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Marie Pavlenko

Marie Pavlenko
Marie Pavlenko est tombée dans la Fantasy à l'âge de dix ans et ne s'en est jamais remise. Après des études de lettres, elle devient journaliste. Douze ans de bons et loyaux services plus tard, elle revient à ses premières amours et décide d'écrire des histoires. Elle est aujourd'hui scénariste e... Voir plus
Marie Pavlenko est tombée dans la Fantasy à l'âge de dix ans et ne s'en est jamais remise. Après des études de lettres, elle devient journaliste. Douze ans de bons et loyaux services plus tard, elle revient à ses premières amours et décide d'écrire des histoires. Elle est aujourd'hui scénariste et publie son premier roman, Le Livre de Saskia, sous le signe de la magie et du mystère.

Avis sur cet auteur (52)

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    Couverture du livre « Je suis ton soleil » de Marie Pavlenko aux éditions Flammarion Jeunesse

    Clairethefrenchbooklover sur Je suis ton soleil de Marie Pavlenko

    Il est des livres qu'on ouvre un peu machinalement et qui dès les premières pages nous emportent. Des livres qu'ensuite, on ne peut pas quitter tant qu'on ne les a pas terminés.
    C'est ce qui m'est arrivé avec Je suis ton soleil.

    Quelques mots de Deborah et l'évidence était là. J'avais la...
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    Il est des livres qu'on ouvre un peu machinalement et qui dès les premières pages nous emportent. Des livres qu'ensuite, on ne peut pas quitter tant qu'on ne les a pas terminés.
    C'est ce qui m'est arrivé avec Je suis ton soleil.

    Quelques mots de Deborah et l'évidence était là. J'avais la sensation d'avoir rencontré une amie de papier dont je voulais absolument connaître l'histoire.

    Je suis ton soleil retrace l'année de terminale de Deborah entre sa famille, des déchirures, des nouvelles amitiés, d'autres qui s'étiolent, des béguins, des chagrins et des lettres.
    J'adore d'ailleure cette idée de lettres envoyées. Car je crois souvent que les lettres sont les plus jolies armes déclaratives quand on a du mal à se confier et se révéler.

    Voilà, c'est une année avec Deborah, son humour, son regard sur la vie, sa façon d'inventer des mots pour les choses du quotidien comme son lycée qui devient le clapier. C'est fait de tout petits riens et de grandes choses. Deborah rêve, aime, compose des cadavres exquis, grandit, pleure, trouve sa place, apprend, chute, souffle ses 18 bougies. Deborah est. Tout simplement. Et c'est déjà beaucoup.

    Et que dire de sa mère, de son père, de Jamal, de Victor, d'Eloïse, de Madame Chemineau? Si justes personnages qui encadrent notre héroïne.

    Ce livre est sensible, drôle, entraînant. Parfois poignant également.
    Chronique de dix mois pas comme les autres.
    Je l'ai quitté à regret et je ne peux que vous recommander de vous plonger dans ce récit d'apprentissage qui ne cache rien des grandes douleurs mais sait toujours montrer la lumière où qu'elle soit.

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    Couverture du livre « Un si petit oiseau » de Marie Pavlenko aux éditions Flammarion Jeunesse

