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Mia Couto

Mia Couto
Mia Couto est né à Beira, au Mozambique. Après des études de médecine, il devient biologiste dans la réserve naturelle de Ilha da Inhaca. Son oeuvre est traduite dans de nombreux pays dont la France : chez Albin Michel, Terre somnambule (1994), Les Baleines de Quissico (1996), La Véranda au frang... Voir plus
Mia Couto est né à Beira, au Mozambique. Après des études de médecine, il devient biologiste dans la réserve naturelle de Ilha da Inhaca. Son oeuvre est traduite dans de nombreux pays dont la France : chez Albin Michel, Terre somnambule (1994), Les Baleines de Quissico (1996), La Véranda au frangipanier (2000), Vingt et zinc (2003). Plusieurs prix littéraires lui ont été décernés, dont le prix Virgilio Ferreira en 1999 et, en 2007, le Prix Union Latine de Littératures Romanes.

Articles en lien avec Mia Couto (1)

  • La chronique #2 du Club des Explorateurs : "La confession de la lionne" de Mia Couto

    Lancé ce mois-ci, le Club des Explorateurs permet chaque semaine à deux lecteurs de lire en avant-première un même titre que nous avons sélectionné pour eux et de confronter ainsi leur point de vue. Cette semaine, Sophie a choisi Nicole pour partager sa lecture et son avis sur le livre La confession de la lionne de Mia Couto (Métailié).

Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « La confession de la lionne » de Mia Couto aux éditions Metailie

    voyages au fil des pages sur La confession de la lionne de Mia Couto

    A Kulumani, village de brousse mozambicain, des lions attaquent les habitants. Le chasseur Arcanjo Baleiro est envoyé sur place pour abattre les fauves et ramener la sécurité et le calme.
    Sur ce pitch très simple, Mia Couto construit un roman (inspiré de faits réels qu’il a lui-même vécus) bien...
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    A Kulumani, village de brousse mozambicain, des lions attaquent les habitants. Le chasseur Arcanjo Baleiro est envoyé sur place pour abattre les fauves et ramener la sécurité et le calme.
    Sur ce pitch très simple, Mia Couto construit un roman (inspiré de faits réels qu’il a lui-même vécus) bien plus complexe et subtil. Tout d’abord, il tisse le récit avec deux fils narratifs, celui du chasseur Arcanjo, et celui de Mariamar, jeune femme d’une trentaine d’années et soeur de la dernière victime des lions. Ensuite, Mia Couto brouille constamment les pistes et la frontière entre rêve, réalité, malédictions et magie. Les lions sont-ils des animaux, des hommes, des esprits ? Sont-ils d’ailleurs des lions, ou des lionnes ? Une chose est sûre : les victimes sont toujours des femmes, soumises à et dévorées par la volonté d’un patriarcat abusif et révoltant.
    A travers les récits d’Arcanjo et de Mariamar, qui se coltinent chacun de fameux démons du passé, la belle écriture de Mia Couto nous embarque dans une lecture étrange et énigmatique, mais peu fluide, qui dénonce la cruauté des hommes envers les femmes.

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    Couverture du livre « Le cartographe des absences » de Mia Couto aux éditions Metailie

    Musemania sur Le cartographe des absences de Mia Couto

    « Le cartographe des absences » a été, pour moi, ma première incursion dans la littérature mozambicaine et j’ai vraiment mais alors vraiment été agréablement surprise ! Il est vrai que j’ai de graves lacunes en matière de littérature africaine, malgré les très nombreux talents issus de ce...
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    « Le cartographe des absences » a été, pour moi, ma première incursion dans la littérature mozambicaine et j’ai vraiment mais alors vraiment été agréablement surprise ! Il est vrai que j’ai de graves lacunes en matière de littérature africaine, malgré les très nombreux talents issus de ce continent. C’est d’ailleurs dommage qu’ils ne soient pas plus mis en lumière et notamment, pour celui-ci, en la personne de Mia Couto.

    L’auteur, Mia Couto, y narre l’histoire d’un poète qui revient dans la ville de son enfance et adolescence, sur invitation, peu de temps avant le passage d’un cyclone dévastateur et y redécouvre tout un pan de son histoire familiale. Il y aura son père, poète aussi et engagé contre la colonisation portugaise, Benedito, leur jeune serviteur devenu dirigeant du FRELIMO au pouvoir, son frère caché, … Ce retour aux sources va lui ouvrir les yeux sur de nombreux secrets, révélant aussi tout un pan de l’histoire du Mozambique.

