Veronique Chauvy

Après des études de droit, un début de carrière dans l'administration scolaire, des engagements associatifs, Véronique Chau- vy se lance dans l'écriture. Elle choisit l'Au- vergne, sa terre d'adoption depuis plus de vingt-cinq ans, pour planter le décor de ses romans où le destin de ses personnag... Voir plus

Avis sur cet auteur (5)

Couverture du livre « L'ivresse du vent » de Veronique Chauvy aux éditions De Boree

Leschroniquesdelyane sur L'ivresse du vent de Veronique Chauvy

Genre : Roman historique
Avis : ÉPIQUE
Quand une femme veut (se) conduire comme un homme…
Nous sommes en 1905. L’Automobile Club de France a choisi la région de Clermont-Ferrand pour organiser la sixième édition de la coupe Gordon-Bennett. Trois femmes sont passionnées par le monde automobile. Tout d’abord, Hélène, infirmière, qui rêve de conduire une voiture. Puis, Gabrielle et Sabine. La première est riche et possède une entreprise et une voiture qu’elle conduit elle-même alors que Sabine, elle, répare celles que son père veut bien lui confier. Dans cette période de progrès et d’évolution, toutes les trois veulent s’imposer et gagner ce que les hommes leur refusent depuis toujours : leur indépendance. Qui s’en sortira le mieux ? Quels destins vont se nouer durant cette compétition mondialement connue ?
La lecture de ce roman s’est faite au rythme de la course célèbre dont il est question et qui m’a réservé bien des découvertes techniques et sociétales. Il y eut aussi de savoureuses surprises gastronomiques comme le bleu de Laqueuille, un fromage que les grands restaurants de l’époque aimaient cuisiner.
Si le fond du roman tourne autour de la compétition automobile et que le circuit d’Auvergne en est le cœur, je dois vous dire que les destins des femmes qui en sont les personnages principaux vont vous paraître dignes d’intérêt. Il y a une belle opposition entre le monde machiste des hommes et celui plus réaliste des femmes qui s’exprime sans fard et avec détermination. Quelle immersion au plus près d’une société en plein développement et en proie aux révoltes des changements.
Que ces femmes sont volontaires, intelligentes et dévouées à la fois ! Réussir le mariage entre informations de progrès techniques, présentations des voitures et des pilotes de l’époque, et amours d’adultes aux mille interrogations en gardant un suspense permanent est une belle réussite.
Amateur de courses automobiles ou pas, je ne peux que vous inciter à découvrir l’Auvergne au côté d’une romancière qui sait mettre l’imagination au service des grandes périodes de l’Histoire.
Je remercie Joëlle Marchal qui m’a permis de gagner ce livre sur son groupe Lecteurs-Auteurs : la passion des mots, et tout particulièrement Véronique Chauvy qui me l’a offert, amicalement dédicacé.

Couverture du livre « Le dernier salut de l'amazone » de Veronique Chauvy aux éditions De Boree

danielle Cubertafon sur Le dernier salut de l'amazone de Veronique Chauvy

Encore une belle découverte de lecture ,un très bon livre sûrement, en attente de lire très achat

Couverture du livre « Un trésor sous la colline » de Veronique Chauvy aux éditions De Boree

Leschroniquesdelyane sur Un trésor sous la colline de Veronique Chauvy

Genre : Roman régional
Avis : ADDICTIF
Quand un roman mêle vie des premiers hommes et découvertes préhistoriques au19ème siècle…
Je reconnais que pour choisir ce roman, j’ai laissé la curiosité me guider car en présence régulière des outils des premiers hommes, j’ai voulu me faire rêver au travers d’une histoire me les racontant.
Julia Lerman a quitté sa région natale pour rejoindre son nouveau poste à Montignac afin d’assurer la rentrée scolaire. Nous sommes au 19ème siècle et cette région du Périgord suscite les intérêts des passionnés d’une époque que l’on nomme à peine Préhistoire. La jeune femme fait partie de ceux-là. Mais quand elle se heurte à l’hostilité du propriétaire d’une grotte recelant des peintures pariétales, ses recherches vont devenir très compliquées. Trente-cinq mille ans plus tôt, Un homme a fui sa tribu et a découvert un peuple étrange. Comment ces deux histoires peuvent-elles nous tenir en haleine ? Eh bien, je vais vous le dire tout de suite.
J’ai d’abord trouvé un bon rythme au récit, une bonne organisation entre la vie de Julia et les quelques pages qui nous ramènent régulièrement auprès de l’un des premiers hommes qui ont peuplé le pays.
Ensuite, j’ai apprécié le fond documenté qui donne une trame sérieuse et vérifiée à une histoire de rencontres, de trahisons, de résiliences, de quotidiens au plus près de la terre et peu au fait des grandes affaires de l’époque dont celle de Dreyfus qui marquera le siècle.
Puis, retrouver dans un roman grand public ce qui a fait longtemps la grande interrogation des savants, à savoir : Neandertal et Cro-Magnon ont-ils pu se rencontrer ? a comblé mon goût pour la vulgarisation des connaissances.
Vous l’aurez compris, j’ai été séduite, d’autant plus que les légendes étaient au rendez-vous (Le Lébérou, La Citre, etc.) et que la lutte pour l’indépendance des femmes est exprimée sans militantisme.
Si vous voulez toucher du doigt le mystère des cavernes, je vous engage à partir sur le chemin de la colline que vous propose Véronique Chauvy, au style clair et empathique.
Je remercie Virginie et les Editions De Borée pour le SP de « Un trésor sous la colline », tout récemment publié.