La saga fantasy de Philip Pullman se dévore aussi en bande dessinée
Un univers passionnant créé par Jean-Francois Parot.
Le soucis des détails :
on a l'impression d'arpenter avec les héros les rues de la capitale, ou d'être à table avec eux et de déguster les mets préparés par Catherine...
De la difficulté en début de lecture. Il faut s'habituer au langage qui diffère de nos habitudes de lecteurs, ensuite, passé les quarante premières pages, le rythme suit, les mots ne sont plus des inconnus et l'histoire nous prend avec des bribes apprises dans l'enfance comme le collier de la reine ; nous sommes en 1783 , le royaume de France va mal et les complots sont pléthores.
Et encore une critique qui attendait sa publication !
Bien sagement rangé, ce livre de Jean-François Parot, « L'énigme des Bancs-Manteaux », le premier tome d'une série où le héros est Nicolas le Floch.
D'abord l'auteur : Jean-François Parot est né à Paris en 1946 et décédé en 2018, à Massillac. Il a oeuvré aussi bien en tant que diplomate qu'écrivain. Il a ainsi été ambassadeur France en Guinée-Bissau et a également été l'auteur des Enquêtes de Nicolas le Floch, toute une série de romans policiers, au XVIIIe siècle, ayant lieu à Paris.
A présent, cette histoire :
Nous sommes en 1761. Nicolas le Floch part de sa Bretagne natale pour servir M. de Sartine (qui dirige les affaires secrètes de Louis XV (j'ai presque envie de dire « les renseignements généraux » mais restons à cette époque…).
Le Breton Nicolas va devenir commissaire au Châtelet et le lecteur suit le début de sa carrière : « Je dois vous prévenir d'une autre disparition. le commissaire Lardin n'a pas été revu depuis vendredi soir. (…)
La réponse de Secmagus fut simple et surprenante.
Cela devait arriver.
La plume de Bourdeau se mit à crisser de plus belle.
- Que voulez-vous dire ?
- Que Lardin, à force de mépriser le genre humain, devait s'attirer des ennuis. »
Ainsi, l'enquête sur cette disparition de Lardin est confiée à notre jeune Nicolas le Floch et cela ne va pas être de tout repos car on voit de la cruauté – des crimes – de la débauche – des vols – de la corruption, etc … tout ce qui fait un bon roman policier.
Mais on trouve également un côté historique. Notre héros va rapidement « prendre du galon » dans cette affaire qui touche de près le roi Louis XV ainsi que Mme de Pompadour.
L'auteur nous fait revivre l'atmosphère de ce Paris du XVIIIe siècle avec ses rues et les passants. En toile de fond, c'est un Paris surprenant de réalisme où le milieu policier est truffé de « mouches » (ceux que l'on nomme à présent, « des indics »).
L'auteur ne manque pas de nous donner des détails et restitue la magie du contexte.
Ainsi, pour son premier roman, Jean-François Parot arrive à mêler habilement le passé avec le présent de Nicolas le Floch et c'est une belle réussite.
Celle-ci a engendré des suites, que j'ai lues également, avec un plaisir toujours égal et je ne manquerai d'en publier des critiques (à présent je garde cela à l'esprit).
J'ai eue du mal à entrer dans l'histoire (d'habitude je dévore les enquêtes de Nicolas Le Floch). La France d'avant la révolution y est très bien décrite, les personnages ont de l'épaisseur, par contre l'intrigue est complexe et la révolte du peuple n'est pas assez exploitée.
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