La saga fantasy de Philip Pullman se dévore aussi en bande dessinée
Chronque précedemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je ne sais trop quoi vous dire… Le pitch est intéressant (bien qu’inexact… l’action débute en 1868 et non 1864… et ce n’est pas si anodin que cela car en 68 la Guerre de Sécession est terminée depuis 3 ans, alors qu’en 64 on est encore en plein dedans… J’avoue avoir toujours un peu de mal avec les résumés éditeurs qui tendent à prouver qu’eux-mêmes n’ont pas lu la BD… Fin de l’énorme parenthèse) mais l’action et la protagoniste n’ont finalement que peu de relief. Cela commence avec l’acceptation de Diane par la tribu Lakota qui se fait un peu trop facilement à mon goût. Et puis son personnage est par ailleurs trop « parfait ». C’est une ravissante jeune fille qui possède à la fois un don pour la peinture et un grand cœur. Ce dernier organe symbolique la pousse même à se rebeller contre son milieu et sa condition sociale privilégiée pour aller vivre parmi les indiens menacés d’une extinction aussi bien physique que culturelle. Et, comme si cela ne suffisait pas, elle est toujours prête à défendre la veuve et l’orphelin indien quitte à se sacrifier, le tout, en ne se plaignant jamais des rustres conditions de l’Ouest américain… Sans relief vous disais-je…
Pour le reste, j’ai apprécié la vaine tentative de présenter le contexte de cette conquête de l’Ouest qui, à coup de traités bafoués et guerres bactériologiques (les fameuses couvertures infestées de variole) ou conventionnelles, ont terminé l’entreprise de colonisation du territoire nord-américain par les blancs. J’écris « vaine tentative » car, avec toute la meilleure volonté du monde, je ne crois pas que l’on puisse résumer et expliquer les mécanismes de cette quasi-annihilation des peuples précolombiens d’Amérique du Nord par quelques dialogues, aussi bien vulgarisés soient-ils, entre deux personnages d’une BD. Tout au plus, comme les auteurs le font ici, on peut évoquer quelques faits historiques marquants, mais cela ne va guère plus loin.
Côté dessin, c’est pareil, un peu mi-figue mi-raisin… (nouvelle parenthèse car je suis un peu embêté avec cette expression étant donné que j’apprécie à la fois les figues et le raisin…). Sentier de la Guerre 2Je n’ai pas trop aimé les traits des visages et, dans quelques cases (très peu, pour être franc), les attitudes un peu trop statiques des personnages. La mise en couleur non plus n’est pas à mon goût. Trop de dégradés numériques et de ciels bleus photographiques collés en arrière-plan. En revanche, je trouve les décors de très bonne facture (de nombreuses cases panoramiques très bien réalisées). Certaines scènes d’action impliquant de nombreux personnages ont elles aussi manifestement fait l’objet d’une attention particulière et le résultat s’en ressent clairement. C’est juste dommage que ça ne semble pas être le cas de toute la BD…
En tout cas, à moins qu’elle ne s’améliore drastiquement, cette BD n’est pas spécialement un indispensable dans une bibliothèque. Mais ce n’est que mon humble avis…
Ce deuxième tome est la suite et fin du diptyque sur le brocanteur qui après une recherche sur des objets anciens et rares dans un village, découvre un secret qui n’aurait jamais sortir de sa tombe.
Le scénario, bien que très bien travaillé dans le premier opus, devient dans ce deuxième épisode un peu plus brouillon. Tout l’attrait disparaît car les doutes que nous pouvions avoir à la fin du premier tome se révèlent être justes et surtout la surprise s’efface. Le dénouement reste toujours aussi glauque et le brocanteur reste bien un brocanteur.
Le graphisme reste identique, avec des personnages toujours bien travaillé et surtout des décors réalistes. Le thriller ici est transporté par un graphisme digne d’une bonne série.
Un bon tome mais qui manque de panache, dommage.
Premier épisode de ce diptyque dont le personnage principal est un brocanteur qui arrive dans un village organisant pendant un week-end dans l’année une vraie foire à la brocante. Mais le travail ne se déroule pendant cet événement, mais avant, afin de trouver les perles rares. En chinant de ci-delà, il découvre des secrets qui auraient dû peut-être continuer à le rester.
Le scénario propose ici un récit complet avec beaucoup de personnages, et donnant beaucoup de profondeurs aux personnages principaux. L’inspiration est typique d’un huis-clos où se déroulent le paiement d’un secret trop lourd à porter pour certaines personnes. Nous nous doutons au fur et à mesure du dénouement mais le secret nous surprend par son côté glauque.
Le graphisme est réaliste et bien réalisé. Le travail sur les décors est important, bien que la rythmique soit assez molle, l’ensemble est assez convaincant finalement.
Dans l’ensemble, ce premier épisode donne envie de poursuivre.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
La saga fantasy de Philip Pullman se dévore aussi en bande dessinée
Des plus jeunes lecteurs aux ados, des livres pour s’émerveiller des beautés de la Nature et la protéger…
Nous sommes en 1939, dans les montagnes de Kabylie...
Des histoires différentes mais qui jamais ne nous laissent indifférents