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Jean-David Morvan

Jean-David Morvan
Né en 1969 en Champagne, Jean-David Morvan découvre la BD très jeune. Après son bac, il commence ses études à l'Ecole Saint Luc de Bruxelles. D'abord intéressé par le dessin, il se tourne rapidement vers le scénario et quitte l'école en 1993 pour travailler au scénario de deux albums chez Zenda, ... Voir plus
Né en 1969 en Champagne, Jean-David Morvan découvre la BD très jeune. Après son bac, il commence ses études à l'Ecole Saint Luc de Bruxelles. D'abord intéressé par le dessin, il se tourne rapidement vers le scénario et quitte l'école en 1993 pour travailler au scénario de deux albums chez Zenda, « Reflets Perdus » avec Savoia et « Horde » avec Whamo. La même année, il commence deux grandes aventures chez Glénat : « Nomad » avec Savoia et « H.K. » avec Trantkat. Il a ensuite signé plusieurs séries chez Delcourt dont le best-seller « Sillage » avec Buchet, « Troll » avec Sfar et Boiscommun, « Le Cycle de Tschaï » avec Li-An, parmi d'autres. Il vient récemment de signer « Trop de bonheur », « Lord Clancharlie » chez Delcourt, « Je suis morte » pour la collection Loge Noire de Glénat, «Reality Show »,« Al'Togo », «Fleau.world » chez Dargaud. Pour « Jolin », Jean-David Morvan a découvert Rubén, un jeune dessinateur espagnol bourré de talents qui signe ici son premier album. Il a notamment travaillé pour Soleil en dessinant plusieurs histoires pour « Lanfeust Mag ».

Avis sur cet auteur (63)

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    Couverture du livre « Ah, ça ira ! t.2 : le sang et la boue » de Jean-David Morvan et Julien Ribas aux éditions Delcourt

    Lionel Arnould sur Ah, ça ira ! t.2 : le sang et la boue de Jean-David Morvan - Julien Ribas

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Bon, j’avais plutôt bien aimé le premier tome de cette série sur la Révolution Française. Maintenant, pour le deuxième je serais un tout petit peu moins enthousiaste. Certes, c’est bien dessiné (c’était déjà le cas pour le premier...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Bon, j’avais plutôt bien aimé le premier tome de cette série sur la Révolution Française. Maintenant, pour le deuxième je serais un tout petit peu moins enthousiaste. Certes, c’est bien dessiné (c’était déjà le cas pour le premier tome !), certes, ça semble très bien documenté, certes il y a de l’humour et les personnages sont assez sympas, mais, tout de même, le scénario n’est pas particulièrement inoubliable… D’autant que la façon qu’ont les auteurs de mêler une aventure qui se passe dans un contexte réaliste avec les prouesses surhumaines des protagonistes ne passe toujours pas pour moi… J’en veux pour preuve les pages 10 et 11 (cette dernière étrangement numérotée « 09 ») où Eglantine et Frédéric se prennent un boulet de canon dans les pieds alors qu’ils gambadent sur les toits des édifices qui jouxtent la Bastille pour ensuite sauter d’au moins deux étages tranquillou bilou et se réceptionner en « hachant » du garde chiourme… Non, franchement, je trouve ça vraiment too much…

    En revanche, ce qui m’a bien plu, c’est le côté féministe de la chose. En effet, tout le long de ce deuxième tome, le personnage d’Eglantine rappelle que sans les femmes, point de Révolution et que, donc, la moindre des choses serait de les associer aux victoires et à leurs acquis, ce qui ne sera malheureusement pas le cas (ou, en tout cas, que très partiellement). Le tout finit d’ailleurs par l’apothéose de la Marche des femmes sur Versailles du 5 octobre 1789.

    Quoi qu’il en soit, je serai tout de même curieux de savoir ce qu’il va advenir de ces personnages…

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    Couverture du livre « Ah, ça ira ! t.3 : l'Autrichienne et les cendres » de Jean-David Morvan et Julien Ribas aux éditions Delcourt

    Lionel Arnould sur Ah, ça ira ! t.3 : l'Autrichienne et les cendres de Jean-David Morvan - Julien Ribas

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Je ne vais pas utiliser mon tampon « Tout ça pour ça ! » mais il y aurait presque matière. En effet, avec cette série on est parti d’une aventure à peu près bien ficelée, s’inscrivant dans l’Histoire de France au moment de la grande...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    Je ne vais pas utiliser mon tampon « Tout ça pour ça ! » mais il y aurait presque matière. En effet, avec cette série on est parti d’une aventure à peu près bien ficelée, s’inscrivant dans l’Histoire de France au moment de la grande Révolution de 1789, pour terminer (ou pas ?) sur une uchronie dont le seul mérite semble être une vraie mise en valeur d’un féminisme qui aurait pu changer l’Histoire. Perso, j’ai du mal à m’y retrouver dans ce mélange des genres qui ne se dévoile qu’à la toute fin.

    Accessoirement, la prise d’otage du roi me semble parfaitement inconcevable. En effet, le président de l’assemblée constituante demande à voir le roi en soirée, comme ça, sans prévenir, et, non seulement les gardes royaux le font entrer, mais ils laissent également s’introduire dans Versailles une ribambelle de femmes manifestement en colère dont certaines sont même équipées de fourches… Avouez que ça dépasse un peu l’entendement, non ?

    Bref, même si c’est toujours aussi bien dessiné, ce troisième (et dernier ?) tome m’a clairement déçu, tant par l’inconsistance de son scénario que par son basculement aussi inattendu qu’improbable dans la catégorie des uchronies.