    Ghislaine Degache sur Un si petit oiseau de Marie Pavlenko

    Une belle journée de printemps se termine. En voiture avec sa mère, tout est soleil pour Abi, et même si Thomas a préféré s’éloigner d’elle, le monde est une caresse sur son cœur, elle va intégrer l’école de ses rêves pour devenir vétérinaire. Soudain un choc, le crissement suraigu des freins,...
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    Une belle journée de printemps se termine. En voiture avec sa mère, tout est soleil pour Abi, et même si Thomas a préféré s’éloigner d’elle, le monde est une caresse sur son cœur, elle va intégrer l’école de ses rêves pour devenir vétérinaire. Soudain un choc, le crissement suraigu des freins, le fracas de la tôle qui se plie, et « la douleur dans son bras, inhumaine… elle n’arrive plus à respirer, son bras, elle ne comprend pas ce qui se passe dans son bras mais c’est monstrueux. »
    « Le monde s’est assombri. Il est devenu noir. » C’était le 2 mai.
    Abi sera amputé du bras droit, il ne reste qu’un moignon ; moignon fait partie des mots maudits comme manchot, amputé, handicapé, qu’Abi exècre, non seulement pour leur signification mais aussi pour leur sonorité. Pour elle moignon sonne comme rognon. Sa prothèse myoélectrique, si elle remplit sa manche n’allège guère ses souffrances.
    Ses parents Elsa et Martin font tout ce qui est humainement possible de faire pour redonner goût à la vie à leur fille. Durant son hospitalisation, ils ont rapidement déménagé pour que leur fille n’ait pas à subir de commentaires de la part des voisins et qu’elle n’ait pas à voir dans leurs yeux leur pitié. Sa mère a réussi à faire aménager ses horaires de travail pour pouvoir la conduire aux rendez-vous médicaux, faire des courses… car Abi ne supporte pas de monter dans un taxi, un bus, le métro, dans une autre voiture que la sienne. Son père Martin est également très présent essayant avec son humour d’alléger l’atmosphère, tout comme la tante Coline, véritable boute-en-train. Pour ce qui est de Millie, sa sœur cadette, ses sentiments sont partagés entre la douleur qu’elle éprouve en voyant sa sœur souffrir et la jalousie vis-à-vis de celle qui, maintenant, retient l’intérêt de tous.
    Abi a, quant à elle, coupé tous les ponts avec ses anciens camarades de lycée, ne voulant surtout pas voir leur gêne ou croiser leurs regards apitoyés.
    C’est un véritable repli sur elle-même qu’elle effectue, se sentant dépendante dans chacun de ses gestes, que ce soit pour préparer ses tartines, pour prendre sa douche, s’habiller ou tout simplement pour lire et tenir les pages de son livre, les médicaments compliquant encore sa lecture. Plus question de devenir vétérinaire et pour elle aucun avenir ne se présente à ses yeux.
    Une première diversion va s’avérer décisive : la réception d’un colis sans le nom de l’expéditeur ni lettre accompagnatrice. Il s’agit du livre de Blaise Cendrars « La main coupée », auteur dont elle n’a jamais rien lu. En cherchant sa biographie, elle apprend que ce poète, écrivain, journaliste, soldat au front, est blessé en 1915, amputé du bras droit, réapprend à écrire de la main gauche et devient Blaise Cendrars. Blaise est son frère et la comprendra !
    Deux autres livres du même auteur lui arrivent et ses lectures vont lentement faire leur œuvre de résurrection, de même que Yoru, ce chat que lui a offert sa tante, et la visite d’Aurèle, cet ancien ami qu’elle a connu à l’école primaire et au collège et qui voue une véritable passion pour les oiseaux. Grâce à ce dernier notamment, les choses vont peu à peu changer et l’espoir renaître pour Abi, avec évidemment des hauts et des bas.
