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Bernard Minier

Bernard Minier

Bernard Minier est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Il vit aujourd’hui en région parisienne où il se consacre à l’écriture. Glacé (Prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac, Prix de l’Embouchure,), Le Cercle (Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cogn...

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Bernard Minier est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Il vit aujourd’hui en région parisienne où il se consacre à l’écriture. Glacé (Prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac, Prix de l’Embouchure,), Le Cercle (Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac), N’éteins pas la lumière et Une putain d’histoire (Prix du roman francophone du Festival Polar de Cognac) ont fait de lui un auteur incontournable du polar français. Ses romans sont traduits dans dix-huit langues.

Vidéos relatives à l'auteur

  • Vivez un moment d’exception avec Bernard Minier

    Découvrez Nuit  le dernier roman de Bernard Minier et tentez de gagner l'un des exemplaires mis en jeu ! Le flic Servaz revient dans un nouveau roman après une incursion dans une fiction télé. Ce nouveau thriller est le livre des retrouvailles entre le flic...

Articles en lien avec Bernard Minier (2)

Avis sur cet auteur (252)

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    Couverture du livre « Lucia » de Bernard Minier aux éditions Xo

    Christelle Point sur Lucia de Bernard Minier

    Lucia Guerrero s’est fait une belle réputation à la police criminelle de Madrid, par son implication (qui lui a couté son mariage), son intuition et sa pugnacité. Mais à son fichu caractère lui a aussi apporté son lot de tracasseries. La mort spectaculaire de son coéquipier Sergio, retrouvé...
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    Lucia Guerrero s’est fait une belle réputation à la police criminelle de Madrid, par son implication (qui lui a couté son mariage), son intuition et sa pugnacité. Mais à son fichu caractère lui a aussi apporté son lot de tracasseries. La mort spectaculaire de son coéquipier Sergio, retrouvé crucifié, l’amène sur la route d’un groupe d’étudiants en criminologie de l’université de Salamanque. Sous la férule de leur professeur, ils viennent de mettre au point un logiciel qui permet de recouper les affaires criminelles entre elles, à la fois dans le temps et dans l’espace. Le logiciel vient de découvrir que la mort de Sergio ressemble étrangement à d’autres crimes étranges et non élucidés, dont certains remontent à fort loin.
    Je n’ai pas toujours été indulgente avec Bernard Minier et surtout son héros récurent Martin, Servaz. Mais s’il décide de faire de Lucia Guerrero sa nouvelle héroïne (et à la lecture de l’épilogue c’est assez probable), alors je vais peut-être devoir réviser mon jugement. Même si « Lucia » est un thriller qui souffre de petites faiblesses, je dois avouer que sa découverte à été malgré tout très agréable. Déjà grâce à Lucia elle-même. Elle aussi a un caractère de cochon et des avis tranchés, comme Servaz, mais chez Lucia ça ne passe pas pour du snobisme mal placé. Il y a chez ce personnage une blessure intime (la mort de son frère Raphaël) et des fractures personnelles (elle ne s’entend ni avec sa sœur, ni avec son ex-mari, ni avec sa propre mère) qui la rendent intéressante et plutôt sympathique. Le roman prend la peine, le temps de quelques digression, de nous en apprendre davantage sur elle, mais ce n’est pas envahissant, trop long et cela tombe plutôt à point dans l’intrigue. Cette intrigue, justement, est une sorte d’arbre feuillu. Il y a un tronc (le tueur principal) et des ramifications qui lui sont liées d’une manière ou d’une autre : un violeur qui sévit sur le campus, un policier en chaise roulante dans le nord de l’Espagne qui cache un gros secret. Tout cela est relié par des fils invisibles qui ne deviennent clairs qu’à quelques chapitres de la fin. L’intrigue est donc multiple, parfois on verse dans une sorte de surenchère d’horreur qui flirte avec la complaisance (le policier handicapé, son passé, son secret, sa façon de s’exprimer) mais le tout reste malgré tout cohérent, intelligible et on brule d’envie d’arriver à la résolution de cette enquête pas banale. Chez Minier, certains méchants sont vraiment très ignobles, très intelligents et vraiment très présomptueux. Ici, comme dans la série Servaz, lorsqu’un criminel avoue ses crimes, il le fait avec une morgue et une fierté qui ne sonnent pas toujours juste. C’est la vision que Minier a visiblement des criminels, des gens très tordus, très malins et tellement dénués de scrupules qu’ils revendiquent fièrement leur crime au nom d’une chose ou d’une autre. Mais c’est le seul petit défaut que je peux discerner dans « Lucia » car même la fin m’a surprise. Jusqu’à 3 chapitres de la fin, je pensais tenir le coupable, puis je pensais en tenir un autre avant qu’on me dévoile qu’il s’agissait encore d’un autre. Il m’a eu, sur ce coup là je dois l’avouer, il m’a surprise avec ce dénouement en triple salto arrière ! Il y a matière, avec les jalons que pose Minier dans « Lucia » (le procès du mi-roman, la toute fin) à une suite à ce roman prometteur, qui reste à mes yeux l’un des plus réussi de Bernard Minier.

