Entre sciences physiques et plongée sous-marine, une enquête captivante.
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Mon choix sur ce roman est très personnel: L'Alsace et sa période historique douloureuse durant la seconde guerre mondiale avec leurs jeunes hommes enrôlés dans l armee nazi; qu'on a appelé "les Malgré-Nous".J'en ai entendu beaucoup parler durant mon enfance. Une enquête scientifique?
Et voilà ma curiosité attisée.
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C'est le premier roman de Jean-Luc Espinasse que je lis.
Allez c'est parti, on rentre rapidement et directement dans le vif du sujet puisqu'on plonge dans les eaux méditerranéennes phocéennes.
Un journaliste marseillais quinquagénaire, fringant et sportif va trouver une caméra étanche au fond d'une calanque.
Curieux comme un pou, il va découvrir des vidéos intrigantes et bien mystérieuses . Qui va l'emmener dans une quête haletante et trépidante jusqu'en Alsace!
Où il est question de sciences physiques, de jeune femme acolyte bien immorale,de sphère, de manuscrit intime et de physicienne alsacienne.
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Le rythme du récit est soutenu , il n'y a pas de temps mort, pas de fioritures, on va à l'essentiel et tout cela avec de l'action et des rebondissements bienvenus.
J'ai été captivée par l'histoire réelle scientifique de cette période tragique. Un pan inconnu pour moi.
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Un récit qui doit tout aux personnages empathiques, aux secrets déterrés et à la crédibilité des évènements. Peut-être un petit bémol pour les explications scientifiques où je n'ai pas tout compris.
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L'auteur a su entremêler avec brio et originalité l'histoire d'une physicienne dans la grande Histoire. Une belle réussite!
Le roman est intéressant par ses idées. J’ai vraiment apprécié le fait qu’un candidat d’un jeu télévisé puisse se venger parce qu’il a perdu. Je trouve cela assez amusant quand on connaît le nombre de jeux qu’il peut y avoir à la télévision, il y en a pour tous les goûts. Je serais curieuse de découvrir la réaction du présentateur et des personnes qui travaillent autour de l’émission si ce genre de situation survenait.
L’auteur arrive assez facilement à faire durer le suspense et finalement on se prend au jeu et on a peur des circonstances et de leur finalité.
J’ai trouvé dommage que Jean-Luc Espinasse se limite à deux points de vue. J’aurais beaucoup aimé qu’il alterne ces derniers avec tous les protagonistes. Il y aurait vraiment eu de quoi faire quelque chose de bien. Ici finalement seulement deux points de vue sont exploités et j’ai été un peu frustrée de ne pas savoir ce que pouvait penser et ressentir les autres « candidats ».
En ce qui concerne les descriptions, l’auteur se contente, selon moi, du minimum, quelques descriptions physiques et ressentis. J’aurais beaucoup apprécié pouvoir me mettre dans la peau de chacun d’entre eux, ressentir leur peur, leur haine, leur vengeance… Toutes ces émotions qui ont pu les traverser lors de ces pénibles heures. Malheureusement cela n’a pas été le cas et j’ai plus été téléspectatrice qu’actrice… c’est frustrant je trouve !
Les points de vue sont assez courts dans l’ensemble mais cela permet au lecteur de s’arrêter quand il le souhaite (pour celui qui a besoin d’avoir des chapitres ou des repères).
Il y a quelques flashes-back du passé du personnage principal mais pas assez selon moi. De plus il n’y en a vraiment qu’au début et il aurait pu être intéressant d’en mettre tout au long du roman. Par exemple le protagoniste aurait pu se souvenir des moments du jeu qu’il a vécus.
La fin est intéressante et je ne m’imaginais pas une autre fin que celle-là. Je l’ai trouvée émouvante et finalement c’est un peu cette situation que j’ai préféré de tout le roman, même si elle aurait pu être un peu plus longue et travaillée.
En résumé, même si ce roman n’a pas été un coup de cœur c’est tout de même une histoire que je vous conseille de lire pour découvrir ce que peut engendrer (à l’extrême) un jeu télévisé.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2016/07/affaire-n202-le-candidat-de-jean-luc.html
Quand j’ai commencé à lire ce roman je ne connaissais pas du tout l’univers de Lovecraft.
Je pensais lire un roman assez classique d’un père de famille à qui il arrive une tragédie. A un certain moment de l’histoire je me suis rendue compte que cela n’allait pas être le cas et c’est là que mon avis a vraiment changé…
Je me suis demandé dans quel monde l’auteur allait transporter ses lecteurs.
J’ai beaucoup aimé le début du roman, l’idée du père qui a un accident et qui perd son fils et sa femme, de manière inexpliquée au début, me plaisait beaucoup. Je commençais à me prendre d’amitié pour ce père à la recherche de la vérité.
Puis petit à petit l’enquête a été mise de côté pour amener le lecteur dans un côté plus surréaliste et mystique. Je ne pensais pas lire un livre de ce genre quand j’ai commencé la lecture et j’avoue avoir été un peu déstabilisée.
Jean-luc Espinasse nous fait entrer dans l’univers de Lovecraft assez rapidement, peut-être même trop vite. Même s’il y a des explications, j’ai assez vite été perdue. Il y a un peu trop d’informations à retenir en peu de temps. On sent que l’auteur a fait des recherches mais je pense qu’il oublie peut-être que ses lecteurs peuvent ne pas connaitre ce "monde" et peuvent donc être un peu troublés par tous ces éléments.
Ce que j’ai aussi trouvé dommage c’est que l’enquête est vite oubliée, mise de côté.
En ce qui concerne les descriptions, elles sont assez rares et je ne suis pas arrivée à m’imaginer les personnages ou les lieux. Pour ce qui est des ressentis des protagonistes c’est un peu la même chose. L’auteur nous évoque des situations assez spéciales et irréalistes mais il n’approfondit pas ce que peuvent appréhender les personnages… Même si je n’ai pas vraiment réussi à entrer dans l’histoire j’aurais tout de même bien aimé ressentir ce qu’ils pouvaient éprouver.
La fin est surprenante et déstabilisante. Au final Jean-luc Espinasse nous laisse totalement dans le flou et j’aurais vraiment aimé trouver de réelles réponses.
En résumé, un bon roman mais que je n’ai pas assez apprécié à cause de l’univers de Lovecraft trop surprenant et présent dans l’histoire.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/2015/07/affaire-n072-laccident-aux-confins-de.html
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