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Laurence Peyrin

Laurence Peyrin
Journaliste de presse pendant vingt ans, Laurence Peyrin se consacre désormais à l’écriture. La Drôle de vie de Zelda Zonk, son premier roman, a reçu le prix Maison de la Presse en 2015.
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Journaliste de presse pendant vingt ans, Laurence Peyrin se consacre désormais à l’écriture. La Drôle de vie de Zelda Zonk, son premier roman, a reçu le prix Maison de la Presse en 2015.

Articles en lien avec Laurence Peyrin (1)

Avis sur cet auteur (121)

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    Couverture du livre « Après l'océan » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    Carrie sur Après l'océan de Laurence Peyrin

    J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
    J'avais déjà lu un livre de cette autrice...
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    J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
    J'avais déjà lu un livre de cette autrice qui m'avait fait passer un agréable moment de lecture, sans être exceptionnel non plus. Je peux dire la même chose pour celui-ci : si j'ai globalement apprécié ma lecture au moment où je la faisais, je sais aussi d'emblée qu'elle ne me restera pas en mémoire très longtemps.

    Le pitch en quelques phrases : Letta et Molly, deux soeurs qui avaient pris place à bord du Titanic avec leur famille, se retrouvent seules à New York après le naufrage. Sans un sou, elles vont devoir apprendre à survivre dans un monde qui n'est pas le leur, d'autant que Molly, choquée par la catastrophe, ne dit plus un mot et se retrouve dans un état catatonique. Letta devra donc faire preuve de beaucoup d'amour envers sa soeur, et d'une bonne dose de résilience, pour les faire toutes deux avancer dans la vie.

    La plume de l'autrice est fluide, l'histoire se lit sans déplaisir, on se laisse nous aussi guider dans les rues de la grosse pomme, aux côtés de Letta. J'ai bien aimé aussi l'idée qu'à eu Laurence Peyrin de parler de l'immédiat après-Titanic plutôt que de la catastrophe en elle-même. On ne peut aussi que compatir à ce qui arrive à ces deux malheureuses jeunes femmes. Mais, il y a un gros mais (même plusieurs), le tout manque carrément de substance.
    Les personnages sont quelque peu falots, la temporalité n'est pas réaliste, ce qui fait que l'intrigue (les intrigues dans l'intrigue) n'est pas crédible. Je sais bien que nous sommes ici dans un roman (et il en manque du romanesque) mais je vois mal une jeune femme venant de l'autre bout du monde s'affirmer en quelques semaines comme elle le fait auprès de notables. Pour le coup, il y a peut-être trop de rythme dans ce roman pour pouvoir vraiment l'apprécier. Je pense que j'aurais largement préférer qu'elle prenne le temps de poser son histoire, se trame narrative pour retranscrire l'atmosphère de cette période. J'ai eu une impression de bâclé au final, et je suis ressortie de ce roman en me disant « bon, d'accord, allez, au prochain ». Moi, ce que j'aime, c'est rester bouleversée quand je referme un livre (quelque soit le sentiment éprouvé), au point de ne plus savoir quoi lire après.

    En bref, un roman divertissant qui se lit vite et bien. Il m'a néanmoins manqué de la densité pour réellement apprécier ma lecture.

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    Couverture du livre « Après l'océan » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur Après l'océan de Laurence Peyrin

    New-York 1912, le Carpathia débarque les rescapés du Titanic, parmi lesquels deux sœurs, Letta et Molly, seules survivantes de leur famille. Désormais livrées à elles-mêmes, elles devront se forger un nouvel avenir. Mais depuis la catastrophe, Molly est mutique, traumatisée par cette nuit...
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    New-York 1912, le Carpathia débarque les rescapés du Titanic, parmi lesquels deux sœurs, Letta et Molly, seules survivantes de leur famille. Désormais livrées à elles-mêmes, elles devront se forger un nouvel avenir. Mais depuis la catastrophe, Molly est mutique, traumatisée par cette nuit d'horreur où le plus grand paquebot du monde a été englouti par les flots, emportant une grande partie de ses passagers avec lui dans les eaux sombres de l'océan.

    Le livre, a un angle d'attaque intéressant, puisqu'il ne s'attache pas à la traversée, ni au naufrage, mais bien, comme le titre l'indique, à "l'après". Comment reprendre le cours de sa vie, après un tel drame ? Le deuil sera difficile et nous suivons Letta qui cherche par tous les moyens à sortir sa petite sœur de sa torpeur.
    Les passages sur le deuil sont touchants et réalistes, et le récit a réussi à me surprendre à plusieurs reprises en ne tombant pas dans le cliché.

