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Ivoire

Couverture du livre « Ivoire » de Niels Labuzan aux éditions Lattes
  • Date de parution :
  • Editeur : Lattes
  • EAN : 9782709661492
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Au Botswana, du delta de l'Okavango à la rivière Chobe, les animaux, et en particulier les éléphants, ont trouvé un refuge : des hommes veillent nuit et jour pour préserver la vie sauvage. C'est là que le combat a été engagé avec la plus grande volonté contre le braconnage. Les personnages de... Voir plus

Au Botswana, du delta de l'Okavango à la rivière Chobe, les animaux, et en particulier les éléphants, ont trouvé un refuge : des hommes veillent nuit et jour pour préserver la vie sauvage. C'est là que le combat a été engagé avec la plus grande volonté contre le braconnage. Les personnages de ce roman sont tous partie prenante d'une guerre bien particulière qui se joue en Afrique mais qui nous concerne tous. Douaniers, rangers, militaires, éleveurs, civils, braconniers... ils tuent ou protègent, vivent au milieu de ces paysages grandioses, entourés de ces animaux qui ont pu conserver leur liberté et leur dignité. Tous connaissent le prix de ces vies, savent ce que certains hommes sont capables de faire pour de l'ivoire ou une peau. Parmi eux il y a Seretse, qui travaille pour le gouvernement du Botswana, Erin, qui a quitté la France pour vivre dans une réserve et Bojosi, un ancien braconnier reconverti en garde. Ils n'idéalisent pas la nature, ne la sacralisent pas, ils y vivent, la protègent et pourraient y mourir.
Un roman superbe qui interroge les liens de l'homme avec la nature et le monde sauvage : ces animaux craints, admirés, chassés, enfermés, vendus sont le reflet de notre histoire, de nos peurs et de notre avenir.

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Avis (7)

  • Niels Labuzan jeune auteur trentenaire aime poser ses valises en Afrique. Son premier roman Cartographie de l’oubli était consacré à l'histoire de la Namibie. Son second, Ivoire nous emmène au Botswana plus précisément, aux côtés des rangers engagés dans la préservation des espèces sauvages et...
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    Niels Labuzan jeune auteur trentenaire aime poser ses valises en Afrique. Son premier roman Cartographie de l’oubli était consacré à l'histoire de la Namibie. Son second, Ivoire nous emmène au Botswana plus précisément, aux côtés des rangers engagés dans la préservation des espèces sauvages et de leurs territoires.

    Au Botswana, du delta de l’Okavango à la rivière Chobe, les animaux, et en particulier les éléphants, ont trouvé un refuge : des hommes veillent nuit et jour pour préserver la vie sauvage. Douaniers, rangers, militaires, éleveurs, civils, braconniers… ils tuent ou protègent, vivent au milieu de ces paysages grandioses, entourés de ces animaux qui ont pu conserver leur liberté et leur dignité. Tous connaissent le prix de ces vies, savent ce que certains hommes sont capables de faire pour de l’ivoire ou une peau. Parmi eux il y a Seretse, qui travaille pour le gouvernement du Botswana, Erin, qui a quitté la France pour vivre dans une réserve et Bojosi, un ancien braconnier reconverti en garde. Ils n’idéalisent pas la nature, ne la sacralisent pas, ils y vivent, la protègent et pourraient y mourir.

    Préoccupé par la préservation des territoires et des animaux sauvages, et avant de se rendre au Botswana, Niels Labuzan lui a consacré des mois de recherche. Il a étudié les ­enquêtes d’Interpol sur le trafic d’ivoire et compulsé des articles sur les massacres d’éléphants commis au Cameroun ou au Congo par des janjawids, les sinistres miliciens soudanais, échappés du Darfour.
    Les chiffres sont édifiants : au nombre de vingt millions sur le territoire africain avant l’époque coloniale européenne, les éléphants n’étaient plus qu’un million en 1970. À raison d'une centaine tués chaque jour en Afrique, ils ne seraient plus que trois cents à quatre cents mille aujourd’hui. Ce trafic alimente tant l'Asie que certains groupes terroristes africains.

