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Jean-David Morvan

Jean-David Morvan
Né en 1969 en Champagne, Jean-David Morvan découvre la BD très jeune. Après son bac, il commence ses études à l'Ecole Saint Luc de Bruxelles. D'abord intéressé par le dessin, il se tourne rapidement vers le scénario et quitte l'école en 1993 pour travailler au scénario de deux albums chez Zenda, ... Voir plus
Né en 1969 en Champagne, Jean-David Morvan découvre la BD très jeune. Après son bac, il commence ses études à l'Ecole Saint Luc de Bruxelles. D'abord intéressé par le dessin, il se tourne rapidement vers le scénario et quitte l'école en 1993 pour travailler au scénario de deux albums chez Zenda, « Reflets Perdus » avec Savoia et « Horde » avec Whamo. La même année, il commence deux grandes aventures chez Glénat : « Nomad » avec Savoia et « H.K. » avec Trantkat. Il a ensuite signé plusieurs séries chez Delcourt dont le best-seller « Sillage » avec Buchet, « Troll » avec Sfar et Boiscommun, « Le Cycle de Tschaï » avec Li-An, parmi d'autres. Il vient récemment de signer « Trop de bonheur », « Lord Clancharlie » chez Delcourt, « Je suis morte » pour la collection Loge Noire de Glénat, «Reality Show »,« Al'Togo », «Fleau.world » chez Dargaud. Pour « Jolin », Jean-David Morvan a découvert Rubén, un jeune dessinateur espagnol bourré de talents qui signe ici son premier album. Il a notamment travaillé pour Soleil en dessinant plusieurs histoires pour « Lanfeust Mag ».

Avis sur cet auteur (93)

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    Couverture du livre « Adieu Birkenau : une survivante d'Auschwitz raconte » de Jean-David Morvan et Ginette Kolinka et Ricard Efa et Cesc et Roger Sole et Victor Matet aux éditions Albin Michel

    Les Waouh de Claire sur Adieu Birkenau : une survivante d'Auschwitz raconte de Jean-David Morvan - Ginette Kolinka - Ricard Efa - Cesc - Roger Sole - Victor Matet

    78599, ce numéro à 5 chiffres, Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone, l’a toujours connu sur l’avant-bras de sa mère, pensant que c’était normal. Ce n’est que tard qu’il a découvert l’histoire de sa mère, Ginette Kolinka, pendant la Deuxième guerre mondiale.

    En 1944, Ginette Kolinka a...
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    78599, ce numéro à 5 chiffres, Richard Kolinka, batteur du groupe Téléphone, l’a toujours connu sur l’avant-bras de sa mère, pensant que c’était normal. Ce n’est que tard qu’il a découvert l’histoire de sa mère, Ginette Kolinka, pendant la Deuxième guerre mondiale.

    En 1944, Ginette Kolinka a été déportée au camp d’extermination Auschwitz II - Birkenau. C’est son histoire que j’ai découvert avec effroi grâce à cette bande dessinée. J’avais, bien sûr, déjà entendu parler de Ginette Kolinka, mais la force de la bande dessinée est de mettre des images sur des mots/maux et, par là, elle marque encore plus les esprits.

    Comme tant d’autres survivants, Ginette est marquée par sa naïveté et son insouciance de l’époque. En même temps, qui aurait pu imaginer que le pire pouvait se réaliser ?

    J’ai été très touchée dans ma lecture par le devoir que se fait Ginette Kolinka de transmettre ce qu’elle a vécu (alors que pendant 50 ans, elle n’en a jamais parlé). Pour que cela n’arrive plus jamais ! Elle transmet chaque jour son histoire à des élèves dans toute la France.

    En 2020, JD Morvan et Victor Matet l’accompagnent lors d’un de ses voyages en Pologne avec un groupe d’élèves. C’est aussi ce voyage qui est raconté dans « Adieu Birkenau ». J’ai adoré que les histoires et les époques s’entremêlent, cela nous rend plus acteur dans la lecture. Nous ne sommes pas que « spectateur » d’une époque et je trouve que c’est un pari vraiment très réussi.
    Un gros coup de cœur ! Un indispensable !