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    Couverture du livre « Lucia » de Bernard Minier aux éditions Xo

    La Pirate sur Lucia de Bernard Minier

    Lucia de Bernard Minier, lu par Alice Taurand, Lizzie, 2022 (1ère édition : Xo Éditions, 2022)

    Bernard Minier fait partie des auteurs que j’apprécie et que je suis particulièrement. J’étais vraiment curieuse de sortir de la série consacrée à Martin Servaz pour découvrir une héroïne...
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    Lucia de Bernard Minier, lu par Alice Taurand, Lizzie, 2022 (1ère édition : Xo Éditions, 2022)

    Bernard Minier fait partie des auteurs que j’apprécie et que je suis particulièrement. J’étais vraiment curieuse de sortir de la série consacrée à Martin Servaz pour découvrir une héroïne féminine.

    Un dépaysement avec une intrigue en Espagne…
    À Madrid, l'enquêtrice Lucia Guerrero trouve son équipier crucifié sur un calvaire et se lance sur les traces de celui que l’on surnomme le "tueur à la colle."
    À l'université de Salamanque, des étudiants en criminologie et leur professeur ont mis au point un programme capable de faire des corrélations qui ont échappé à la police et de relier entre elles des affaires non résolues.

    Je me retrouve un peu déçue d’avoir été déçue…
    D’abord, je n’aime pas quand les quatrièmes de couverture dévoilent des précisions qui arrivent assez tard dans le récit. Ici, nous savons d’avance que le tueur « passé sous les radars depuis plusieurs décennies, met en scène ses victimes en s'inspirant de tableaux de la Renaissance ». C’est, selon moi, une faute éditoriale…
    Ensuite, j’ai assez vite compris qui pouvait être coupable… Et les thrillers cessent vite de m’intéresser quand la solution apparaît trop vite.
    Et puis, j’ai toujours plusieurs lectures en cours et pendant que j’écoutais ce livre-audio, je découvrais, en format papier, un autre roman policier mettant aussi en scène une gendarme, cabossée par la vie, particulièrement opiniâtre, tête brulée et individualiste, qui venait aussi de perdre son co-équipier et qui poursuivais aussi un tueur en série… Bernard Minier n’a pas soutenu la comparaison.

    La version audio de ce roman est agréable à écouter, la voix légèrement voilée d’Alice Taurand correspondant bien à la personnalité de l’héroïne.

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    Couverture du livre « La vallée » de Bernard Minier aux éditions Xo

    Azolas sur La vallée de Bernard Minier

    Le rythme est soutenu, une vallée coupée du monde, des habitants apeurés, tout y est si ce n'est une reprise trop présente des "histoires passées". Heureuse de retrouver Martin Servaz mais l'invraisemblable histoire de retrouver son ex disparue 8 huit ans plus tôt m'a aidé à découvrir bien vite...
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    Le rythme est soutenu, une vallée coupée du monde, des habitants apeurés, tout y est si ce n'est une reprise trop présente des "histoires passées". Heureuse de retrouver Martin Servaz mais l'invraisemblable histoire de retrouver son ex disparue 8 huit ans plus tôt m'a aidé à découvrir bien vite la fin de l'histoire.
    Dommage

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    Couverture du livre « Nuit » de Bernard Minier aux éditions Xo

