Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
La vie terne de Lise au bureau d’accueil d’une entreprise qui vend des outils est rythmée par les échanges variés avec les visiteurs, l’intendance nécessaire pour assurer le quotidien de sa vie de couple avec un artiste dont le poil est plus influent dans le creux de sa main qu’à l’extrémité de son pinceau. Pour ajouter au tableau désespérant, des parents qui la considèrent comme une ratée.
Puis arrive la première lettre, anonyme, et vierge ! Erreur de l’expéditeur , canular, tout est possible. Sauf que les envois se succèdent toujours aussi anonymes et toujours aussi vierges …
Avec ces non-missives intrigantes, survient une rupture (le chéri fainéant la vire), l’espoir d’une promotion et l’affrontement obligé avec sa famille !
Dans ce roman feel-good, la petite voix de bon conseil provient de collègues bienveillants.
L’histoire n’est pas désagréable, un peu d’humour, de bons sentiments, et des révélations inattendues créent le mystère.
Et bien sur il faudra attendre la fin pour connaitre l’auteur des lettres que nous lecteurs, pouvons lire entre chaque chapitre.
Rien de nouveau, rien d’étonnant, une lecture plaisir et détente entre deux récits plus denses.
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