Une sélection palpitante de coups de cœur pour les ados en vacances !
Voilà une lecture qui m’a bluffé.
Le récit commence avec un agent des Services Secrets américain (excusé du peu) qui a perdu la mémoire suite à une collusion avec un camion dans la charmante ville de Wayward Pines.
Bien sûr, mon esprit de déduction s’est tout de suite mis au travail : pourquoi n’a-t-il plus ses papiers ? Pourquoi le shériff est injoignable ? Pourquoi n’y a-t-il pas de voitures en ville les soirs ? Qui est vraiment l’infirmière Pam ? et j’en passe.
J’ai adoré les rebondissements lors de la fuite d’Ethan (l’agent s’appelle Ethan Burke) ; les révélations et les découvertes au fur et à mesure, et bien sûr le fin mot de l’existence de cette petite ville parfaite au paysage à couper le souffle.
J’ai aimé le leitmotiv du mois d’octobre te ses couleurs automnales.
J’ai adoré la stridulation du cricket, car oui, Ethan n’entend qu’un seul cricket.
Et j’ai adoré qu’Ethan survive à tout. Sérieux, il est meilleur que tous les super-héros réunis : les méchants le cognent à qui mieux mieux, il se cache et ne dort pas, ne mange pas (sauf des carottes et du pain trouvé dans un appartement lors de sa fuite). Et pourtant, il rend coup pour coup, grimpe comme un cabri et ne lâche jamais. Impressionnant.
Un premier opus qui m’a tenu en haleine et m’a mis l’eau à la bouche : si il y a autant de rebondissements dans ce premier volet, que me réservent les autres ? J’ai hâte.
L’image que je retiendrai :
Celle de la petite ville de Wayward Pines qui semble sortie de l’imagination de Norman Rockwell.
https://alexmotamots.fr/wayward-pines-1-revelation-blake-crouch/
Alors là, c'est la grosse déception : Tobias fait tout ça pour la femme d'un autre ; Ethan a mis le souk sans réfléchir aux conséquences ; l'auteur nous décrit les dernières heures de certains habitants.
Pfff, que de longueurs. Et les aller et venues d'Ethan ont eu raison de ma patience, comme si l'auteur ne savais pas quoi faire de son personnage principal.
J'avais hâte de retrouver Ethan et sa petite famille à Wayward Pines, savoir comment ils allaient se rebeller.
Certes, j'en ai appris plus sur Pam ; découvert que Pilcher avait une fille et j'ai été intriguée par le mystérieux Tobias.
Mais je dois avouer que cette rébellion a pris une drôle de direction et tardait à venir.
Je suis allée au bout, mais peu convaincue.
Il est impossible de résumer le deuxième épisode de la saga « Wayward Pines » sans dévoiler le rebondissement de la fin du premier tome, aussi je ne l’y risquerais pas. L’intrigue prend la suite quasi immédiate du premier roman, Ethan Burke ayant découvert ce qu’est réellement cette petite ville, il a accepté d’en devenir le shérif. Mais c’est un shérif rétif, méfiant, qui cache (peut-être) un dessein. Il a retrouvé sa femme Theresa et son fils Ben mais rien n’est comme avant. C’est d’ailleurs Theresa qui est à l’origine du rebondissement de fin de deuxième opus, puisqu’il en fallait bien un. Ce rebondissement est évidemment moins spectaculaire que le premier, mais pose pour le troisième et dernier tome un autre genre de problématique, plus intime, plus personnel pour Burke. Le roman est là encore parsemé de flash back, mais cette fois-ci ils ne concernent pas Ethan Burke mais un autre personnage central et sa famille. Il y a aussi quelques chapitres qui se déroulent hors de la ville, avec un certain Adam, et qui sont plein de promesse. Si le premier tome relevait de la science-fiction, celui-ci est davantage le portrait d’une dictature soft, et la critique de plein de chose : de la surveillance des populations, du culte de la personnalité, du dévoiement de l’éducation par l’endoctrinement des enfants, de l’utilisation de la torture et de la légitimation de la violence politique. Comme tous les romans écrits après le 11 septembre, il est difficile de ne pas voir dans ce second opus une critique « en creux » de la société américaine, des dérives de la NSA et des violences policières. Ce roman tisse sa trame sur le concept bien connu du dilemme entre la sécurité et la liberté, le prix de la Sécurité se payant sur le dos de la Liberté, et du curseur au-delà duquel la situation n’est plus tenable. Le roman a beau se situer dans une réalité fort différente de la nôtre, cette question là ne peut qu’interpeller le lecteur contemporain. C’est promis par le titre du troisième livre, ce dernier sera celui de la révolte avec une grande interrogation : si Wayward Pines n’est plus, de quoi l’avenir sera-t-il fait ? En dire davantage serait trop en dire, alors je m’arrête ici et cap sur le troisième roman !
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