    Je n'attendais pas grand-chose de ce livre, mais j'ai pris un réel plaisir à le lire.

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    Couverture du livre « Sous le soleil de Soledad » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    Elizabeth Pianon sur Sous le soleil de Soledad de Laurence Peyrin

    A cinquante ans, Cassie dirige en Floride le safari-alligators légué par ses parents décédés.
    Complexée par ses kilos, célibataire endurcie ; d'un caractère tranché, elle laisse peu de place à l'empathie et à la sympathie.
    Un jour, Soledad, employée par la famille depuis trente ans, meurt...
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    A cinquante ans, Cassie dirige en Floride le safari-alligators légué par ses parents décédés.
    Complexée par ses kilos, célibataire endurcie ; d'un caractère tranché, elle laisse peu de place à l'empathie et à la sympathie.
    Un jour, Soledad, employée par la famille depuis trente ans, meurt dans son salon, la laissant désemparée.
    Elle ne sait rien de cette femme dévouée, ni son patronyme, ni son adresse, ni si elle a de la famille. Rien !
    Une lettre retrouvée au domicile de Soledad demande à Cassie de la ramener dans son pays, le Mexique.
    J'ai eu du mal à entrer dans le roman.
    J'ai eu du mal à aimer Cassie.
    Et puis, ce voyage au Mexique où elle se découvre à elle-même a ouvert une porte.
    Et j'ai suivi avec beaucoup de plaisir son périple, sa transformation, ses interrogations quant à ses certitudes.
    Sa manière de se dénigrer et de s'auto-fustiger est pleine d'humour.
    Laurence Peyrin a un talent certain pour inventer des histoires, créer des personnages, nous emmener dans leurs aventures.
    J'ai lu ce livre plutôt lentement, la précipitation ne s'y prêtant pas, et il me laisse un sentiment de douceur, de confiance en l'être humain, de satisfaction.

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    Couverture du livre « Sous le soleil de Soledad » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    NATHALIE BULLAT sur Sous le soleil de Soledad de Laurence Peyrin

    Ma chronique :Sous le soleil de Soledad brille la renaissance de Cassie, 50 ans, après une quête identitaire et une enquête mexicaine .
    Sous le soleil de Soledad vous croisez des alligators, des flamants roses, des toucans.Vous dégustez des tamales avec une " Budweiser" ou un jus de fruits du...
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    Ma chronique :Sous le soleil de Soledad brille la renaissance de Cassie, 50 ans, après une quête identitaire et une enquête mexicaine .
    Sous le soleil de Soledad vous croisez des alligators, des flamants roses, des toucans.Vous dégustez des tamales avec une " Budweiser" ou un jus de fruits du dragon devant toutes les teintes de vert de l'Océan
    Sous Le Soleil mexicain de Soledad se trouvent une passeuse de mémoire, une croix parlante et le culte des morts.
    Soledad c'est aussi une photo, une tunique et une paire de boucles d'oreilles qui bousculent la mémoire de Cassie.
    Dans ce roman il y a du chagrin, des rires et de la colère.
    Parce que, Soledad, sa vielle femme de ménage mexicaine mourante a laissé une lettre demandant de rapporter ses cendres au Yucatàn, Cassie, alias mama Cass (se nomme ainsi car sa mère hippie sur la route 66 avec des bikers, aimait "The Mamas and the papas")
    quitte pour la première fois la Floride. Elle ne connaît rien de Soledad, qui pourtant était déjà là du temps de ses parents, qui la sert chaque jour, chaque soir comme une mère avec son enfant. Cassie a honte de son indifférence et ressent le poids de son ingratitude.
    Cassie a cinquante ans, est ronde et bardée de complexes, misanthrope, elle dirige un safari-alligators dans les Everglades aidée de son unique ami Oleg.
    Dans l'avion elle rencontre Viva, une bimbo belle, jeune et sympathique. Cà l'agace !
    L'enthousiasme de cette dernière est contagieux et déride un peu notre quinquagénaire ronchon. L'intimité va s'installer. Viva va aider Cassie, la sauvage des marais, à découvrir l'histoire de Soledad. Et, comme elles, vous serez surpris !
    Roman facile qui vous fera rire devant un maillot de bains "pas-cher-mémère" ou une boite aux lettres emplie de crevettes,
    Une histoire de femmes qui cachent leur fragilité, qui vous touchera et vous fera sourire ( comme moi!) ou grincer des dents, quand l'auteur écorne notre société, les excès de Me-too, du wokisme et l'impudeur des réseaux sociaux.
    Allez envolez-vous pour le Yucatàn. Livre à emporter dans ses valises cet été !

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