    Christelle Point sur Nuit de Bernard Minier

    Une femme retrouvée morte dans une église norvégienne, dans sa poche la photo d’un petit garçon blond, c’est le point de départ de l’enquête de Kirsten, enquêtrice de la police norvégienne au caractère bien trempé. C’est en France, à Toulouse, que son enquête la mène assez rapidement car le...
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    Une femme retrouvée morte dans une église norvégienne, dans sa poche la photo d’un petit garçon blond, c’est le point de départ de l’enquête de Kirsten, enquêtrice de la police norvégienne au caractère bien trempé. C’est en France, à Toulouse, que son enquête la mène assez rapidement car le suspect de ce crime laisse à Kirsten des indices troublant, menant à Martin Servaz. Qui est ce petit garçon blond, au sourire timide et au physique fragile ? Kirsten et Martin mènent l’enquête en duo avec la nette impression d’être manipulé à distance. Et si Julian Hirtmann, introuvable depuis longtemps, était derrière ce crime norvégien ? Et si c’est lui, quel objectif tordu poursuit-il ?
    Comme j’ai eu la mauvaise idée de lire les romans de la série martin Servaz dans le désordre, il me manquait une pièce au puzzle. « Nuit » était cette pièce qui me faisait défaut. Qui est Gustav, ce gamin sorti de nulle part dans la vie de Servaz ? Et qu’est devenu le « Moriarty » de Servaz, le très tordu et psychotique Julian Hirtmann ? Maintenant, j’ai la réponse à ces deux questions. Que vaut « Nuit » en termes de roman noir ? Il a les mêmes qualités et les mêmes défauts que toute la série Martin Servaz. Côté qualités, on peut accorder au roman une réelle facilité de lecture, on enchaine les chapitres sans se laisser déborder. Et pourtant, le roman met en scène pas mal de personnages, en Norvège, en France, en Autriche. On pense que l’intrigue se disperse mais en réalité, tout cela est assez cohérent et si certains apartés peuvent paraître étranges (en Autriche notamment), ils ont leur raison d’être et forment un tout qui se dirige vers un seul but : un final spectaculaire. Il y a aussi un vrai attachement qui s’est crée autour de certains personnages, comme Espérandieu par exemple (il est malheureusement sous-exploité dans ce roman). Martin Servaz, c’est plus nuancé, j’ai déjà eu l’occasion de dire ce que je pensais de son côté « vieux c… passéiste». Et puis il y a un passage que j’aime bien, c’est tout l’épisode du début avec la blessure et l’EMI de Servaz, cette expérience le change en profondeur sans qu’il le comprenne vraiment et ne puisse l’expliquer, c’est assez subtil et bien exprimé par Bernard Minier. Côté défaut, je regrette toujours que le personnage d’Hirtmann soit ce qu’il est, c'est-à-dire le grand méchant suprêmement ignoble et suprêmement intelligent, parant tous les coups fourrés, capables de tous les subterfuges les plus sophistiqués, une sorte de sur-homme au service du Mal, assez peu crédible. Le chef d’orchestre autrichien est lui aussi très antipathique, et il est lui aussi le meilleur des meilleurs, le plus ceci, le plus cela, etc… Bernard Minier n’est pas l’adepte le plus fervent de la nuance, et c’est vraiment dommage. Il a un autre petit défaut, c’est celui de « sur-écrire », par moment on dirait qu’il rallonge volontairement la sauce pour produire le plus grand nombre de pages dont il est capable. Il y a des passages entiers dont on pourrait se passer sans que cela enlève quoi que ce soit à l’intrigue : quand un policier va travailler, a-t-on réellement besoin de savoir quelle ligne de métro il prend, quelles correspondances il fait et à quelle station il descend ? Mais bon, « Nuit » (que j’ai écouté en audio livre et non lu, mais je ne pense pas que cela change quoi que ce soit) n’est pas un mauvais roman noir, il remplit honnêtement son office de page-turner. Et je me suis laissé surprendre par le coup de théâtre final, un rebondissement bien amené, avec malice. Mais je ne suis pas (et je ne crois je serais jamais) une grande fan de Bernard Minier et de Martin Servaz. Quand je compare Servaz avec Sharko (Franck Thilliez) par exemple, en terme de héros récurent et de personnage attachant, il n’y a vraiment pas photo.

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