Une sélection palpitante de coups de cœur pour les ados en vacances !
Excellent roman, dans la continuité des trois précédents. Cette fois-ci, c’est l’atmosphère de l’Amérique de la fin du XVIIIe siècle qui est dépeinte. L’autrice parvient, avec toujours autant de talent, à faire vivre l’Histoire sous nos yeux de lecteurs tout en donnant une réelle consistance à ses personnages. Brianna prend de l’importance dans ce tome et son duo avec Roger parvient à surprendre. J’ai apprécié, une fois encore, la danse entre leur présent et le passé dans lequel se trouve Claire et Jamie, dans la première moitié du roman.
J’ai également beaucoup apprécié la mise en avant de certaines tribus amérindiennes et d’une petite partie de leur culture. Je me suis totalement sentie plongée dans le roman de bout en bout et j’en ressors avec le sentiment d’avoir vécu toutes ses aventures aux côtés des personnages.
Mon seul bémol concerne une scène de viol. Je trouve cela redondant par rapport aux tomes précédents mais je comprends l’usage que cela a pour la suite l’intrigue.
Je vais vite me plonger dans la suite !
Claire et Jamie passent au second plan au profit de la génération suivante avec Ian, Brianna, Fergus ou William. On est loin du tumulte et de la passion des premiers tomes mais les mésaventures de la famille Fraser restent toujours plaisantes à lire.
Ce troisième tome est tout aussi passionnant que les précédents. La première partie du roman revient sur les parcours de vie de Claire, Jamie et leurs proches pendant les vingt années qu’a duré leur séparation. Pour l’un comme pour l’autre, cela s’avère riche en rebondissements. Le destin, ou le chemin de vie qu’elle s’est choisi, conduit Claire, à nouveau, aux portes du temps. N’en lisez pas davantage si vous n’avez pas fini le tome.
J’ai vraiment apprécié le fait qu’une fois encore, en dépit de la force de l’histoire d’amour qu’elle campe, l’autrice ne tombe pas dans le piège de la mièvrerie. Bien au contraire, l’amour entre Claire et Jamie nous invite au voyage, comme l’indique le titre du tome. Cette fois-ci nous quittons l’Europe pour un long périple. En menant son lecteur aux Caraïbes, notamment, Diana Gabaldon y dépeint la réalité de la vie en mer, la piraterie mais aussi la colonisation et l’esclavage qui va avec.
J’ai apprécié que l’autrice mette en avant d’autres cultures et influences asiatiques ou liées au vaudou par exemple mais je regrette certains termes désuets voir irrespectueux. En effet, je pense notamment aux manières de s’exprimer de certains personnages avec des accents que j’ai parfois trouvé caricaturaux et j’ai aussi était dérangée par l’emploi d’expressions comme « le ou la Noir ». Il est dommage que ce genre de formules, certes très ponctuelles et en lien avec l’époque où sont plongés les protagonistes, ternissent un récit dont la trame semble pourtant au contraire tournée vers l’ouverture d’esprit et la tolérance. Je peux comprendre la logique de placer ce genre de terme dans la bouche de personnages ancrés dans les réalités de la colonisation mais pas dans l’esprit de l’héroïne ayant vécu au XXe siècle dans une formulation qui semble diamétralement opposée à son caractère. Peut-être est-ce dû à un effet de traduction ? Quoiqu’il en soit, mon impression générale reste très bonne pour ce qui est du récit en lui même et de la qualité des personnages qui demeurent aussi variés qu’attachants. Cela n’a pas entamé mon envie de découvrir la suite des aventures de Claire et Jamie.
Absolument génial ! J’ai été totalement transportée par ce second tome tout à fait à la hauteur tant sur le plan historique que fantastique. Les personnages sont très attachants, tant ils sont humains chacun avec leurs parts d’ombre et de lumière.
Le couple formé par Claire et Jamie ne tombe pas dans l’écueil de la mièvrerie et n’a rien à envier à des duos légendaires dont l’amour est à l’épreuve du temps. En parlant de ce dernier, c’est tout à fait fascinant de voir comment Diane Gabaldon parvient à jongler entre le passé et le présent et comment, sous sa plume, ils deviennent les pièces d’un puzzle fascinant qu’on a hâte de voir compléter au fil des tomes.
Je n’ai encore jamais mis les pieds en Écosse et pourtant j’ai le sentiment de connaître tous les recoins que les héros ont pu parcourir. Mention spéciale aux personnages historiques qui prennent un tout autre aspect lorsque le fossé du temps se réduit pour les rendre d’autant plus proches de nous qu’ils n’ont jamais semblé aussi humain. C’est le cas de Charles Édouard, plus connu sous le nom de Bonnie Prince Charlie.
L’avantage de ce tome, en plus d’être passionnant, c’est aussi de permettre au lecteur d’en ressortir plus érudit quant à l’histoire écossaise et de lui donner, d’autant plus, l’envie de la découvrir davantage.
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