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Helene Dorion

Helene Dorion
Née à Québec en 1958, Hélène Dorion a publié une vingtaine d'ouvrages de poésie au Québec, en France et en Belgique. Ancienne directrice des Éditions du Noroît, elle est membre des jurys de poésie Louise-Labé et Léopold-Senghor. Son ?uvre, traduite et publiée dans une douzaine de pays, lui a valu... Voir plus
Née à Québec en 1958, Hélène Dorion a publié une vingtaine d'ouvrages de poésie au Québec, en France et en Belgique. Ancienne directrice des Éditions du Noroît, elle est membre des jurys de poésie Louise-Labé et Léopold-Senghor. Son ?uvre, traduite et publiée dans une douzaine de pays, lui a valu plusieurs prix littéraires décernés au Québec et à l'étranger. En 2005, elle a obtenu le prix Mallarmé et le Prix du Gouverneur général du Canada pour Ravir : les lieux en 2006. Elle est membre de l'Académie des lettres du Québec. En 2007, elle a été nommée Chevalier de l'Ordre national du Québec.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Mes forêts » de Helene Dorion aux éditions Bruno Doucey

    des.livres.qui.senvolent sur Mes forêts de Helene Dorion

    Ce recueil de poèmes tout en émotions prend pour thématique la forêt, monde de renaissance et de résilience. Les vers libres de Hélène Dorion sont comme une promenade, auréolée de mystères et de rêveries, dans « ses » forêts, nos forêts. C’est une célébration de la nature. Nous ressentons la...
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    Ce recueil de poèmes tout en émotions prend pour thématique la forêt, monde de renaissance et de résilience. Les vers libres de Hélène Dorion sont comme une promenade, auréolée de mystères et de rêveries, dans « ses » forêts, nos forêts. C’est une célébration de la nature. Nous ressentons la puissance des arbres, la douce odeur de l’humus, les petites feuilles qui cherchent la lumière et le souffle du vent dans les feuillages… le cycle de la vie.

    Cette harmonie avec la nature nous amène à méditer, la forêt prend possession de nous. Nous prenons racine dans le sol, en communion avec la force de cette forêt, universelle et intemporelle, qui existe depuis la nuit des temps. Ce partage nous rend responsables. Nos fragilités sont intimement liées car nos destins sont indissociables, nous respirons l’un dans l’autre.

    « Les racines
    fendent le sol
    comme des éclairs

    avancent dans leur solitude
    et tremblent

    pareilles à une vaste cité de bois
    les racines
    s'accordent à la sève
    qui les fouille

    observent-elles les nuages
    pour apprendre
    la langue de l'horizon »

    C’est un livre à garder sur sa table de chevet, à lire et relire pour son introspection, sa douceur et sa sensibilité.

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    Couverture du livre « Coeurs, comme livres d'amour » de Helene Dorion aux éditions Bruno Doucey

    Regine Zephirine sur Coeurs, comme livres d'amour de Helene Dorion

    Dans « mes forêts », son précédent ouvrage, Hélène Dorion nous entraînait dans les bois au plus près des arbres dans une nature préservée. Dans » Cœurs comme livre d’amour », la poétesse nous convie encore et toujours à cheminer dans la nature et l’intime, comme un écho à la vie, à l’amour.

    «...
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    Dans « mes forêts », son précédent ouvrage, Hélène Dorion nous entraînait dans les bois au plus près des arbres dans une nature préservée. Dans » Cœurs comme livre d’amour », la poétesse nous convie encore et toujours à cheminer dans la nature et l’intime, comme un écho à la vie, à l’amour.

    « Le chemin de lumière et le chemin de peine
    s’étirent, dans la brûlure du soir
    qui dénude le vaste horizon
    tu n’ignores plus rien de ton cœur. »

    La poétesse québécoise parle avec simplicité de cet organe « tache sombre-ou claire/vaste empreinte/enveloppe où pèse le sang », ce cœur qui bat et dont les joies, les peines, nous sont communes. Sujet universel, donc, mais traité de façon subtile.

    « Mon cœur, où déposer la soif
    qui n’a pas de commencement. »

    En parcourant les paysages, et en nous ouvrant son cœur, elle ouvre de vastes horizons, et c’est le monde qu’elle nous offre.
    Les saisons s’égrènent, on sent le temps qui passe, et ce cœur qui change, comme les saisons.

