Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Lu pour valider une case du jeux en foli-ttérature, j'ai apprécié ce petit livre sur le harcèlement.
Un roman choral qui suit les pensées de la petite fille harcelée, du garçon harceleur et de celle qui assiste, qui laisse faire un riant.
C'est très accessible, assez équilibré pour comprendre les mécanismes de tout cela ; envie d'être populaire, peur d'être exclu, parents qui ne voient pas et effet de groupe.
Ce texte pourrait être lu en classe de CM2 juste avant l'entrée en collège ; cela aiderait, peut être, ces pré-adolescents à se protéger de ce cercle infernal.
Erynn et Bakari appartiennent à deux quartiers ennemis, Vallon et Gâtines. À l'instar de nos deux protagonistes, la plupart des habitants n’ont pas demandé à subir cette haine viscérale qui oppose les deux clans, exacerbée quelques années plus tôt par la mort d’un jeune de Gâtines, frère du meilleur ami de Bakari. Un jour, Erynn, particulièrement ouverte d’esprit et courageuse, s’aventure jusqu’à Gâtines, sans avoir conscience que sa présence en ces lieux et la rencontre qu’elle va y faire vont déclencher une situation tragique…
Cela vous rappelle une autre histoire ? Vous avez raison ! Réécriture de l’œuvre de Shakespeare, On ne sépare pas les morts d’amour remplace Roméo et Juliette par deux jeunes des cités et les Montaigu et les Capulet par deux quartiers ennemis. Cela peut conduire le lectorat ciblé (les plus de 15 ans) à une (re)découverte intéressante de ce classique de la littérature anglaise. De plus, le récit est intelligemment et originalement mené puisque nous faisons la connaissance des deux héros au moment où, après leur mort, ils se retrouvent dans une zone de transit où un petit panel de juges est censé décider de leur sort : accéder au paradis ou aller en enfer. Le roman est donc constitué d’une série de flashbacks permettant au lecteur de comprendre le déroulé des événements et présentant tantôt le point de vue de Bakari, tantôt celui d’Erynn. Entre rivalités et amours naissantes, ce roman de Muriel Zürcher devrait séduire sans trop de difficultés les adolescents.
Les parents de Petitechérie viennent l’embrasser, lui souhaiter bonne nuit et éteindre sa lumière. La suite de l’histoire pourrait être ce que tous les parents vivent un jour : les réveils car l’enfant a fait un cauchemar, a soif, envie d’aller aux toilettes ou peur des monstres. Ici, c’est une véritable inversion des rôles qui se produit. En effet, ce sont les parents de Petitechérie qui ne cessent de la déranger : A-t-elle soif ? Envie de faire pipi ? Peur du noir ? La pauvre n’arrive pas à s’endormir ! Bonne nuit Petitechérie est un album très drôle et absurde qui fera rire les petits comme les grands mais aussi prendre conscience qu’il peut être très dérangeant d’être sans cesse réveillé la nuit ! J’ai adoré cet album, très original et bien illustré ! De plus, il est possible d’écouter l’histoire avec l’application Nathan Live. L’audio est très bien réalisé, avec les intonations, fidèles à l’histoire.
Roman très bien mené : il y a tous les enjeux du harcèlement scolaire et ce, narré de façon claire, concise et fluide.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Des ouvrages pour les adultes et les plus jeunes, qui aident à découvrir et comprendre la culture sourde
Notre héros, sous le nom de code "César", documente les tortures au péril de sa vie...
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !