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Jane Smiley

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Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « Un siècle américain t.3 ; notre âge d'or » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Sandrine Fernandez sur Un siècle américain t.3 ; notre âge d'or de Jane Smiley

    Au gré des aléas de leur vie, et du monde, les Langton se sont dispersés, séparés mais se retrouvent parfois pour un mariage, un enterrement, une envie de se réunir pour fêter Thanksgiving. L’exploitation agricole de l’Iowa existe toujours mais les dettes s’accumulent et les descendants de...
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    Au gré des aléas de leur vie, et du monde, les Langton se sont dispersés, séparés mais se retrouvent parfois pour un mariage, un enterrement, une envie de se réunir pour fêter Thanksgiving. L’exploitation agricole de l’Iowa existe toujours mais les dettes s’accumulent et les descendants de Walter préfèrent se faire la main à Walt Street plutôt que dans les champs de maïs.

    Troisième et dernier volet du Siècle américain de Jane Smiley. Plus contemporain, ce tome court de 1987 à 2019. Ses personnages se frottent à de nouveaux défis, dont le principal semble être de faire de l’argent. S’il reste encore des idéalistes dans cette dernière génération, nombreux sont ceux qui veulent faire fortune.
    L’autrice continue à dévider le fil de leurs existences, s’attachant à décrire l’intimité d’une famille qui a évolué, grandi, fait des choix, tout en profitant ou subissant les soubresauts de l’Histoire des Etats-Unis. Le 11 septembre, la guerre avec l’Irak, les scandales financiers, l’agriculture intensive, les OGM, …autant de chagrins, de difficultés, mais toujours la rage de vivre.
    C’est avec tristesse que l’on quitte les Langdon, les gentils comme les autres, après les avoir vus naître, grandir, mûrir, mourir, après les avoir accompagnés un siècle durant. Ces trois tomes furent une grande et belle aventure, une saga familiale flamboyante, avec son lot de drames et de joies, ponctuée des moments forts de l’Histoire américaine. Un bonheur de lecture de la première à la dernière page.

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    Couverture du livre « Nos révolutions » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Sandrine Fernandez sur Nos révolutions de Jane Smiley

    1953. Le clan Langdon est réuni dans l’Iowa pour l’enterrement de Walter. Le patriarche est mort mais sa ferme est entre les mains de son fils Joe, le seul de ses enfants à travailler la terre. Les autres ont essaimé dans tout le pays, au gré de leurs projets, de leurs envies...
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    1953. Le clan Langdon est réuni dans l’Iowa pour l’enterrement de Walter. Le patriarche est mort mais sa ferme est entre les mains de son fils Joe, le seul de ses enfants à travailler la terre. Les autres ont essaimé dans tout le pays, au gré de leurs projets, de leurs envies d’ailleurs.
    Heureux en ménage ou au bord du divorce, amoureux ou volages, dans la misère ou l’opulence, mordant la vie à pleines dents ou morts d’inquiétude, les enfants Langdon continuent leur chemin, de l’Amérique de l’après-guerre jusqu’à l’effervescence des années 80.

    Quel plaisir de retrouver Rosanna, Joe, Franck, Henry et tous les autres ! Le temps a passé depuis que les enfants couraient dans les champs autour de la ferme de Walter. Ils sont dorénavant mariés et, pour certains, parents. Dans ce deuxième tome, on les suit de 1953 à 1986 et on traverse avec eux les évènements qui secouent les Etats-Unis et le monde. A l’euphorie de la fin de la seconde guerre mondiale, succèdent la guerre froide et la peur d’une attaque atomique. Viendront ensuite, en vrac, la guerre du Vietnam, la crise de Cuba, l’assassinat de Kennedy, l’émancipation des femmes, le sida, etc. L’histoire continue sa marche et les Langdon suivent le mouvement avec plus ou moins de bonheur. On aime les accompagner qu’ils soient bienveillants ou détestables, empathiques ou égoïstes, généreux ou opportunistes.
    Encore une fois, ce roman est une belle réussite, une saga coup de cœur comme on les aime, passionnante, mêlant la petite et la grande histoire. Une immersion totale dans la famille Langdon et dans l’Amérique des années 50 à 80. Des héros et une autrice à suivre.

