#RL2016 : 560 romans à paraitre, nos #Explolecteurs vont en dévorer 50, venez les découvrir ici !
#RL2016 : 560 romans à paraitre, nos #Explolecteurs vont en dévorer 50, venez les découvrir ici !
Drôles de personnages que ceux de ce roman ! Tout en façade et se dévoilant progressivement. Leur seul point commun, c’est cette maison isolée qui a certainement abrité un drame et que l’on dit hantée.
Léonor vient de l’acheter, Robert est son agent immobilier et Joseph y a vécu avec sa femme.
Et ces trois personnages sont là, à se tourner autour, sans que l’on sache vraiment si tout ça est bien normal et en doutant même qu’ils soient bien réels.
Plus on avance dans le livre et plus le mystère s’épaissit. Alors on se construit sa propre idée, de page en page, que Florence Herrlemann se plaît à malmener en insérant subrepticement de nouveaux traits de caractère insoupçonnés à chacun de ses trois personnages.
Et on se laisse happer par l’ambiance qui se tend doucement, sans jamais savoir pour qui on doit prendre parti. Et puis avec Jack, ce chien si calme au milieu de tout ça, on se rassure que rien ne peut arriver de mal.
Il y a certes quelques questions qui restent en suspend mais dans l’ensemble on se prête au jeu des mystères avec beaucoup de plaisir.
Un thriller qui joue avec nos nerfs et nous offre un final comme on les aime, inattendu, déroutant et réjouissant.
Un très bon moment de lecture.
Ma chronique : La poésie ne manque pas de s'inviter dans ce thriller atypique plus troublant à chaque page jusqu'à un dénouement imprévisible et glaçant. On est ni chez les truands, ni sur des affaires de Cold Case. On côtoie des âmes blessées qui ont un "sacré désordre dans la tête".
Le titre, extrait de la mélodie d’Alain Bashung : "Sommes Nous" rappelle que nos vies sont aussi fragiles et éphémères que celles des coquelicots.
C'est d'ailleurs le ressenti d'un étrange trio, qui chacun à sa façon, nous révèle au fil des pages son côté sombre flirtant avec la folie.
Qu'est-il arrivé dans la vie de Léonor pour qu'elle soit si morose, si aigrie, qu'elle ait tant de mal à communiquer ?
Elle veut en finir loin de Paris. Elle achète une maison aux allures de conte de fée dans un bel endroit qui semble lui redonner goût à la vie.
Elle se métamorphose, devient plus positive. Mais pourquoi, souvent, se dit-elle " ne bascule pas". Que craint-elle?
Elle ne le sait pas encore mais la maison est habitée par Joseph, un écrivain de thrillers, caché sous les toits. Il s'éteint petit à petit ,
détruit par un amour perdu. Est-il encore vivant ? ? Est-il un fantôme ? Et Marianne, dont le simple nom évoque chez Joseph un grand trouble, qu'est-elle devenue ? Le lecteur semble avancer dans le brouillard .
N'oublions pas Robert, le timide agent immobilier qui en pince pour Léonor.
Quel rôle joue-t-il en vendant cette maison dont personne ne voulait ? Lui-même est profondément troublé par le drame passé
entre les murs de cette étrange et belle demeure.
Et puis il y a le voisin, le vieux Léon qui en sait beaucoup trop et le chien Jack qui semble attendre quelqu'un !
Vous ne lâchez pas ce thriller, porté par une plume que j'ai beaucoup appréciée..
Le lecteur avance pas à pas dans une atmosphère brumeuse face à des personnages dérangeants vers un final totalement inattendu !!
A ne pas manquer !
Ce roman se construit comme une image pixelisée qui peu à peu gagne en définition, avec l’affinement de ses points constitutifs. De mystérieux et flous, les personnages apparaissent doucement et se distinguent pour prendre leur place dans cette intrigue, qui jusqu’à la fin réserve des surprises. Je n’en dirai pas plus, sinon qu’il est question d’une maison de province qui abrite des secrets, d’un agent immobilier amoureux et d’une parisienne un peu folle mais bien sympathique…
C’est distrayant, une fois estompé le flou des premiers chapitres. Les questions sont multiples et finissent par trouver une réponse. La plume est facétieuse, bien décidée à perdre le lecteur dans un labyrinthe de mystères.
222 pages M+éditions 28 septembre 2023
Plonger en eaux troubles
Léonor a eu une vie chaotique , la quarantaine sonnante et trébuchante lui donne envie d’en finir.
Bien déterminée, elle prend la route, mais en chemin elle doit s’arrêter dans un petit chemin, au bout de celui-ci elle découvre une maison à vendre avec un beau verger. Elle compose le numéro de l’agent immobilier, Robert la soixantaine, maladroit et bafouilleur tombe immédiatement amoureux d’elle et va devenir envahissant.
Elle achète la maison et adopte Jack le chien qui passe ses journées sur le perron.
Le premier geste de Léonor face à cette maison est de croquer la pomme comme dans la genèse, souvenez-vous.
Cette maison a une histoire, elle appartenait à un auteur de thrillers qui a disparu des radars. Mais a-t-il vraiment disparu ? Et pourquoi ?
Voilà pour la trame, vous allez vivre avec ce trio infernal.
Car Florence Herrlemann va vous mener par le bout du nez dans ce roman choral.
Entre ombre et lumière, l’histoire se dessine.
Après Le festin du lézard et L’appartement du dessous, vous reconnaîtrez cette plume singulière, habile, diabolique, qui exerce sur vous une pression que vous acceptez avec délectation, vous en redemanderez.
Pour tout vous dire je n’avais pas envie de quitter ce roman, pressée d’en connaitre la fin mais en freinant des quatre fers.
Entrer dans cette spirale est délicieux, car tout se joue sur le psychologique, donc pas de surenchère à l’hémoglobine.
Cela montre que la finesse peut être un atout pour mener un thriller. L’auteur sait particulièrement bien créer une atmosphère inquiétante, elle nous offre une vision par un prisme qui va en induire d’autres, vous faire vaciller, douter jusqu’au final toujours percutant. Car c’est aussi sa marque de fabrique, le lecteur sort de cette atmosphère sourde, de ce brouillard entre les personnages pour se rendre compte qu’il a été dupé. Le lecteur se prend en pleine face un uppercut qui le sonne et le replonge dans une autre angoisse.
Florence Herrlemann nous prouve une nouvelle fois son talent, encore plus abouti, la réalité de ce roman est complexe, riche et toujours plurielle, Une lecture sur le fil de l’ambivalence.
Merci à elle et aux éditions M+ pour ce privilège de lecture
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2023/10/01/ou-le-dernier-coquelicot/
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Deuxième partie de cette liste pleine d'idées de cadeaux pour toutes les envies !
La première partie de cette liste pleine d'idées de cadeaux pour toutes les envies !
Des bandes dessinées, mangas et romans graphiques à glisser sous le sapin !
Des livres pleins de bonheur et de découvertes qui enchanteront les enfants