Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Un couple est dans un train.
Ils sont mariés depuis longtemps.
Ils se rendent à Varsovie, leur ville d'origine qu'ils avaient quittée il y a quarante ans pour fuir le ghetto.
Ils n'y étaient jamais revenu.
C'est elle qui veut revoir la ville de leur jeunesse, lui n'est pas très chaud.
Un voyage faisant ressurgir des souvenirs douloureux, des secrets qu'ils ne s'étaient jamais avoués.
C'est un huis-clos intimiste, tendre et douloureux.
Une manière très originale de raconter cette triste période.
Une ville qu'ils avaient tant aimée et dans laquelle ils ne retrouvent rien, ils ne se retrouvent plus.
Jascha et son épouse Lilka, tous deux survivants du ghetto de Varsovie, se sont retrouvés après la guerre et ont émigré à Londres où Jascha est devenu un écrivain célèbre. Quarante ans ont passé lorsqu'il reçoit l'invitation d'un cercle littéraire de Varsovie et après un commun accord ils repartent sur le lieu où les fantômes ont hanté leur jeunesse.
Le train pour Varsovie est bouleversant, un conte obsédant, l’auteure nous retrace la souffrance et la culpabilité de deux êtres tourmentés, qui veulent revenir en arrière mais n’y arrivent pas, ils ressassent, ils boivent, ils fument, ils se souviennent, ils s’aiment, ils se chamaillent, leur passé est désormais une hantise car dès le début du voyage dans ce train filant à toute allure vers une destination glaciale, se mêlent d’horribles pressentiments et la nostalgie de l’avant-guerre est insoutenable.
C’est un réel traumatisme pour ces deux amoureux transis et Gwen Edelman réussit là une saisissante et poignante plongée dans le ghetto de Varsovie, elle y dépeint ses horreurs, ses trafics, sa misère et les intrigues qui y régnaient. À mesure qu'ils redécouvrent la ville où leur existence a basculé, Jascha et Lilka se souviennent, c’est magnifique.
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