Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
Un grand nombre d’œuvres littéraires ont été ou sont adaptées sous le mode graphique. Le roman policier, le polar, le thriller se prêtent parfaitement à l’exercice. Mais il faut donc que l’illustrateur, le dessinateur ait un univers esthétique proche de l’écriture de l’auteur. Et je le dis d’emblée, dans ce cas-ci, c’est presque la symbiose parfaite. D’un côté, Robin Cook avec son anti-héros, minable, ripou, maniaco-dépressif, poursuivant une vengeance impossible. De l’autre, David Sala, un dessinateur français, que je connais essentiellement à travers ses illustrations pour des livres destinés aux enfants. Il réussit à s’adapter à cette histoire pour adultes grâce à un dessin réaliste et exigeant, puissant et aux accents expressionnistes, à certains moments importants de l’histoire. De plus, toute la narration est une succession de camaïeux colorés selon l’action : le premier chapitre, celui du passé prémonitoire, est le seul à proposer une palette de couleurs presque complète. Mais le métro est verdâtre ; l’attentat baigne dans un rouge chaud ; la mauvaise nouvelle faite au pied d’un lampadaire patauge dans un jaune pisseux ; la boîte d’échangisme est nimbée d’un rouge froid, etc. Une réussite visuelle qui propose une relecture du texte de Robin Cook… Pour ceux qui veulent découvrir le reste du travail de David Sala : http://www.davidsala.com/
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