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Insa Sane

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Les cancres de Rousseau » de Insa Sane aux éditions Sarbacane

    Mes écrits d'un jour sur Les cancres de Rousseau de Insa Sane

    1994, Sarcelles. Djiraël rentre en terminale. Pour lui, cette année est décisive et scelle à jamais son avenir. Faisant sa plus grande joie, il partage sa classe avec ses meilleurs potes : Rania, Armand, Jazz, Doumam et Sacha, tous cabossés par la vie. Avec pour professeur principal, leur...
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    1994, Sarcelles. Djiraël rentre en terminale. Pour lui, cette année est décisive et scelle à jamais son avenir. Faisant sa plus grande joie, il partage sa classe avec ses meilleurs potes : Rania, Armand, Jazz, Doumam et Sacha, tous cabossés par la vie. Avec pour professeur principal, leur chouchou adoré, Monsieur Fèvre. Mais surtout, il y a Tatiana, et Djiraël, qui en est love, décide de tout faire pour la séduire. « C’était hier. Je jouais aux billes. Et puis…je courais. Après un ballon. Après les ennuis. Après les copains, à ‘chat’ ou à la ‘Déli-Délo’. Après des notes qui sonnaient faux. Après un but. Après le flouse. Après les filles ? Non ! Après, une fille. Cette fille. Celle pour laquelle on use des semelles, des méninges et ses draps le soir. » Son objectif principal est de mettre en lumière les cancres de Rousseau pour cette dernière année mais voilà, rien n’est simple lorsque l’on est originaire de la cité. « Car s’il est vrai que l’homme n’est que poussière d’étoiles, je voulais croire que nous, les cancres de Rousseau, étions nés pour briller- un jour. Quand notre heure viendrait. »

    Insa Sané nous propose une immersion dans cette cité de Sarcelles, celle où lui-même a vécu lors de son arrivée en France. Il a tout d’abord détesté cette ville d’adoption, faite d’interdits, et puis il l’a apprivoisée et a découvert ce qui s’y cachait pour ensuite la mettre en avant et en faire un personnage à part entière dans ses romans.
    Pendant un an, nous suivons ces ‘cancres’, ces adolescents que la vie n’a pas épargné et qui sont contraints à la débrouillardise. Délaissés par leurs parents pour certains, par la société pour d’autres et au milieu il y a ce prof, ce guérisseur, cette bouée de sauvetage, qui tente envers et contre tout de sauver ces gosses et d’en faire des adultes responsables avec le peu de moyens dont il dispose. Vivre dans la cité n’est pas toujours idyllique et ces jeunes vont être bousculés, dérangés, humiliés. « -Tu ne dois en aucun cas faire payer à tes camarades le prix de tes déceptions, ne l’oublie pas. Le pouvoir n’est pas un privilège. Tu n’es pas aussi méchant que tu voudrais qu’on le pense…mais c’est à toi de faire les bons choix. » Entre coups de gueule, coups de poing, coups de cœur, on ne s’ennuie jamais dans sa lecture. J’ai aimé chacun d’eux même s’ils ne sont pas parfaits, et heureusement sinon cela ne serait pas drôle. Qu’ils soient mythomanes, éternels insatisfaits, bagarreurs ou loufoques j’ai traversé les quartiers de Sarcelles-cité et tendu la main à chacun d’eux afin de les aider à faire les bons choix. Ces jeunes ont la rage de vivre et nous prouvent à travers ce roman que tout est possible lorsque l’on s’en donne les moyens.
    C’est beau, tendre, réaliste à souhait et poétique. Insa Sané est un auteur unique qui sait s’adresser au lecteur ado avec une plume juste et authentique. Il manie les mots dans cette comédie urbaine d’une très grande qualité dont il faut clamer haut et fort la langue.
    Vous pouvez suivre les aventures de Djiraël et ses amis avec ‘Sarcelles-Dakar’ (déjà paru) chez le même éditeur.
    Je ne suis jamais déçue des éditions Sarbacane, c’est une valeur sûre et la preuve encore avec ‘Les cancres de Rousseau’.

    http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/11/29/37826887.html

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    Couverture du livre « Daddy est mort... retour à Sarcelles » de Insa Sane aux éditions Sarbacane

    Claire Lebreuvaud de ANECDOTES sur Daddy est mort... retour à Sarcelles de Insa Sane

    C'est un curieux djinn qui a du se pencher sur le berceau d'Insa Sané. Le garçon est musicien, comédien, écrivain. Artiste à tout crin et avec quel brio. Un gars qui a du, môme, croquer du Hugo pour la chronique sociale, du Shakespeare pour la dramaturgie et une pointe de Queneau pour les...
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    C'est un curieux djinn qui a du se pencher sur le berceau d'Insa Sané. Le garçon est musicien, comédien, écrivain. Artiste à tout crin et avec quel brio. Un gars qui a du, môme, croquer du Hugo pour la chronique sociale, du Shakespeare pour la dramaturgie et une pointe de Queneau pour les mots.
    L'écriture d'Insa Sané est chaloupée et rugueuse, ciselée et cadencée. Le phrasé est poétique et les mots ont la gouaille de Sarcelles. Une écriture qui vous harponne pour ne plus vous lâcher, qui vous entourloupe, obsédante comme une ritournelle, avant de vous laisser à terre, anéanti et comblé.
    Sa comédie urbaine (débutée avec Sarcelles-Dakar, puis du Plomb dans le crane, Gueule de bois et aujourd'hui Daddy est mort) est multiple, engagée, foisonnante. Ses personnages, des gamins trop facilement estampillés «jeunes de banlieue», des couards, des barges, des braves, des fleurs de bitume cabossées qui rêvent d'une place au soleil à l'ombre des tours de béton.
    Alors si vous n'avez jamais lu un roman d'Insa Sané, vous êtes sacrément en veine parce que ça vous fait quatre romans à dévorer (attention à l'addiction) et un écrivain talentueux à l'extrême à découvrir... alors souriez..."une histoire devrait toujours commencer par un sourire d'au moins trente deux dents. Un sourire comme seule la rue, au coin d'un de ses plis, peut t'en offrir parfois ".

    (Et pour la bande son : écoutez Insa Sané et le Soul Slam Band et particulièrement "Immigrés")