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Ce premier roman est étonnant et, pour moi, c’est une belle découverte. Marion Fayolle a chaussé ses bottes pour sauter à pieds joints dans le quotidien d’une ferme. A travers les saisons et le soin aux bêtes, elle nous raconte avec simplicité ce monde rural qui peu à peu disparait.
En traversant l’histoire des mères, de la mémé et du papi, du beau-frère alcoolique et de la gamine qui deviendra mère à son tour, on voit la vie défiler au rythme des travaux de la ferme, on partage l’inquiétude des mères, l’incompréhension des vieux. Le centre de gravité, c’est l’étable et ses vaches, placées entre les deux corps de la ferme ou vivent plusieurs générations. La ferme, elle passe d’une génération à l’autre
« Ici, on fait toute sa vie sous la même toiture, on nait dans le lit de gauche, on meurt dans celui de droite et entre temps, on s’occupe des bêtes à l’étable. »
Marion Fayolle nous parle d’un monde en voie de disparition. Les personnages n’ont pas de nom, ils sont désignés par leur place dans la famille, mère, mémé, gamine… Les vaches sont aussi des personnages car la vie se construit autour d’elles. On voit grandir la gamine, qui devient mère. Mais reprendre la ferme familiale comme cela s’est toujours pratiqué, le pourra-t ‘elle ?
La ferme et ses bêtes sont ancrés en chacun des membres de la famille, et pourtant, les jeunes partent travailler à la ville, tournant le dos à cette vie de labeur sans repos et c’est toute une façon de vivre qui se délite peu à peu.
« Ici, le climat est trop rude, il n’y a plus aucun voisin, les gens louent les terres mais vivent dans les vallées où tout est plus commode, les enfants n’ont fait que suivre le mouvement. »
L’autrice colle au plus près de cette vie avec les animaux, vaches, lapins poules, et au contact de la nature. Ici, on apprend les choses de la vie en observant les bêtes.
« Le printemps vient de libérer le taureau. Il court vers les vaches, leur monte dessus, s’y prend à plusieurs fois, les écrase sous ses muscles. Les petits n’ont jamais v ça, ils appellent l’oncle, ça les inquiète un peu. Ne regardez pas… »
Même si cette vie peut paraitre âpre et austère, il y a des moments de fête et de bonheur.
Marion Fayolle fait naitre une empathie émouvante envers ses personnages.
Elle ne cherche pas à travestir la réalité. Son écriture sans affèterie dit vrai, et, malgré le départ des bêtes, l’attachement à la terre perdure
Ce premier roman, court et intense, sur la transmission familiale et le monde rural, je l’ai lu d’une traite et avec grand plaisir.
Livre très court. Alors la vie défile. Dans cette ferme où vivent trois générations et naturellement les mentalités évoluent. Plein de tendresse, d'amour, de valeurs de vie de la campagne.
Un roman dont j'en attendais beaucoup au vu des retours élogieux mais je suis restée sur ma faim tout au long de la lecture.
Le message transmis à bien été reçu, celui de montrer la dureté de la vie à la ferme et que ce quotidien ne fasse plus rêver les jeunes générations qui rêvent d'autre chose. L'attachement aux terres et aux bêtes qui font partie à la fois du travail et du sentimental. Et surtout la question qui taraude chacun : que deviendront ces terres sans tous les êtres qui la composent ?
Mais l'histoire de cette famille sur plusieurs générations ne m'a pas spécialement émue. On sent qu'il y a un attachement entre eux et plus particulièrement à la petite fille, mais il manquait quelque chose.
Un fond intéressant car il y a tant à dire sur le monde agricole mais une approche qui ne m'a pas accrochée. Dommage...
Marion Fayolle m'a plongée dans l'intimité d'une famille de fermiers, où les générations se succèdent et se ressemblent. A travers des descriptions minutieuses et des dialogues percutants, l'autrice dépeint la vie quotidienne de ces hommes et femmes qui vivent au rythme des saisons et des bêtes.
Les personnages du roman sont complexes et tourmentés. Ils portent en eux le poids des aïeuls et des secrets de famille. Les relations entre les membres de cette famille sont tendues, empreintes de non-dits et de rancoeurs, mais aussi de tendresse et de solidarité. Marion Fayolle parvient à sublimer ces relations complexes pour en faire des tableaux touchants et bouleversants.
L'écriture est poétique tout en étant brutale, elle révèle la beauté et la violence de la vie à la campagne. Les descriptions des paysages, des animaux et des gestes quotidiens sont d'une grande précision, nous plongeant au coeur de cette ferme qui semble être un personnage à part entière.
"Du même bois", c'est un roman profond et émouvant, à la fois sombre et lumineux. Marion Fayolle est parvenue à saisir l'essence même de la vie à la campagne, avec ses joies et ses peines, ses espoirs et ses désillusions. Une très belle lecture, à lire absolument pour voyager dans un univers singulier et poétique, où chaque mot est comme sculpté dans le bois ancestral de la famille.
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