    « Le sapin rouillé de novembre, le bois
    qui bientôt brûlera
    dans la cheminée de décembre, le monde
    s’il recommence, mon amour, entre tes mains. »

    Mais il y a aussi ce sentiment d’incomplétude et l’inconstance des rêves. On ne peut retenir les années qui s’écoulent.

    « …je n’ai fait le tour ni de mes rêves ni de l’amour ».

    Hélène Dorion s’y entend pour cueillir le quotidien et la sensualité des éléments. Dans son œuvre, tout fait poème.

    « Humble dans mon corps, le matin se glisse :
    l’odeur du café, du pain grillé
    tout ce temps entre nos mains. »

    Ces petits riens, ces choses intimes, nous en disent beaucoup sur elle-même, et c’est avec une sincérité sans affectation qu’elle ouvre son cœur jusque dans ses moindres plis.
    J’ai beaucoup aimé cet abandon dans la mélancolie, les moments heureux et les plus douloureux.
    Sans lyrisme appuyé, voguant entre prose et poésie, l’écriture d’Hélène Dorion nous étourdit dans un grand frisson de vie.

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    Couverture du livre « Coeurs, comme livres d'amour » de Helene Dorion aux éditions Bruno Doucey

    Cellekili sur Coeurs, comme livres d'amour de Helene Dorion

    Pour Hélène Dorion, le cœur est beaucoup plus que cet « organe central situé entre les deux poumons », Il est aussi le lieu de « cet amour qui imbibe nos mains. »

    En partant d’un organe fait de tissus et de sang et qui bat pour nous maintenir en vie, la poétesse nous conduit sur le fil...
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    Pour Hélène Dorion, le cœur est beaucoup plus que cet « organe central situé entre les deux poumons », Il est aussi le lieu de « cet amour qui imbibe nos mains. »

    En partant d’un organe fait de tissus et de sang et qui bat pour nous maintenir en vie, la poétesse nous conduit sur le fil fragile de l’amour. Elle évoque aussi avec beaucoup de délicatesse la rupture, l’éloignement, le temps qui passe et les souvenirs de l’enfance.
    Tout est dit avec simplicité et c’est cela qui nous touche, cette façon de raconter les méandres du cœur et de la vie, où chacun peut se retrouver.

    « Ce matin le vent enlace la maison, étreint
    les arbres comme m’étreint ton silence.
    L’étendue s’efface, ne laisse que mon corps
    mes veines fines, mes mains éparpillées

    dans le souvenir de ton visage,- le désir
    est amour de la lumière. »

    La nature, le paysage, accompagnent ce voyage au cœur de l’intime et l’on ne se lasse pas de découvrir ces images sur lesquelles passent les saisons.
    Cette poésie universelle qui parle de l’amour avec beaucoup de sensibilité me va droit au cœur.
    Un grand merci aux éditions Bruno Doucey et à Babelio pour cette lecture sensible

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    Couverture du livre « Mes forêts : bac 2024 » de Helene Dorion aux éditions Bruno Doucey

    Jen sur Mes forêts : bac 2024 de Helene Dorion

    mes forêts sont un amas de branches à décoder
    ronces prêtes
    à piquer
    je dois débroussailler
    plonger dans les fougères
    le chant des ailes au vent
    comme salut

    Je continue mon exploration corps foret. J’aime l’exploration de l’autrice par les petits bouts de nature
    J’aime moins...
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    mes forêts sont un amas de branches à décoder
    ronces prêtes
    à piquer
    je dois débroussailler
    plonger dans les fougères
    le chant des ailes au vent
    comme salut

    Je continue mon exploration corps foret. J’aime l’exploration de l’autrice par les petits bouts de nature
    J’aime moins la scission de ces poèmes dans son premier chapitre, les retours à la ligne m’écorchent un peu la langue. J’ai envie de les déplacer, de les lire autrement, les autres m’apparaissent plus fluides avec de très beaux passages en bouche. Le décalage est étonnant.
    Je comprends l’idée de célébrer ce recueil au programme du bac il possède de grandes qualités à décortiquer en apprentissage.
    Un plus : On redemande les petits prix de la nouvelle collection poche chez Bruno Doucey avec les entretiens auteurs. Plus de contemporains please !