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    Couverture du livre « Madeleine, résistante : cahiers t.2 » de Jean-David Morvan et Dominique Bertail et Madeleine Riffaud aux éditions Dupuis

    Romain Ambrosini sur Madeleine, résistante : cahiers t.2 de Jean-David Morvan - Dominique Bertail - Madeleine Riffaud

    Je m'en suis rendu compte à la lecture, il s'agit de la reprise de "Madeleine résistante", tronçonnée en cahiers d'une 40aine de pages. Je ne sais d'ailleurs pas si ces cahiers n'ont pas précédé la sortie de l'album principal.

    Déjà lu donc...

    Je m'en suis rendu compte à la lecture, il s'agit de la reprise de "Madeleine résistante", tronçonnée en cahiers d'une 40aine de pages. Je ne sais d'ailleurs pas si ces cahiers n'ont pas précédé la sortie de l'album principal.

    Déjà lu donc...

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    Couverture du livre « Magnum génération(s) : l'album des 75 ans de l'agence Magnum » de Jean-David Morvan et Rafael Ortiz et Scietronc et Arnaud Locquet aux éditions Caurette

    Michel Gardin sur Magnum génération(s) : l'album des 75 ans de l'agence Magnum de Jean-David Morvan - Rafael Ortiz - Scietronc - Arnaud Locquet

    Magnum génération(s) scénario JD Morvan, dessins de d’Arnaud Loquet, Scieteronc, Rafael Ortiz mis en couleur par Hiroyuki OOshima.
    « Rien que du champagne » promet en 1947 Rita Vandivert, première présidente de Magnum, au photographe George Rodger.Depuis chaque année les photographes se...
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    Magnum génération(s) scénario JD Morvan, dessins de d’Arnaud Loquet, Scieteronc, Rafael Ortiz mis en couleur par Hiroyuki OOshima.
    « Rien que du champagne » promet en 1947 Rita Vandivert, première présidente de Magnum, au photographe George Rodger.Depuis chaque année les photographes se réunissent et baptisent les nouveaux membres au magnum de champagne bu à même le goulot. Dans ce livre hybride dans le sens ou vous serez devant un très gros album de bande dessinées, de 248 pages, mais aussi devant un très bel album photo des reporters de guerre de cette agence, vous découvrirez toute cette fabuleuse histoire de cette institution élitiste, mythique qui en réunissant quelques stars de la photographie ont su donner la place qu’il leur revenait au photographe de presse. Vous découvrirez un personnage emblématique charismatique, mondain qui a donné au printemps 1947 à New-York le nom de Magnum à cette agence pas comme les autres . Il s’appelait Endre Ernö Friedmann, nous le connaissons tous sous le nom de Robert Capa qui nous laissa ses photographies de la guerre d’Espagne été celles connues du débarquement allié en Normandie en 1944. Vous découvrirez comment cette agence à participer à l’émancipation des photographes de presse, pour en faire à part entière des auteurs, propriétaires de leurs images, libres de choisir leurs sujets, revendiquant le respect de leur cadrage, de la légende et la mention de leur nom à chaque publication. Pour écrire l’histoire de Magnum les auteurs nous dit-on ont recoupé les informations, les nombreux témoignages, compte rendus, livre, les sources de Magnum Photos, la fondation Henri Cartier Bresson l’international Center Of Photography…
    « Si la photo n’est pas assez bonne, c’est que tu n’es pas assez près » disait Robert Capa. Dans ce livre vous serez au cœur des évènements qui ont secoué la planète : des guerres de décolonisation en Indochine, jusqu’au 25 mai 1954 ou Robert Capa trouvera la mort en sautant sur une mine, devançant de quelques jours la mort de Dawid Szymin dit David « Chim » Seymour cofondateur de l’agence Magnum qui perdra sa vie dans la Cordillère des Andes entre Chagual et Parcoy. Au fur et à mesure de ses pages vous découvrirez la vie de Robert Capa, de sa jeunesse en Hongrie, puis, témoin de la montée du nazisme lors d’un reportage à Berlin. Ces relations avec les directeurs de journaux ; son arrivée à Paris, ses petits boulots, ses premières photos. Celles en 1935 prises à New-York, en novembre 1936 au plus plus près de la population écrasée sous les bombardements pendant la guerre d’Espagne, d’autres photographies à Seville, Madrid ou en Italie et celles des victimes de combats acharnés sur la ville de Valence du 14 mai 1937, combats en Afrique du Nord en 1941 avec les Scorpions du désert Britannique et la Légion étrangère, la libération de Paris. En 1956 on ne saura jamais pourquoi les soldats égyptiens ont tiré sur la jeep le long du canal de Suez, tuant Jean Roy ancien para de la France Libre reconverti en grand reporter chez Paris-Match et Chim . Ce livre réunit un porte folio réunit ces quatre amis que furent Capa, Chim, Cartier-Bresson, Rodger, la première génération Magnum, mais aussi par date d’entrée dans l’agence tous les autres grands journalistes de l’image. Pour le 75e anniversaire de la plus fameuse agence photographique du monde, retrouvez dans ce livre les destins fabuleux de ces étoiles filantes devenues des légendes. Découvrez une sélection de photographies illustrant les photographes reporter de l’agence Magnum comme celle du dernier arrivé en 2022, Lindokuhle Sobekwa.
    Rien que du Champagne tel est la petite histoire de Magnum Photos que je vous invite à consommer sans modération. Une bande dessinée complexe à réaliser. Je veux bien le croire ! Un très beau livre ou vous apprendrez bien des choses sur ces reporters de l’agence. L’occasion de relire l’histoire en regardant par l’objectif de photoreporters de très grands talents. Bien à vous.