    À travers le parcours des personnages d'Ivoire dont celui d'Erin et de Bojosi, rangers isolés en guerre contre les braconniers, mais également la description d’une faune et d’une flore extraordinaires, Niels Labuzan a souhaité dénoncer ces cartels et rappeler que grâce aux initiatives prises au Botswana, qui a mis son armée et des unités d’élite au service de la lutte contre le braconnage et fait de son territoire un véritable sanctuaire pour les éléphants, il était possible d'endiguer ce phénomène ce, même si les réseaux restent opaques et qu'il est difficile d'avoir vue globale de ce trafic.

    Ivoire aurait pu n'être qu'un plaidoyer destiné à lutter contre le trafic des défenses des éléphants, c'est finalement un roman engagé et très instructif mêlant aventure et action que Niels Labuzan nous propose. Son combat est servi par une écriture fluide.

    Dès lors que nous ne voulons pas vivre dans un monde où les éléphants, les rhinocéros ou les lions ne seraient que des souvenirs, cette guerre, bien que se jouant sur un territoire éloigné, nous concerne tous. Ivoire nous sensibilise aux enjeux écologiques, économiques et politiques de celle-ci et surtout à l'urgence qu'il y a de l'endiguer.

    https://the-fab-blog.blogspot.com/2019/08/mon-avis-sur-ivoire-de-niels-labuzan.html

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  • Une femme et deux hommes voient leurs destins se croiser et basculer, lorsqu'en Afrique, ils se retrouvent confrontés au braconnage et au trafic d'ivoire qui déciment les espèces sauvages, et en particulier les éléphants : alors qu'Erin cherche un nouveau sens à sa vie et quitte peu à peu ses...
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    Une femme et deux hommes voient leurs destins se croiser et basculer, lorsqu'en Afrique, ils se retrouvent confrontés au braconnage et au trafic d'ivoire qui déciment les espèces sauvages, et en particulier les éléphants : alors qu'Erin cherche un nouveau sens à sa vie et quitte peu à peu ses attaches européennes pour, pleine d'idéaux encore intacts, se consacrer à la gestion d'une réserve privée au Botswana, elle ne tarde pas à être confrontée à une réalité complexe, où la frontière entre le bien et le mal est bien poreuse. Elle est ainsi loin de soupçonner le passé de braconnier de Bojosi, son collègue ranger et son bras droit. Même Seretse, le représentant du gouvernement qui soutient activement ses actions de sauvegarde, doit assumer les activités troubles des membres de sa propre famille. Chacun devra faire face à ses propres contradictions et faire des choix aux conséquences sans retour.

    Au travers d'une histoire de traque aux implications imprévues, qui vont bousculer les personnages dans un enchaînement irrépressible d'évènements dramatiques, l'auteur installe une tension et un rythme qui rendent son récit addictif. Indéniablement, ce livre se dévore avec grand plaisir, malgré quelques imperfections de style, notamment ce qui m'a semblé un abus de phrases sans verbe.

    Le plus grand intérêt du roman est dans sa manière, tout sauf manichéenne, de dépeindre la complexité des enjeux des trafics d'animaux. Cela semble une évidence de condamner la destruction d'espèces, qui plus est pour le seul profit financier. Mais comment s'indigner vertueusement, sans prendre en compte la tenaille dans laquelle se retrouvent des populations souvent misérables, également victimes des trafiquants qui les exploitent, achetant leur âme pour quelques pièces ?

    Le tableau de ces réseaux organisés à l'échelle de la planète, exploitant sans vergogne la nature, les animaux et la misère humaine, pour un enrichissement court terme irrémédiablement destructeur, apparaît peu à peu tellement noir et inextricable qu'une seule conclusion s'impose bientôt au lecteur : tant que la demande existera, rien ne pourra tarir le flux du trafic. Pourtant, cet effroyable constat s'assortit d'un message d'espoir et d'un formidable coup de chapeau à ceux qui, tels Erin, Bojosi et Seretse, s'acharnent à combattre l'hydre.

