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Gabriele Liuba

Gabriele Liuba

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Emily Dickinson » de Gabriele Liuba aux éditions Des Ronds Dans L'o

    Claire @fillefan2bd sur Emily Dickinson de Gabriele Liuba

    Emily Dickinson

    Après Virginia Woolf, romancière anglaise du 20e siècle, Liuba Gabriele a décidé de s’intéresser à une autre femme de lettres et de mots. Changement donc de siècle, de continent et de genre littéraire avec Emily Dickinson, poétesse américaine du 19e siècle.

    C’est par son...
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    Emily Dickinson

    Après Virginia Woolf, romancière anglaise du 20e siècle, Liuba Gabriele a décidé de s’intéresser à une autre femme de lettres et de mots. Changement donc de siècle, de continent et de genre littéraire avec Emily Dickinson, poétesse américaine du 19e siècle.

    C’est par son très intéressant trait de crayon (de couleur) que l’autrice italienne a fait un lien entre ces deux femmes. Parce qu’effectivement, on ne peut parler du travail de Liuba Gabriele sans commencer par l'évocation son dessin. Pour ceux, qui comme moi, n’apprécient que peu le crayon de couleur en bande dessinée, alors acceptez de revenir sur vos a priori.
    La découverte et la surprise avaient été belles dans l’album Virginia Woolf. Avec Emily Dickinson, l’effet surprise joue à nouveau, mais accompagné par un ravissement supplémentaire pour les yeux quand on s'aperçoit que l’autrice a encore amélioré sa technique.

    Dans ce nouvel album, plus aucune place pour le blanc. Ou alors il est travaillé de telle façon, avec des plis ou de la dentelle, qu’il n’en est plus du tout terne ou fade et prend ainsi un incroyable relief.
    Que ce soient les intérieurs ou bien les extérieurs, le trait de crayon de Liuba Gabriele s’est approprié tout l’espace qui lui était confié. Estompés, appuyés, coloriés, striés, ondulés voire “arabesqués ou volutés”, droits, tachetés, la palette des effets employés est absolument incroyable.
    De ce fait, les personnages se voient dotés d’un supplément d’âme qui nous les rend tellement vivants et attachants.

    Le résultat de cette technique, dû surtout de cette incroyable maîtrise de l’outil crayon, nous fait plonger dans une “biographique”, que j’aimerais qualifier d’enchantée.
    Alors, comment s’étonner, dans ces conditions, d’abandonner la lecture des mots au profit de celle des dessins pendant quelques pages, sans même s’en rendre compte ! Ce n’est absolument pas un problème, les dessins ont parfois autant, voire plus de puissance évocatrice, que les phrases. C’est le cas en l’espèce avec ce sublime album.

    Emily Dickinson méritait, en raison de sa foisonnante œuvre principalement connue à titre posthume, un bel hommage. En voilà donc un très bel.

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    Couverture du livre « Emily Dickinson » de Gabriele Liuba aux éditions Des Ronds Dans L'o

    bulle.noire sur Emily Dickinson de Gabriele Liuba

    Amherst, MassachusettsParmi les collines, ma ville natale. Si je regarde en arrière, dans mes premiers souvenirs, il y a ma mère, distante, l'air triste et mon père qui déclame la bible avec passion. Les mots me submergent, ce sont des trésors. Il y aussi Flavinia, ma sœur, Austin, mon frère....
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    Amherst, MassachusettsParmi les collines, ma ville natale. Si je regarde en arrière, dans mes premiers souvenirs, il y a ma mère, distante, l'air triste et mon père qui déclame la bible avec passion. Les mots me submergent, ce sont des trésors. Il y aussi Flavinia, ma sœur, Austin, mon frère. Nous sommes tous ensemble et pourtant si seuls. Je serai différente.
    Après "Virginia Woolf" (Des ronds dans l'O, 2022) Liuba Gabriele s'intéresse à la poétesse américaine Emily Dickinson. Elle se met à sa place et lui fait raconter, à la première personne, sa vie depuis son enfance (née en 1830) à son décès en 1886. Une vie plutôt recluse, où elle recherche la liberté, refuse le statut de femme qu'on veut lui attribuer, autour des mots, de quête de vérité, de relations épistolaires, de crainte de la mort.
    Liuba Gabriele donne vie à l'imagination fertile d'Emily Dickinson, au monde onirique qu'elle se crée. Ses dessins, pastels et crayons, pétillent de couleurs et de courbes, qui entourent, enveloppent la jeune poétesse. C'est beau, foisonnant et très évocateur. Il n'y a pas que dans les mots que la poésie irradie !
    Merci à Liuba Gabriele de nous faire découvrir pour la deuxième fois une figure féminine méconnue (pour ma part !) de la littérature. Je ne me lasse pas de ces biopics, surtout quand l'univers graphique est aussi singulier et poétique.

