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Stephane Nicolet

Stephane Nicolet
Stéphane est né en 1973 en Bourgogne. Après un passé trouble dans l'agro-alimentaire, il rencontre en 1998 à Marseille l'auteur jeunesse Jean-Luc Luciani pour qui il fait ses premiers dessins. Après quelques aventures éditoriales, il vit depuis 2009 une histoire fidèle avec les éditi... Voir plus
Stéphane est né en 1973 en Bourgogne. Après un passé trouble dans l'agro-alimentaire, il rencontre en 1998 à Marseille l'auteur jeunesse Jean-Luc Luciani pour qui il fait ses premiers dessins. Après quelques aventures éditoriales, il vit depuis 2009 une histoire fidèle avec les éditions Mama Josefa et les éditions Nathan, qui lui ont confié de nombreux documentaires à illustrer... Il s'essaye aujourd'hui à la BD et à la fiction. Il est installé à Monsaguel, dans le sud de la Dordogne

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Bonne nuit, petite chérie ! » de Muriel Zurcher et Stephane Nicolet aux éditions Nathan

    Cassy59 sur Bonne nuit, petite chérie ! de Muriel Zurcher - Stephane Nicolet

    Les parents de Petitechérie viennent l’embrasser, lui souhaiter bonne nuit et éteindre sa lumière. La suite de l’histoire pourrait être ce que tous les parents vivent un jour : les réveils car l’enfant a fait un cauchemar, a soif, envie d’aller aux toilettes ou peur des monstres. Ici, c’est une...
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    Les parents de Petitechérie viennent l’embrasser, lui souhaiter bonne nuit et éteindre sa lumière. La suite de l’histoire pourrait être ce que tous les parents vivent un jour : les réveils car l’enfant a fait un cauchemar, a soif, envie d’aller aux toilettes ou peur des monstres. Ici, c’est une véritable inversion des rôles qui se produit. En effet, ce sont les parents de Petitechérie qui ne cessent de la déranger : A-t-elle soif ? Envie de faire pipi ? Peur du noir ? La pauvre n’arrive pas à s’endormir ! Bonne nuit Petitechérie est un album très drôle et absurde qui fera rire les petits comme les grands mais aussi prendre conscience qu’il peut être très dérangeant d’être sans cesse réveillé la nuit ! J’ai adoré cet album, très original et bien illustré ! De plus, il est possible d’écouter l’histoire avec l’application Nathan Live. L’audio est très bien réalisé, avec les intonations, fidèles à l’histoire.

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    Couverture du livre « 226 bébés » de Flore Vesco et Stephane Nicolet aux éditions Didier Jeunesse

    Joëlle Buch sur 226 bébés de Flore Vesco - Stephane Nicolet

    Voici un roman jeunesse totalement loufoque comme je les aime !
    Le vieux Bert, 76 ans, vient d’acheter une petite maison pour passer sa retraite au calme. Mais cette maison se trouve sur le couloir aérien de cigognes de la compagnie 6gogne, excellent fournisseur de bébés « premier choix....
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    Voici un roman jeunesse totalement loufoque comme je les aime !
    Le vieux Bert, 76 ans, vient d’acheter une petite maison pour passer sa retraite au calme. Mais cette maison se trouve sur le couloir aérien de cigognes de la compagnie 6gogne, excellent fournisseur de bébés « premier choix. Proposés dans une variété de couleurs et de formes, ils sont résistants et waterproof. » Et Bert se retrouve avec beaucoup de bébés sur les bras à cause de virages mal négociés par les cigognes. Au total, ce sont 226 bébés que la compagnie lui laisse et lui offre en dédommagement. Que faire de tous ces bébés ?
    Il commence par leur donner un prénom, Claude, suivi d’un numéro. Il y a 225 Claude et un Chrysostomine, qui est le vrai prénom de Bert.
    Ensuite il les charge sur une charrette et se met en route. Au fil de ses rencontres il va refourguer quelques bébés. Toutes les occasions sont bonnes. D’ailleurs Bert est un très bon commercial. Il trouve toujours une qualité très intéressante chez les bébés selon son interlocuteur.
    Les situations et les personnages rencontrés ne sont pas sans rappeler certains contes et les références sont très drôles. Les titres de chapitres sont également pourvus d’humour : « Où Barbe bleue subit une véritable bébérézina ! ». D’ailleurs Flore Vesco nous offre un dictionnaire des bébés à la fin pour inventer nos propres mots à partir du mot « bébé ».
    Ce roman a été écrit avec des enfants dans le cadre des feuilletons des Incorruptibles. Quelle belle initiative. Voilà de quoi donner envie de lire et écrire aux enfants.
    J’ai aimé le côté Roald Dahl pour l’imaginaire et les situations absurdes. D’ailleurs les illustrations de Stéphane Nicolet m’ont fait penser à celles de Quentin Blake. Il y a aussi du Claude Ponti pour les mots inventés. Une vraie réussite !
    A partir de 8-9 ans.

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    Couverture du livre « Le refuge » de Stephane Nicolet et Sandra Le Guen aux éditions Orso Editions

    Jen sur Le refuge de Stephane Nicolet - Sandra Le Guen

    Une petite fille en rencontre une autre dans la cour de l'école.
    Elle est nouvelle.
    Elle a traversé les mers sur un radeau. Un radeau trop petit pour tous ses occupants. Un radeau qui a tangué mais ne s'est pas renversé.
    Une petite fille est arrivée avec sa famille, s'est installée, peut...
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    Une petite fille en rencontre une autre dans la cour de l'école.
    Elle est nouvelle.
    Elle a traversé les mers sur un radeau. Un radeau trop petit pour tous ses occupants. Un radeau qui a tangué mais ne s'est pas renversé.
    Une petite fille est arrivée avec sa famille, s'est installée, peut maintenant respirer.
    Une petite fille qui n'est pas morte noyée, qui aime les étoiles et songe à l'avenir.
    Les deux petites filles ne parlent pas la même langue mais réussissent à communiquer. L'amitié prend des détours délicats.
    Un album sur la rencontre, l'altérité, sensible, pudique. Qui exprime sans hurler ce que des familles vivent pour espérer survivre loin du chaos mais qui souvent trouvent rejet et incompréhension. Comment peut-on ne pas comprendre le choix de la survie face à d'innommables violences ?
    Comment peut-on ne pas accueillir l'autre, humain qui porte en lui les mêmes espoirs de paix ?
    Il ne s'agit peut-être au fond que de fuites. Pour chaque être, la fuite, répétée à petite et grande échelle.
    Fuir pour vivre. Fuir pour un peu de quiétude. Fuir pour embrasser un peu d'humanité.