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    Couverture du livre « Adieu Birkenau : une survivante d'Auschwitz raconte » de Jean-David Morvan et Ginette Kolinka et Ricard Efa et Cesc et Roger Sole et Victor Matet aux éditions Albin Michel

    Lovebooks200 sur Adieu Birkenau : une survivante d'Auschwitz raconte de Jean-David Morvan - Ginette Kolinka - Ricard Efa - Cesc - Roger Sole - Victor Matet

    Un roman graphique qui retrace le témoignage de Ginette Kolinka, une rescapée de l'Holocauste, déportée à Auschwitz-Birkenau. Pendant 50 ans, Ginette Kolinka a gardé le silence sur son expérience jusqu'à ce qu'elle accepte de témoigner pour la "Shoah Foundation" de Steven...
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    Un roman graphique qui retrace le témoignage de Ginette Kolinka, une rescapée de l'Holocauste, déportée à Auschwitz-Birkenau. Pendant 50 ans, Ginette Kolinka a gardé le silence sur son expérience jusqu'à ce qu'elle accepte de témoigner pour la "Shoah Foundation" de Steven Spielberg.

    L'histoire est bouleversante et richement documentée, elle nous offre un récit poignant et intime de la survie de Ginette Kolinka dans l'enfer des camps de concentration. Les auteurs, Victor Matet et Jean-David Morvan, parviennent à retranscrire avec justesse les émotions, les souvenirs et la voix de Ginette, tout en mettant en lumière la mémoire collective des atrocités commises pendant la Shoah.

    Les graphismes sont remarquablement bien réalisés, ils apportent une dimension visuelle supplémentaire au récit. L'alternance entre le présent et les flashbacks des souvenirs de Ginette nous aide à comprendre son point de vue et à ressentir ses émotions.

    "Adieu Birkenau" est une œuvre poignante et nécessaire qui aborde avec sensibilité un sujet difficile, tout en rendant hommage à la force et à la résilience des survivants de l'Holocauste. Une lecture incontournable pour se souvenir de l'horreur de cette période sombre de l'histoire.

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    Couverture du livre « L'honorable partie de campagne » de Jean-David Morvan et Thomas Raucat et Roberto Melis aux éditions Sarbacane

    ziggy sur L'honorable partie de campagne de Jean-David Morvan - Thomas Raucat - Roberto Melis

    Cette BD est une adaptation du roman éponyme de Thomas Raucat.
    L’action se situe dans les années 1920 sous l’ère Taisho. Le Japon, en plein essor économique et en pleine libéralisation vit ses années folles. Un vent de liberté souffle sur la société jusqu’alors figée. Cette ouverture du pays...
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    Cette BD est une adaptation du roman éponyme de Thomas Raucat.
    L’action se situe dans les années 1920 sous l’ère Taisho. Le Japon, en plein essor économique et en pleine libéralisation vit ses années folles. Un vent de liberté souffle sur la société jusqu’alors figée. Cette ouverture du pays permet à des missions européennes de débarquer au Japon, telle celle qui amène notre jeune héros, envoyé extraordinaire de la Commission morale et sociale du bureau de la Société des Nations pour mener une enquête sur la conditions des femmes.
    1922, Tokyo, lors de l’Exposition Universelle, un jeune français en mission au Japon, voit son cœur chavirer pour une ravissante japonaise, qui, comme lui, attend son tour pour monter à bord de l’attraction du moment : l’hydroplane. Très séducteur et toujours à l’affût d’aventures féminines, il est proche de l’aborder et de lui proposer un rendez-vous galant, quand un fâcheux, industriel dans le savon, perturbe ses plans. Ce Sâto Daisuke se précipite sur le jeune occidental ,voyant là l’occasion idéale de créer un partenariat et pourquoi pas un éventuel accord industriel. Il va payer le billet de l’européen pour l’hydroplane et lorsque le jeune homme propose à Fumiko, la jeune japonaise qui fait battre son cœur , une promenade sur l’Ile d’Enoshima, l’industriel s’impose avec quelques amis !
    Cette BD relate donc ce rendez-vous galant fortement perturbé par des évènements incontrôlables. Cette rencontre sera racontée dans les moindres détails, ce qui nous permettra de nous plonger dans la société japonaise des années 1920 fortement régie par les traditions et véritable carcan pour les femmes qui n’ont pas le droit d’étudier, de plus, mariées par leurs parents, elles sont les esclaves de leur belle famille, de leur époux et de leurs enfants. Tout cela sous le vernis de la politesse, de la délicatesse et du respect.
    Au comportement quelque peu rustre du jeune français s’opposent les finesses distinguées des japonaises, les politesses et les approches prévenantes où le mot « honorable » apparait dans pratiquement chaque bulle.
    Les points de vue alternent entre celui du jeune européen, de Fumiko, des personnages secondaires tel celui de l’industriel Sâto Daisuke ou de la propriétaire de l’hôtel quelque peu horrifiée, qui recadre le jeune homme, peu au fait des us et coutumes japonais. Nous assistons à la rencontre de deux mondes qui se découvrent et qui ont du mal à se comprendre, ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos réciproques.
    Le dessin de Roberto Melis, toute en élégance, est entièrement réalisé au lavis bichromique de gris bleuté et de rouge vif. L’ alternance de planches au découpage varié, avec de très belles pleines-pages en forme d’hommage aux estampes japonaises nous offre de magnifiques panoramas de ce pays.