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    Couverture du livre « Nos premiers jours » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Sandrine Fernandez sur Nos premiers jours de Jane Smiley

    A vingt-cinq ans, Walter Langdon possède déjà sa propre exploitation. Sur les terres fertiles de son Iowa natal, il cultive de l’avoine, du maïs et du trèfle et élève quelques vaches, veaux et porcs. Bien sûr, il aurait pu rester dans la ferme de son père mais il voulait être son propre patron...
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    A vingt-cinq ans, Walter Langdon possède déjà sa propre exploitation. Sur les terres fertiles de son Iowa natal, il cultive de l’avoine, du maïs et du trèfle et élève quelques vaches, veaux et porcs. Bien sûr, il aurait pu rester dans la ferme de son père mais il voulait être son propre patron et surtout avoir sa propre maison pour y installer sa femme Rosanna et leurs futurs enfants. Après avoir connu les tranchées de la première guerre mondiale en France, il commence une nouvelle vie en cette année 1920. Une vie de labeur avec les travaux de la ferme, une vie d’inquiétudes -pour la météo, pour ses enfants -, une vie bien remplie avec Rosanna, parfaite femme de fermier, aussi bonne cuisinière que mère attentionnée. Et à peine le temps de souffler que déjà les enfants seront grands, de Franck, le premier-né, le fils idéal, frondeur et sûr de lui à Claire, la petite dernière.

    Année après année, de 1920 à 1953, Jane Smiley nous raconte la saga des Langdon et l’Histoire des Etats-Unis. Le couple, d’ascendance allemande, traverse les décennies au rythme des saisons, caniculaires ou glaciales, des récoltes, maigres ou florissantes, des mariages, des naissances, des décès. Au fin fond de l’Iowa, Denby, la ‘’ville’’ la plus proche de la ferme est un village de deux cents habitants, la famille vit tant bien que mal de son travail acharné. Au fil du temps, l’exploitation se modernise. Le tracteur remplace les chevaux de traits, les engrais chimiques décuplent les récoltes. Mais les enfants rêvent d’ailleurs. La ville les attire irrémédiablement, pour le plus grand soulagement de Rosanna qui espère pour eux une vie moins dure.
    Outre les joies et les larmes des Langdon, le roman raconte l’Amérique de la première moitié du XXè siècle : le krach de 1929, la grande dépression, la seconde guerre mondiale, la guerre froide, la peur des communiste, la peur de la bombe, etc.
    Ce premier tome de la trilogie ‘’Un siècle américain’’ ouvre le bal de façon magistrale. C’est passionnant, bien documenté sans être pédant. La vie quotidienne à la ferme et le tourbillon du pays engagé dans la modernité se mêlent et s’opposent pour tisser l’histoire d’une famille très attachante qu’on aura plaisir à suivre dans ‘’Nos révolutions’’. Une lecture addictive.

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    Couverture du livre « Un appartement a new york (1ere ed) » de Jane Smiley aux éditions Rivages

    Michel Giraud sur Un appartement a new york (1ere ed) de Jane Smiley

    Susan et Dennis confient aisément les clés de leur appartement à leurs relations plus ou moins proches. Et comme le jeune homme évolue dans le monde de la musique rock, elles sont nombreuses.
    Alors que Susan est en vacances, Alice, sa meilleure amie, vient arroser les plantes et découvre Dennis...
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    Susan et Dennis confient aisément les clés de leur appartement à leurs relations plus ou moins proches. Et comme le jeune homme évolue dans le monde de la musique rock, elles sont nombreuses.
    Alors que Susan est en vacances, Alice, sa meilleure amie, vient arroser les plantes et découvre Dennis et son ami d'enfance, Craig, assassinés.
    L'inspecteur Honey est chargé de l'enquête et soupçonne rapidement un des membres du premier cercle d'amis qui inclut Noah, un autre musicien, son épouse Rya, qui a eu une aventure avec Craig, et Ray, ingénieur du son et le seul à connaître un vrai succès musical. Mais comme, chacun avec sa bonne raison, ils cachent tous une part de vérité, l'enquête s'annonce laborieuse...

    Ce roman a été initialement publié en 1984, quelques années après l'assassinat de John Lennon, et personnellement, je situe les deux faits dans la même veine : la fin des utopies hyppie et beatnik des années 60-70.
    Jane Smiley restitue la vie New-Yorkaise d'un groupe de jeunes venus de l'Amérique profonde. Les garçons continuent, ou font semblant, de poursuivre leur rêve : réussir dans la musique. Mais leurs échecs les poussent aux frontières de la légalité et du petit trafic de drogue. Les filles ont cherché davantage de stabilité et se sont plus ou moins embourgeoisé dans des emplois plus pérennes.
    Le cœur du texte, c'est la confrontation de ces deux "mondes", décortiquée par l'inspecteur Honey et par une Alice plus ou moins consciemment stimulée par sa rencontre avec Henry, un jeune botaniste.
    Le résultat est un très bon roman, présentant une vision un peu glaçante de ce que le temps, l(e manque d)'argent et la grande ville peuvent provoquer...

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/02/15/un-appartement-a-new-york-jane-smiley-rivages-poche-glacante-tranche-de-vie-new-yorkaise/

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