    Ivoire est un roman qui fait froid dans le dos, accablant quant à la nocivité cupide et aveugle de l'espèce humaine pour la planète et ses autres habitants, et en même temps plein d'espoir quant à la capacité de quelques-uns à réagir.

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  • Une sorte de docu fiction sur le braconnage des éléphants en particulier mais de la faune sauvage en général.
    La misère conduit des hommes à tuer pour les défenses: ils profiteront très peu de leur chasse: l'ivoire est exploité à d'autres niveaux...l'Afrique perd ses terres et ses animaux à...
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    Une sorte de docu fiction sur le braconnage des éléphants en particulier mais de la faune sauvage en général.
    La misère conduit des hommes à tuer pour les défenses: ils profiteront très peu de leur chasse: l'ivoire est exploité à d'autres niveaux...l'Afrique perd ses terres et ses animaux à cause d'un trafic d'ivoire qui sera sculpté en Chine. Des interdits existent mais sont peu observés.
    Je croyais naïvement que les animaux étaient préservés dans les parcs nationaux et dans les réserves; que les rangers étaient (mal) payés pour cela mais il y a des ripoux parmi eux...Erin rêve de confondre les voleurs grâce à de fausses défenses pucées, elle se fera aider par Bojosi, superviser par Seretse. Ils mettent leur vie ou leur statut en péril.
    L'écriture n'est pas terrible mais le propos est intéressant et bien documenté.

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  • Ivoire ou comment une excroissance condamne la croissance
    C'est un roman que j'avais envie de lire et qui me permettait d'aborder un univers que je ne connaissais pas finalement et qui est assez peu traité à part par des faits divers où les trophée de chasse exhibés mènent à des tensions...
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    Ivoire ou comment une excroissance condamne la croissance
    C'est un roman que j'avais envie de lire et qui me permettait d'aborder un univers que je ne connaissais pas finalement et qui est assez peu traité à part par des faits divers où les trophée de chasse exhibés mènent à des tensions extrêmes.
    Une héroïne, presque romantique a fait de l'Afrique un lieu où régler ses comptes pour protéger cette terre sacrée et ceux qu'elle porte.
    Alors on met tous les moyens nécessaires à disposition pour suivre ce vaste chantier d'échanges pour réduire en poudre ce qui, sur un autre continent, promet mille merveilles.
    La question est posée de savoir on peut vraiment tourner le dos à un passé de braconniers ou si le destin ne peut que s'acharner.
    Ce roman donne envie de se documenter et de mieux suivre les prises de pouvoir en Afrique

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  • Allez savoir pourquoi, en lisant les quelques premières pages du nouveau roman – c’est son deuxième – de Niels Labuzan, "Ivoire", j’ai pensé que je n’irai pas au bout. Je m’étais trompée. Je l’avais commencé au mauvais moment et j’ai bien fait de le reprendre.

    Il s’agit là à la fois d’un...
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    Allez savoir pourquoi, en lisant les quelques premières pages du nouveau roman – c’est son deuxième – de Niels Labuzan, "Ivoire", j’ai pensé que je n’irai pas au bout. Je m’étais trompée. Je l’avais commencé au mauvais moment et j’ai bien fait de le reprendre.

    Il s’agit là à la fois d’un roman d’aventures, d’un documentaire fouillé quant au trafic de l’ivoire en Afrique et de la destruction des éléphants, et de portraits de personnages divers et attachants. Erin, Seretse, Bojosi, en font partie qui se liguent pour contrer les braconniers tueurs de pachydermes. Tracer une défense à l’aide d’une puce pour les confondre fait également de cet ouvrage une sorte de thriller.