    Magnifique bouquin, sans concession, Un si petit oiseau, sans jamais sombrer dans le pathos, montre les immenses difficultés physiques mais peut-être encore plus psychologiques que peut engendrer l’amputation d’un membre. Difficultés qui peuvent rapidement devenir insurmontables pour une personne jeune à l’orée de sa vie et pour qui l’avenir s’ouvrait sur plein de promesses.
    Outre, le calvaire que subit cette jeune fille avec cette amputation, ce sont les regards des autres, la répugnance ou la pitié à sa vue et les conséquences qui en découlent que l’écrivaine a particulièrement bien décortiqués. Elle aborde avec justesse et finesse les dommages collatéraux engendrés par cet accident. Les parents, bien évidemment, sont les premiers atteints. Même s’ils essaient de montrer un visage serein et font même preuve d’humour, comme le père, devant leur fille, c’est bien évidemment pour la soutenir et lui redonner espoir en la vie mais aussi pour endiguer leur énorme souffrance. Quant à Millie, elle se sent délaissée au profit de sa sœur handicapée, devenue le centre, vers qui semblent aller toutes les marques d’affection et d’intérêt, et la jalousie et le rejet prennent le pas sur l’amour qu’elle porte à sa sœur. C’est donc toute la sphère familiale qui est en péril.
    Abi est forte et a une forte personnalité, mais elle est cependant très vite déstabilisée par des regards appuyés sur son bras et cette absence de bras remet en cause chez elle toute sa féminité.
    Il lui faudra bien la conjugaison de l’amour des livres, la présence de son petit chat, l’amour de la nature, des animaux, et particulièrement des oiseaux, sans oublier le soutien sans failles de ses parents et de cette tante extraordinaire pour retrouver une forme de confiance dans la beauté du monde et de la vie, et enfin « revivre ».
    L’auteure a su magnifier sublimement, avec une sensibilité extrême, cette symbiose entre Abi et la nature. Les descriptions sont de toute beauté.
    Un si petit oiseau, métaphore pour désigner Abi et son envol, a été pour moi un véritable coup de foudre et je suis tombée immédiatement sous le charme des personnages. J’ai aimé cette écriture simple, énergique et si juste et me suis régalée à la lecture de ce récit d’une très grande humanité.
    C’est un roman jeunesse qui génère d’intenses émotions, et, qui, même aux moments les plus sombres est empreint de luminosité. L’humour décapant dont fait preuve l’auteure participe grandement à cette réussite. Un livre aussi sur l’éveil à l’amour qui ne peut qu’inciter à aller à la rencontre de la vie.
    En lisant dans l’appendice que Marie Pavlenko a puisé sa source dans l’accident survenu à sa mère en 2015, le lecteur comprend pourquoi, le sujet est si bien abordé et les sentiments et ressentis si bien restitués.
    Marie Pavlenko est une auteure que m’avait conseillée ma petite fille Jeanne. J’avais donc lu Et le désert disparaîtra et l’avais beaucoup apprécié. M’ayant ensuite dit que celui qu’elle préférait était Un si petit oiseau, je ne pouvais que le lire. Quelle découverte ! Je ne peux que lui adresser mille remerciements tant j’ai adoré cette lecture !
    Nous n’avons, semble-t-il pas été les seules à tomber sous le charme, puisque Un si petit oiseau a été salué par le Prix Babelio Jeune adulte 2019 et le Prix 15/17 à la Foire du livre de Brive.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Et le désert disparaîtra » de Marie Pavlenko aux éditions Flammarion Jeunesse

