Astrid Houssin signe ce récit sur la douleur et la reconstruction
'; on a de la pitié pour les maigres, jamais pour les obèses. nous, les gros, on doit payer parce qu'on s'est goinfré, parce qu'on a mangé la part des autres. mais il y a un décalage entre paraître et être. car si j'ai abandonné mon corps, c'est pour sauver l'essentiel : le dessin, mes amis, mes amours, mes enfants.'; joëlle boucher a 70 ans. elle raconte sa vie de « grosse », sans tabous, sans exagération. un témoignage émouvant mais terrible car elle explique tout : la souffrance psychique, mais aussi physique, les régimes, les opérations, les anneaux gastriques, le regard des autres...
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