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    Couverture du livre « L'honorable partie de campagne » de Jean-David Morvan et Thomas Raucat et Roberto Melis aux éditions Sarbacane

    De Fil en Bulles sur L'honorable partie de campagne de Jean-David Morvan - Thomas Raucat - Roberto Melis

    Un Suisse en déplacement professionnel au Japon tombe sous le charme d'une jeune femme lors d'une attraction de l'Explosion Universelle de 1922. Ignorant totalement les us et coutumes du pays en matière de galanterie, il l'invite à visiter en sa compagnie l'île d'Enoshima.
    La jeune femme...
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    Un Suisse en déplacement professionnel au Japon tombe sous le charme d'une jeune femme lors d'une attraction de l'Explosion Universelle de 1922. Ignorant totalement les us et coutumes du pays en matière de galanterie, il l'invite à visiter en sa compagnie l'île d'Enoshima.
    La jeune femme accepte, ainsi qu'un industriel un peu collant et toute une flopée de protagonistes qui viendront se greffer à la balade.
    Leurs points de vue, et les multiples péripéties qui adviendront, sont racontés ici.
    ~
    Le périple de Thomas Raucat (nom d'emprunt issu phonétiquement de "Tomarou ka", sorte d'invitation friponne) nous est raconté par JD Morvan, amoureux de cette histoire de longue date.
    Entre comédie et reflet de société, on y découvre le Japon des années 20, au croisement des us ancestraux pétris de bienséance et de rituels corsetés et d'une vague de modernité au sortir de la Grande Guerre.
    Si un vrai vent de liberté souffle alors sur le Japon, tout ici reste régi par les coutumes ancestrales, y compris bien entendu les rapports humains, régis par une politesse exacerbée et des contacts ampoulés rigoureux.
    Il est drôle de voir comment la même situation va être vécue par un polytechnicien européen, une jeune Geisha, un chef de gare ou un homme d'affaire Tokyoïte entre autres.
    La maladresse, le décalage et les incompréhensions des uns et des autres vont illustrer les espoirs d'un cœur d'artichaut totalement décalé du monde dans lequel il évolue.
    Les réflexions, frivoles ou plus profondes semblent caricaturales mais montrent avec délicatesse un monde tout autre, régi par ses propres codes, et un autre rapport à l'autre, au sentiment amoureux et à l'incompréhension qui peut en résulter.
    ~
    Finissant sur une note bien plus grave que le ton léger sur lequel il débute, cet album est également un véritable voyage visuel, tant les lavis bleutés de Roberto Melis sont délicats, telles des estampes mouvantes où se déposent quelques tâches d'un rouge palpitant.
    Un voyage en soi.

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