    J’ai été impressionnée par la somme d’informations relatives au commerce illégal que l’auteur nous dévoile. Il m’aurait toutefois été plus agréable qu’elles se fondent dans le texte, qu’elles soient totalement intégrées dans le récit, qu’elles ne fassent pas l’objet d’un chapitre particulier. La lecture en aurait été plus fluide. Pour autant, j’ai trouvé très intéressant le choix de vulgariser ce sujet des plus importants, de le choisir pour thème d’un roman, d’alerter les consciences autrement que par des articles parfois abscons. J’ai aussi aimé les différents protagonistes, leurs caractères trempés, leurs ambitions, leur ténacité dans le combat qu’ils ont choisi de mener.

    Je n’ai, en revanche, pas été transportée par l’écriture : "Bojosi s’était levé tard…il sentit la vibration dans sa poche. Il ne s’en méfia pas, ne pensa pas que cet appel, il regretterait d’y avoir répondu, comme tous les autres qui allaient suivre." Cette construction ne m’a pas semblé d’une grande élégance… et "Seretse se souvint des mots du secrétaire permanent, On sait à quoi s’attendre, oui, il s’attendait à ça et il y avait droit." Pas davantage. Pour moi qui accorde tant d’importance à l’équilibre entre la forme et le fond, il en fut ainsi trop souvent. Je le regrette car je n’ai hélas pu apprécier les idées développées autant que je l’aurais souhaité.

    "Ivoire" reste pour autant un ouvrage important sur l’avenir d’une espèce menacée.

    https://memo-emoi.fr

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  • La lutte contre le braconnage et le trafic d'ivoire est au coeur de ce roman. Pour protéger les éléphants, Erin, responsable d'une réserve au Botswana, met en place un piège destiné à remonter la filière des braconniers et des trafiquants. Mais son projet bouleverse l'existence de ceux qui,...
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    La lutte contre le braconnage et le trafic d'ivoire est au coeur de ce roman. Pour protéger les éléphants, Erin, responsable d'une réserve au Botswana, met en place un piège destiné à remonter la filière des braconniers et des trafiquants. Mais son projet bouleverse l'existence de ceux qui, parfois à contrecoeur, lui apportent leur soutien. Etayé par de solides informations sur la situation en Afrique et sur le processus d'extinction des espèces sauvages, le récit s'inscrit dans les sublimes paysages de l'Afrique australe et devient lyrique pour évoquer les éléphants.

    Un roman qui aurait dû m'enthousiasmer, donc. Mais j'ai été impatientée par l'écriture qui, à mon sens, manque de fluidité et qui a donné à ma lecture un côté trébuchant, saccadé, me faisant souvent perdre le fil du récit. La construction des phrases m'a paru lourde, maladroite et parfois syntaxiquement discutable . Par exemple la phrase "Les savoir braconniers, peu importe à quel niveau, était différent que la certitude de les savoir misérables" (p.110) m'a fait sursauter et j'ai dû la relire plusieurs fois avant de la comprendre. De même, p.124, "Assis sur une caisse en plastique bleu, Seretse aperçut son frère, une combinaison sale sur le dos." : contrairement à ce que l'apposition suppose, c'est le frère de Seretse qui est "assis sur une caisse". L'emploi et le rôle des phrases nominales m'ont gênée car je n'en ai pas toujours perçu la justification, ni la force évocatrice qu'elles auraient pu posséder.

    Pour moi, cette accumulation de maladresses dessert le propos et la puissance des thèmes qui sont abordés. C'est regrettable car les passages poético-philosophiques sur les comportements des éléphants sont très réussis et fascinants.

