population Mozambicaine par les troupes coloniales. En effet, cette guerre oppose le pouvoir colonial portugais et le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), conflit au cœur duquel Adriano, le célèbre poète est fortement engagé contre la colonisation.
    Ce magnifique roman nous raconte l'histoire de l'indépendance du Mozambique à travers la famille de Diogo, de Sandro son frère, de Benedito, le serviteur de la famille, de leurs voisins, de deux amoureux dont la légende raconte qu'ils se sont suicidés, de Liana et tant d'autres personnages.....
    J'ai beaucoup aimé l'écriture poétique. J’ai beaucoup appris sur l’histoire du Mozambique, sur la violence et le racisme de ce massacre.
    Une claque littéraire, un grand coup de cœur qui marque, se déroulant dans un contexte historique dramatique et extrêmement fort ! A LIRE !!!!!

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    Couverture du livre « Poisons de Dieu, remèdes du Diable » de Mia Couto aux éditions Metailie

    voyages au fil des pages sur Poisons de Dieu, remèdes du Diable de Mia Couto

    Sidonio, médecin portugais, s’est installé comme coopérant à Vila Cacimba, bled perdu au fond du Mozambique. Côté face, il s’agit d’une mission humanitaire, côté pile, le jeune homme est à la recherche de Deolinda, rencontrée lors d’un congrès médical à Lisbonne. A Vila Cacimba, il a retrouvé...
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    Sidonio, médecin portugais, s’est installé comme coopérant à Vila Cacimba, bled perdu au fond du Mozambique. Côté face, il s’agit d’une mission humanitaire, côté pile, le jeune homme est à la recherche de Deolinda, rencontrée lors d’un congrès médical à Lisbonne. A Vila Cacimba, il a retrouvé ses parents et s’est lié avec eux, sans révéler au père, Bartolomeu, qu’il est amoureux de sa fille.

    Mais les parents n’ont guère plus de nouvelles de Deolinda, à part quelques lettres qui arrivent on ne sait comment et on ne sait d’où, dans lesquelles elle s’excuse à chaque fois de devoir reporter son retour. En attendant, Sidonio doit endiguer une mystérieuse épidémie de folie qui se répand parmi les soldats casernés à Vila Cacimba, et essaie de soigner Bartolomeu qui, parmi de nombreux maux, souffre surtout du mal de vivre et de saudade. Il tente aussi de le rabibocher avec sa femme et d’apaiser leur couple chaotique.

    « Poisons de Dieu, remèdes du Diable » est un roman poétique, elliptique, qui raconte une histoire entre brumes et ombres, mensonges et vérités, dans lequel tout est brouillé et incertain, où l’on ne sait jamais trop si on est dans la réalité ou la métaphore. Sidonio est comme le lecteur : à peine croit-il tenir un bout de vérité qu’il s’aperçoit que ce n’était qu’une illusion, ou en tout cas une seule facette d’une réalité multiple et complexe, voire contradictoire, entre passion, rancœurs, amour et secrets.

    Avec un flou artistique charmeur et attachant, Mia Couto nous raconte aussi le Mozambique comme il va et ses habitants comme ils vivent, dans un contexte post-colonial et post-guerre civile qui imprègnent encore fortement les cœurs et les âmes.

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    Couverture du livre « Le cartographe des absences » de Mia Couto aux éditions Metailie

    voyages au fil des pages sur Le cartographe des absences de Mia Couto

    En 2019, le narrateur, poète de son état, se rend à Beira, sa ville natale, quelques jours avant l’arrivée d’un cyclone dévastateur. Sa visite dans cette ville côtière du Mozambique est surtout le prétexte à des retrouvailles avec son enfance et son adolescence dans les années 70. Cette période...
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    En 2019, le narrateur, poète de son état, se rend à Beira, sa ville natale, quelques jours avant l’arrivée d’un cyclone dévastateur. Sa visite dans cette ville côtière du Mozambique est surtout le prétexte à des retrouvailles avec son enfance et son adolescence dans les années 70. Cette période a été bien sombre dans l’histoire du Mozambique, et en l’occurrence, c’est l’année 1973 qui a été cruciale pour le narrateur et son père. A cette époque, le pays est encore une colonie portugaise, et la terrible police politique (la PIDE) du dictateur Salazar veille au grain. Le père du narrateur, poète et journaliste, engagé auprès des indépendantistes, est arrêté par la PIDE, après le massacre de prétendus « terroristes » noirs, perpétré par l’armée coloniale.
    Le roman est construit sur d’incessants allers et retours passé/présent, entre le récit des rencontres du narrateur avec les survivants de l’époque, et la reconstitution du passé, grâce à une caisse de documents qui lui ont été confiés à son arrivée à Beira par la petite-fille de l’inspecteur de la PIDE qui a jadis arrêté son père. Tel un puzzle, le passé reprend forme, à mesure que le narrateur épluche les documents. Des rapports de police, des lettres de son père, de sa mère, de sa grand-mère et d’une série d’autres protagonistes des événements de 1973, et même son propre journal intime d’adolescent, autant de feuillets qui font resurgir les péripéties de l’époque et ceux qui les ont vécues, Blancs, Noirs, bourreaux, victimes, oppresseurs ou opposants, désormais absents pour la plupart.
    Un drame intime qui s’inscrit dans la grande Histoire du Mozambique, celle d’un colonialisme brutal, du racisme, des luttes pour l’indépendance, de la répression et de la guerre civile, toutes féroces et cruelles, de la mesquinerie et la bêtise humaines.
    Inspiré de l’histoire personnelle de l’auteur et de son père, « Le cartographe des absences » est un roman sombre, puissant, poétique, teinté de réalisme magique. Avec un brin d’humour, beaucoup de souffle et d’élégance, il convoque les fantômes et les traumatismes du passé, ceux d’un homme et d’un pays.