    La plume de Mia Couto m’a tout simplement séduite. Ce pèlerinage se vit comme une enquête sur les pas de ce père, poète engagé, dont les empreintes ont laissé d’importantes traces. J’ai énormément appris par cette lecture, notamment sur le passé colonial subi par cet état d’Afrique orientale durant de longues années. Comme nous le savons tous, les colonisations ont souvent laissé de terribles cicatrices après les massacres et destructions dont les colons pouvaient faire preuve.

    Déjà en lisant le roman, je me suis demandé si l’auteur s’était inspiré de sa propre histoire. En faisant quelques recherches sur Internet pour écrire cette chronique, je me suis rendue compte que l’auteur et son héros principal partageaient de nombreux points communs. Finalement, tout cela fait que les lecteurs se demandent jusqu’à quel point certains éléments sont fictifs ou bien biographiques.

    Voici donc l’un des livres qui me marquera le plus dans le cadre du Prix Bookstagram du roman Etranger. Je vous le conseille vivement !

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    Couverture du livre « Le cartographe des absences » de Mia Couto aux éditions Metailie

    Val et ses lectures sur Le cartographe des absences de Mia Couto

    Nous sommes en 2019. A l’invitation d’une université, le professeur de littérature et poète Diogo Santiago se rend à Beira au Mozambique, sa ville natale. Lors de la soirée de cérémonie, il fait la connaissance d’une jeune femme, Liana Campos.

    Le lendemain matin à son hôtel, on lui remet une...
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    Nous sommes en 2019. A l’invitation d’une université, le professeur de littérature et poète Diogo Santiago se rend à Beira au Mozambique, sa ville natale. Lors de la soirée de cérémonie, il fait la connaissance d’une jeune femme, Liana Campos.

    Le lendemain matin à son hôtel, on lui remet une boîte à archives avec un mot.
    « Cher Professeur, Mon grand-père était l’inspecteur de la PIDE (Police internationale de défense de l’Etat) qui, il y a plus de quarante ans, a arrêté votre père. Les documents contenus dans cette boîte font partie des procès-verbaux, gardez-les, … » signé Liana Campos.

    Des documents de 1973, de l’époque où son père, Adriano Santiago, était engagé dans la lutte contre la colonisation portugaise.

    Diogo plonge dans ces archives constituées de dépositions, de lettres, de rapports, d’extraits de journaux intimes et entreprend parallèlement avec Liana un voyage afin de retrouver la trace des événements et des personnes qui ont marqué leur histoire.

    Dans une double narration qui alterne passé et présent, Diogo cartographie les absences, comble les manques afin de reconstruire petit à petit une mémoire, la sienne mais aussi et surtout celle d’un peuple qui a subi l’esclavage et connu un terrible massacre perpétré par l’armée portugaise, composée également de mozambicains. Comme nous le fait comprendre l’auteur, la littérature a ce pouvoir de substitution par la fiction et de rappel lorsque certains s’évertuent à oublier.

    Dans une langue élégante et poétique, l’auteur nous emmène à la rencontre de personnages étonnants, touchants ou singuliers semblant parfois sortir d’un conte africain.

    Une lecture que l’on veut recommencer sitôt le livre refermé tant elle est remplie de phrases puissantes et débordantes de sagesse et d’émotions.

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    Couverture du livre « Le cartographe des absences » de Mia Couto aux éditions Metailie

    La Bibliothèque de Jujue sur Le cartographe des absences de Mia Couto

    Un grand coup de cœur !

    En 2019, un poète se rend au Mozambique, invité par l'université de Beira, quelques jours avant la destruction de la ville par le cyclone Idai. Fils, du célèbre poète Portugais Adriano Santiago, Diogo retrouve son enfance et tente de découvrir et comprendre les...
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    Un grand coup de cœur !

    En 2019, un poète se rend au Mozambique, invité par l'université de Beira, quelques jours avant la destruction de la ville par le cyclone Idai. Fils, du célèbre poète Portugais Adriano Santiago, Diogo retrouve son enfance et tente de découvrir et comprendre les secrets de sa famille.
    L'histoire alterne 2019 et 1973, période de massacres de la population Mozambicaine par les troupes coloniales. En effet, cette guerre oppose le pouvoir colonial portugais et le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), conflit au cœur duquel Adriano, le célèbre poète est fortement engagé contre la colonisation.
    Ce magnifique roman nous raconte l'histoire de l'indépendance du Mozambique à travers la famille de Diogo, de Sandro son frère, de Benedito, le serviteur de la famille, de leurs voisins, de deux amoureux dont la légende raconte qu'ils se sont suicidés, de Liana et tant d'autres personnages.....
    J'ai beaucoup aimé l'écriture poétique. J’ai beaucoup appris sur l’histoire du Mozambique, sur la violence et le racisme de ce massacre.
    Une claque littéraire, un grand coup de cœur qui marque, se déroulant dans un contexte historique dramatique et extrêmement fort ! A LIRE !!!!!