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    Couverture du livre « Virginia Woolf » de Gabriele Liuba aux éditions Des Ronds Dans L'o

    bulle.noire sur Virginia Woolf de Gabriele Liuba

    Dans les étagères de @bdotaku j’ai trouvé ce petit livre paru en mars de cette année. Il s’agit du premier album de Liuba Gabriele, c’est une courte biographie de l’autrice anglaise Virginia Woolf.

    Une biographie qui se concentre sur une période bien particulière de l’écrivaine. En décembre...
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    Dans les étagères de @bdotaku j’ai trouvé ce petit livre paru en mars de cette année. Il s’agit du premier album de Liuba Gabriele, c’est une courte biographie de l’autrice anglaise Virginia Woolf.

    Une biographie qui se concentre sur une période bien particulière de l’écrivaine. En décembre 1922, elle rencontre Vita Sackville-West. Cette rencontre va changer sa vie.

    Le dessin aux crayons de couleur et pastels exprime parfaitement le trouble qui s’empare de Virginia Woolf. Elle sent le désir et l’amour l’envahir. Une longue relation passionnelle, le plus souvent épistolaire, va suivre. Ces lettres aux mots puissants disent tout de cette passion proche de la folie.

    Une folie accentuée par le contexte historique. Les durs moments d’écriture succèdent aux voyages. Virginia doit suivre son mari. En 1928 parait « Orlando » roman inspiré directement de son amante. Puis plus tard c’est la guerre. L’album nous mènera jusqu’en 1941…

    Ce petit livre flamboyant est un hommage puissant à cette femme qui écouta ses désirs et qui chercha à comprendre et exprimer ses sentiments. Une belle entrée dans l’univers de Virginia Woolf.

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    Couverture du livre « Virginia Woolf » de Gabriele Liuba aux éditions Des Ronds Dans L'o

    Claire @fillefan2bd sur Virginia Woolf de Gabriele Liuba

    Dès les premières pages de cet album, comment ne pas être marqués par le mouvement, l’ondulation des traits, un film est littéralement en train de se dérouler sous nos yeux. Nous sommes en 1941, une femme se promène dans la campagne anglaise. Elle se trouve en bordure d’une rivière. Ce seront...
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    Dès les premières pages de cet album, comment ne pas être marqués par le mouvement, l’ondulation des traits, un film est littéralement en train de se dérouler sous nos yeux. Nous sommes en 1941, une femme se promène dans la campagne anglaise. Elle se trouve en bordure d’une rivière. Ce seront ses derniers pas. Cette femme c’est Adeline Virginia Alexandra Stephen (1882-1941), plus connue sous le nom de Virginia Woolf, une des grandes figures littéraires du 20e siècle.

    Rapidement viennent à notre regard les couleurs utilisées. Dans cette période des années 1920, on s’attend plutôt à découvrir un album en sépia.
    C’est le total contre pied qu’a pris Liuba Gabriele, l’autrice italienne de ce roman graphique.
    Retour en 1922, c’est lors d’une réunion au Bloomsbury group auquel elle appartient, ainsi que son époux Leonard, que Virginia rencontre la poétesse Vita Sackville-West (1892-1962).
    Même si ce n’est pas le coup de foudre immédiat entre elles-deux, l’amour enflammé sera bien au rendez-vous deux ans plus tard.

    C’est à la première personne du singulier que l’autrice a choisi d’écrire cet album, ce qui nous procure l’étrange sentiment d’entrer dans la tête et dans la correspondance de ces deux femmes.
    Nous sommes à côté d’elles quand elles se parlent et se regardent, quand elles s’écrivent et se lisent, quand leurs peaux se rapprochent et s’aiment.

    Les vagues, l’onde, l’eau… Pendant toute sa vie, Virginia sera submergée par cet élément liquide. Une vague de disparition dans sa famille la laisse avec un vague à l’âme. L’onde de choc de la seconde guerre mondiale lui fait douter de l’existence d’un monde meilleur.
    L’eau devient alors, pour elle, le seul endroit pour accueillir son mal être.

    Et c’est avec ses crayons de couleur aux teintes vives et de manière émouvante que Liuba Gabriele donne vie mais également éteint la vie de cette écrivaine féministe, qui aura marqué son siècle avec Mrs Dalloway (1925), La Promenade au phare (1927), Orlando (1928) et Les Vagues (1931)...

    Un magnifique album pour remettre à flots une existence riche intellectuellement mais noyée par les émotions et la peur de finir folle.

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