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  • «On leur a donné quinze jours. Quinze jours et une certaine quantité d’ivoire à rapporter. Les éléphants connaissent la raison de leur présence, combien de fois ils les ont vus dissimuler leurs défenses dans la broussaille? Mais que ces animaux se déplacent la nuit s’ils le veulent, qu’ils...
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    «On leur a donné quinze jours. Quinze jours et une certaine quantité d’ivoire à rapporter. Les éléphants connaissent la raison de leur présence, combien de fois ils les ont vus dissimuler leurs défenses dans la broussaille? Mais que ces animaux se déplacent la nuit s’ils le veulent, qu’ils modifient leur comportement, leurs habitudes, ce n’est pas ça qui va les empêcher de les pister et de les trouver.» Niels Labuzan nous emmène sur les traces des braconniers. Aidé d’une solide documentation et d’un séjour au Botswana, il nous offre une réflexion sur la place des animaux sauvages en Afrique sous la forme d’un thriller.
    Ce qui frappe d’abord en lisant «Ivoire», c’est la somme d’informations – qui font souvent froid dans le dos – que l’auteur a rassemblé. Comme le rappelle Le Monde, Niels Labuzan a passé des mois à rechercher et trier la documentation avant de se rendre au Botswana, en avril 2017: «Il a étudié les enquêtes d’Interpol sur le trafic d’ivoire et compulsé des articles sur les massacres d’éléphants commis au Cameroun ou au Congo par des janjawids, les sinistres miliciens soudanais, échappés du Darfour.»
    Mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est bien davantage un roman d’aventures, un thriller qu’une thèse sur le trafic d’ivoire qu’il nous propose. Dans les somptueux paysages de l’Afrique encore sauvage, une course contre la montre est lancée pour préserver une faune de plus en plus menacée. Si l’éléphant figure en début de cette terrible liste, c’est qu’il voit tout à la fois son milieu naturel subir les assauts de l’homme et du climat et les braconniers les abattre à une cadence infernale. La Tanzanie a perdu 60% de ses éléphants en cinq ans, le Mozambique presque 50%. Le delta de l’Okavango peut sembler un sanctuaire, mais la menace se fait de plus en plus forte et visible. Face à une organisation mafieuse bien structurée, bien équipée et qui génère des milliers de dollars de bénéfices les rangers font ce qu’ils peuvent. Un soutien leur est apporté par Erin, une Française bien décidée à contrecarrer les trafiquants en traçant une carte des routes de l’ivoire. «Ça l’avait occupée pendant des années, avoir une vision claire du trafic, de la complexité de ces échanges globalisés. Elle était certaine de pouvoir exposer la manière dont la marchandise quittait le territoire africain et était acheminée à travers le monde. Elle avait réfléchi à la façon dont elle pourrait infiltrer un réseau de contrebande.»
    Au moment où s’ouvre à Kasane une conférence chargée de faire le point sur les mesures prises au niveau international, on apprend que trente cadavres d’éléphants ont été retrouvés en RDC. Le secrétaire permanent Felix Masilo décide alors d’envoyer Seretse, au service du gouvernement du Botswana, pour une mission délicate: intégrer des défenses équipées d’un traceur dans un chargement de défenses d’un réseau de contrebande.
    Arrêtons-nous du reste sur les acteurs de ce trafic qui réservent aussi quelques surprises, comme par exemple le fait qu’une femme soit à leur tête. Yang, une Chinoise qui avait «eu l’occasion de faire passer deux défenses braconnées en Chine, pour un couple de touristes, gagnant en un aller-retour ce qu’elle gagnait en un mois comme traductrice» et qui en une quinzaine d’années avait monté un réseau florissant car 70% de l’ivoire des éléphants tués en Afrique partent en Chine.
    Celui qui est familier des règles de ce milieu est Bojosi. Aujourd’hui garde d’un territoire qu’il connaît parfaitement, il a été braconnier et se fait fort d’infiltrer leur milieu. Une opération risquée à l’issue des plus incertaines.
    Niels Labuzan réussit parfaitement à nous sensibiliser à cette question en nous menant au cœur de cette opération, en nous faisant découvrir des tonnes d’ivoire, en nous expliquant les enjeux politiques et économiques de ce marché et en nous offrant un épilogue aussi dramatique que spectaculaire.
    https://urlz.fr/9r3J

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