    Ghislaine Degache sur Et le désert disparaîtra de Marie Pavlenko

    Si ma petite-fille Jeanne ne m’avait pas parlé de Marie Pavlenko, son auteure préférée, je n’aurais sans doute jamais lu Et le désert disparaîtra et cela eut été dommage tant j’ai apprécié ce bouquin, véritable fable écologiste !
    Samaa, 12 ans vit dans un monde devenu un désert, un monde...
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    Si ma petite-fille Jeanne ne m’avait pas parlé de Marie Pavlenko, son auteure préférée, je n’aurais sans doute jamais lu Et le désert disparaîtra et cela eut été dommage tant j’ai apprécié ce bouquin, véritable fable écologiste !
    Samaa, 12 ans vit dans un monde devenu un désert, un monde post-apocalyptique où la vie a presque entièrement disparu de la surface de la Terre, un monde qui pourrait être le nôtre, très vite, si nous ne changeons pas notre rapport à la nature. Son peuple, nomade, survit en traquant les derniers arbres, pour pouvoir ensuite négocier le précieux bohis, l’arbre coupé, contre de l’eau gélifiée, de l’oxygène en bouteille, de la nourriture, des médicaments… Seuls les hommes, les chasseurs peuvent assumer cette tâche et pour cela, ils doivent aller de plus en plus loin pour débusquer ces arbres isolés. Samaa n’a qu’un rêve, elle ne veut plus jouer le rôle qu’on lui a assigné, elle veut faire partie des chasseurs et rit des conseils de l’Ancienne lui demandant de les empêcher de tuer les arbres. Aussi, quand les chasseurs vont repartir, va-t-elle tenter sa chance en les suivant de loin d’abord, espérant ensuite se rapprocher lorsqu’ils seront suffisamment éloignés pour qu’ils soient obligés de la garder avec eux. Mais c’est oublier que le désert a mille visages et elle se perd…
    Elle fera alors une rencontre qui changera sa vie à jamais comme celui de sa tribu.
    Si Et le désert disparaîtra est un magnifique roman d’aventure et d’apprentissage, il est aussi bien plus que cela !
    Dans ce roman, Marie Pavlenko développe plusieurs thèmes dont le respect de l’environnement est le principal, la préservation de la nature étant indispensable pour la survie de l’espèce humaine. Avec cette jeune ado rebelle, elle montre qu’avec du courage et de la détermination, il est possible de changer son destin et peut-être d’en inventer un meilleur pour la communauté. Elle évoque aussi tout le poids des traditions, certaines pouvant être une richesse, la place de la femme dans la société et développe surtout une profonde réflexion au lien qui nous unit à la nature.
    Ce livre, empli de poésie est en effet une véritable ode à la préservation de la nature.
    Le lecteur s’identifie rapidement à l’héroïne, voit, sent, touche et ressent comme elle. La trouée, l’oasis dans laquelle Samaa se retrouve, est magnifiquement décrite, les sentiments de l’ado transcrits avec finesse et justesse, le tout dans un style simple et efficace. La personnification des éléments naturels et les monologues que Samaa entretient avec eux sont particulièrement réussis, de même que le suspense maintenu de bout en bout.
    Et le désert disparaîtra est également un superbe éloge aux livres et à la lecture. Le roman ne débute-t-il pas et ne se termine-t-il pas d’ailleurs par la lecture du Livre ?
    Marie Pavlenko en profite même, au cours du récit, pour faire un clin d’œil humoristique avec cet apprentissage de lecture autour d’un livre de recettes !
    Ce livre classé roman-jeunesse mérite une audience plus large. Il peut et devrait être lu par tout un chacun tant le message délivré devrait être entendu par tous, à commencer par nos dirigeants. Il faudrait commencer par entendre le message délivré à Samaa par l’Ancienne : « l’avenir n’existera qu’avec les arbres, petite ! », message que nous avons nous aussi oublié et qui pourrait être une première recette simple face au réchauffement climatique déjà bien installé.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Bientôt minuit » de Marie Pavlenko aux éditions Flammarion

    Christel et cookie sur Bientôt minuit de Marie Pavlenko

    Il y a des lectures qui nous frappent en plein cœur. Les mots sont comme des uppercuts, nous les prenons en pleine tête, en plein cœur.
    Notre respiration est coupé.
    Chaque page nous interpelle et nous martèle : « regarde demain comment tu seras traité ! ».
    Aujourd’hui est déjà demain, un...
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    Il y a des lectures qui nous frappent en plein cœur. Les mots sont comme des uppercuts, nous les prenons en pleine tête, en plein cœur.
    Notre respiration est coupé.
    Chaque page nous interpelle et nous martèle : « regarde demain comment tu seras traité ! ».
    Aujourd’hui est déjà demain, un pas de plus vers la vieillesse.
    Bientôt minuit de Marie Pavlenko soulève un sujet tabou : celui que nous ne voulons pas voir, celui que nous remettons à demain pour oublier.
    Il parle tout simplement de nos anciens, leurs quotidiens dans les EHPAD.
    Nous rencontrons Emma et Lucien qui se sont aimés pendant des années dans le secret. Chacun était marié mais ni l’un ni l’autre ne voulait blesser leur moitié...
    Alors, ils se sont fait une promesse : vieillir ensemble s’ils perdaient leurs conjoints. Lucien perd la mémoire, sa fille le pousse à rentrer en maison de retraite. Emma, elle, n’a rien oublié... Je ne vous en dirais pas plus car cette histoire ne se raconte pas, elle se ressent tout simplement.
    Oui, la plume de Marie Pavlenko est sans fard, elle parle sans pudeur de la vieillesse : des peaux flasques, des gestes qui ralentissent et qui souffrent.
    Des images que la société rejette et préfère rester aveugle.
    Oui, ils sont loin de nous, cloitrés dans des établissements sordides.
    Bientôt minuit éclate ce silence avec force et justesse.
    Le sombre s’entrechoque avec la beauté de l’amour, l’espoir.
    Un récit qui m’a bouleversé et qui reste longtemps même une fois le livre refermé...

    Une lecture indispensable à lire pour briser l’invisible mais aussi pour savoir aimer le plus longtemps possible.

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