"Je voulais écouter du rap opaque, dans des bras déraisonnables ».
Dans un monde imaginaire, où les domaines planent dans le ciel, où les hommes se déplacent à dos d'oiseaux, où on est sans doute fan d'avatar, Mickey est cordiste. Sa mission est de faire en sorte que les domaines restent attaché entre eux. Il travail dur ce qui lui permet, entre autre, d'oublier la perte récente de Dingo. Il va devoir s'associer à Minnie (avec qui il est brouillé) et Pat pour une nouvelle mission sans en connaître les vrais enjeux.
Le gros atout de ce tome est encore une fois son graphisme. Riche et détaillé, @silviocamboni nous plonge dans un univers merveilleux, et nous fait saigner la rétine à coup de double page très soignées.
Par contre le scénario est un peu léger, les personnages manquent de développement et la conclusion est beaucoup trop vite expédiée (sauf si un "à suivre" était rajouté).
Et encore une fois @glenatbd nous propose une édition remarquablement chic.
Une collection a suivre, pour sûr. Un p'tit nouveau est d'ailleurs en train de m'être livré.
Après l'océan perdu, Filippi et Camboni sont de retour pour un nouvel One Shot.
Ce qui fait le force des "Myckey par Glénat" est la liberté d'adaptation laissée aux auteurs de Mickey à travers de multiples aventures déjà publiées.
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Les auteurs nous proposent ici, une aventure fantastique aux fortes influences de Miyazaki et Moebius pour notre plus grand plaisir !
Cette quête de la terre des anciens va amener Mickey dans une mission qui va s'avérer tant dangereuse que mystérieuse.
La solution à ce dangereux conflit qui plane ne serait-t-elle pas la légendaire et introuvable terre des anciens ?
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Et Wahou, WAHOU et WAHOU que dire du dessin et de l'encrage de Camboni et Spano !On en avait déjà pris plein les yeux avec leur dernier album et force est de constater que la magie opère toujours autant.
On en prend plein les yeux, chaque case, chaque planche nous proposent une "dinguerie" graphique, cest clairement pour cela que je suis tombé amoureux de la Bande dessinée !
Tout simplement merci aux auteurs et merci à Glénat pour une adaptation une fois de plus de grande qualité !
Ok, du steampunk, mais plus du Steam que du Punk.
On reste dans de la BD jeunesse, dans le sens où le scénario manque un peu de maturité et d'epaisseur...
L'histoire est assez pauvre, trop de rebondissements - courts (des petits sauts de schtroumpfs noirs à tout casser), de tromperies par des personnages auxquels on n'a pas eu le temps d'accorder sa confiance. On ne sait pas ce qui est stable et on a finalement envie de ne s'attacher à personne. Alors qu'il faudrait que le doute s'insinue, sournoisement, la confiance n'est possible (et souhaitée) auprès d'aucun protagoniste. Les relations et les confiances données vont trop vite. Du coup, les trahisons sont plutôt attendues.
On croise des gros vilains, des robots puissants du Troisième Axe, mais on a peu de contexte historique / uchronique, alors que ce premier cycle d'installation du récit aurait pu s'y prêter.
Tout ça m'a très vite gonflé, quoi...
Sur la forme, je n'aime pas du tout les couleurs "numériques" trop flagrantes et trop à-plat pour moi, question de goût.
Les jeunes enfants me semblent trop savants, sans réelle explications, puisqu'ils semblent plutôt laissé à l'abandon par leurs parents ou leur contremaître (Monsieur Altridge). Un peu trop tôt pour toutes ces connaissances.
Leurs yeux exhorbités me sont assez désagréables à la lecture et laissent un peu à distance du récit.
Le concours en soi, (spoil) qui n'aura jamais lieu sur ce cycle n'est pas assez mis en valeur.
La référence à Jules Vernes annoncée par le titre de la série et les rappels aux éditions Rouge et Or du Hetzel de mon enfance ne sont pas du tout assouvies. Un motif de déception.
La fin du 1er cycle sera pour moi la fin de la série.
Pas assez de plaisir (sans S). Tant pis, je passe à autre chose. C'est peut-être moi qui passe à côté de quelque chose ?
L'intrigue de ce premier tome est assez simple, sa linéarité temporisant l'émergence d'une véritable tension dramatique. Si l'on nous présente rapidement une intéressante galerie de personnages tout à fait identifiables (l'officier froid et martial, l'adjoint rebelle, le médecin idéaliste et ses deux filles, le groupe d'enfants,...), le mystère peine à s'installer malgré quelques visions fantastiques dont nous n'aurons l'explication que dans la conclusion du diptyque. En dévoilant trop (les enfants) ou trop peu (les créatures), Denis-Pierre Filippi semble partir sur un tempo de série longue alors qu'il devra résoudre ce qui a à peine commencé dès le prochain tome. On est du coup un peu sceptique sur les possibilités d'accroche sur le seul volume deux...
Reste une atmosphère feutrée loin de la fureur des tranchées, un monde des rêves que l'on soupçonne au travers de ces quelques visions fantasmagoriques non expliquées et des personnages nombreux qui permettent une avancée rapide et au lecteur de rester au contact en savourant chaque case. Ayant la forme d'un préambule, La dernière ombre ne convainc pas totalement (comme le récent Elecboy) tout en évitant de nous ennuyer, grâce à des dessins superbes, un art du dialogue très pro de Filippi et une once de mystère qui suffit à nous donner envie d'attendre les révélations du prochain opus.[...]
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L'auteur met en récit deux cents ans d’histoire de la privation de liberté et de l’exploitation humaine dans la région de l’actuel Tchad
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