Une sélection palpitante de coups de cœur pour les ados en vacances !
Sur une reproduction d’un tableau de Tamara De Lempicka, Colin Thibert conte le destin d’une femme qui s’est crue libre dans la société de la France des années 20. Une histoire un peu réchauffée mais si bien racontée !
Tout aurait pu être si simple. La famille de Gabrielle lui avait servi une éducation bourgeoise, exemplaire pour la préparer à sa vie future de femme et de mère.
Seulement, à la mort de son père, ses frères occupés par la conservation du patrimoine familial, lui laissent la liberté suffisante pour qu’elle puisse s’installer dans le Paris des années folles et y apprendre la peinture.
Elle fréquente le milieu artiste. Seulement, à cette époque, la liberté des femmes est dangereuse. Alors, son destin va complètement bifurquer. Gabrielle connaît alors le sort des femmes qui ont brûlé leurs ailes, comme Icare, au soleil du plaisir interdit.
À la fin de son roman, Colin Thibert raconte sa genèse. Voulant rendre hommage à son grand-père, médecin de profession, il a fait des recherches dans les archives puis lui est venu l’histoire de Gabrielle.
Dommage que dans Une saison à Montparnasse tout soit un peu trop convenu. À sa lecture, on songe à de nombreux autres romans ou figures historiques qui ont vécu le même sort. Pourtant le style de Colin Thibert est alerte et décalé. Ses personnages, y compris ceux secondaires, sont bien croqués. Un talent certain pour la narration, même s’il m’a manqué un petit brin de la folie douce de cette époque !
Sous pseudonyme, Colin Thibert est scénariste, écrivain de romans policiers et album pour la littérature jeunesse. Quatrième roman historique paru aux éditions Eloïse d’Ormesson, Une saison à Montparnasse est déjà beaucoup remarqué ! Et vous, qu’en pensez-vous ?
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/06/14/colin-thibert-une-saison-a/
Un polar original qui met en scène le Service des Opérations Spéciales (le SOS) avec à sa tête Le Chameau. Les exécuteurs : Nord - Sud - Est et Ouest avec à leur tête Labaume.
J'ai aimé la multitude de personnages qui vont et viennent, et même si certains disparaissent rapidement à cause de Labaume, ils reviendront tout de même tout au long du récit.
J'ai adoré Vincent, le gardien de la station n°37 qui suit son chemin au gré des péripéties.
J'ai aimé Luc, le garçon, qui tente de faire disparaitre son beau-père Poitevin, le scientifique de la station n°37.
J'ai aimé que les produits chimiques stockés dans cette fameuse station s'écoulent sous forme de filaments de Barbapapa jaune, et qu'ils explosent dans une profusion de couleurs : bravo pour l'humour noir.
J'ai adoré les rebondissements : enfin, la pollution va être découverte - mais non...
Un moment de lecture jubilatoire malgré la fin de certains personnages. Mais c'est aussi la marque de fabrique de l'auteur.
Je découvre l’auteur avec son dernier roman et ce fut un plaisir de lecture :
* des personnages truculent
* des situations parfois loufoques
* un vocabulaire riche qui ne prend pas le lecteur pour un illettré
* un style mêlant tournures recherchées et pointe de sarcasme
Le récit est assez classique : une jeune fille de bonne famille lyonnaise s’installe à Paris pour étudier la peinture après la 1ère Guerre Mondiale. Amoureuse d’une femme, ses deux frères décident de la faire interner dans un asile Suisse.
J’ai aimé que chaque chapitre soit surprenant : quel personnage va-t-on suivre ? Ah tiens, un nouveau personnage.
J’ai aimé que certain personnages aient un comportement inattendu : le bon docteur devient trafiquant, la concierge qui sous ses airs revêches cache un coeur tendre.
Si il ne me restera pas grand chose de l’histoire en elle-même, j’ai eu plaisir à découvrir une plume intelligente et des personnages qui vont là où on ne les attend pas.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’enterrement d’Edgar avec toutes les personnes de l’asile, pensionnaires et soignants.
https://alexmotamots.fr/une-saison-a-montparnasse-colin-thibert/
Ce jour-là, Charley, alors que les suppliciés hurlaient et se tordaient au milieu des flammes, j'ai cessé de croire en ce Dieu derrière lequel on s'abrite pour voler et assassiner d'autres hommes en toute impunité. "
Ah l'Inquisition ma période préférée: oui celle où la science et les Arts se confrontent à la religion, où l'obscurantisme affronte les contradictions de l'être humain. Piété , blasphème, tortures, hypocrisie...
Je ne suis pas déçue par la vie de ce Torrentius peintre de natures mortes et accessoirement d'eaux-fortes pornographiques dans les Pays-Bas du XVII siècle.
Un artiste haut en couleur qui profite de la vie dans tous les sens du terme et ce jusqu'à sa perte (je ne divulgache rien on le sait dès le début).
Un roman historique court trouvé au hasard de mes déambulations à la mediatheque et qui m'a donné envie de continuer à découvrir cet auteur. Sa plume est drôle et précise sans tomber dans les excès de descriptions.
Un roman fait pour les amateurs d'art et de la vie.
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