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Simon Lamouret

Simon Lamouret

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « L'homme miroir » de Simon Lamouret aux éditions Sarbacane

    s.laby sur L'homme miroir de Simon Lamouret

    Des miettes sur la table, un lit défait, un cendrier plein de mégots, une carafe même pas vide… Elle est encore toute encombrée, la maison que vient d’acheter Élise, pourtant inhabitée depuis trente ans. “Le débarras sera à la charge de l’acquéreur”, lui a-t-on dit.

    Récemment séparée de son...
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    Des miettes sur la table, un lit défait, un cendrier plein de mégots, une carafe même pas vide… Elle est encore toute encombrée, la maison que vient d’acheter Élise, pourtant inhabitée depuis trente ans. “Le débarras sera à la charge de l’acquéreur”, lui a-t-on dit.

    Récemment séparée de son compagnon, elle cherche une place, pour elle et son petit garçon, au milieu des vieilleries d’un inconnu, entre des murs aux tapisseries d’un autre temps. Dans ce cabinet de curiosités, chaque objet intrigue. À partir d’une photo, d’un tableau, d’une dédicace dans un livre, Élise tisse des morceaux de vie du précédent occupant. Ses parents aussi, venus en renfort pour l’emménagement - ou plutôt le désencombrement -, imaginent des scènes vécues par un autre. Même le petit garçon, perdu dans cette grande maison, ne peut s’empêcher de fabriquer un personnage. Chacun projette un peu de lui-même sur cet intime inconnu. Et il y a de quoi imaginer bien des destins grâce à la générosité cacophonique de Simon Lamouret : un décor chargé à l’extrême, des couleurs vives et variées, des dessins à la fois naïfs et précis, des typographies différentes pour chaque personnage, de la musique à chaque chapitre, et même un trou dans la couverture.

    À mesure qu’ils farfouillent, vident et jettent, les personnages dépoussièrent leurs propres souvenirs. Et tout finit par se mélanger un peu : les vies qu’on fantasme, le passé qu’on embellit, ou celui qu’on oublie. On croit connaître, on croit comprendre, alors qu’on ne fait qu’inventer.

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    Couverture du livre « L'homme miroir » de Simon Lamouret aux éditions Sarbacane

    jelispleindebd sur L'homme miroir de Simon Lamouret

    (Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)

    Quiconque a déjà eu à vider une maison connait sans doute cette sensation : en passant en revue les différents objets-souvenirs qu'on y trouve, on s'amuse à imaginer comment ils sont arrivés là. Simon Lamouret pousse l'exercice à l'extrème avec...
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    (Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)

    Quiconque a déjà eu à vider une maison connait sans doute cette sensation : en passant en revue les différents objets-souvenirs qu'on y trouve, on s'amuse à imaginer comment ils sont arrivés là. Simon Lamouret pousse l'exercice à l'extrème avec la maison d'un inconnu prompt à l'accumulation. On ne saura jamais vraiment qui était cet homme, mais les projections de chacun des membres de la famille nous permettent en revanche de mieux les cerner, en creux. Ce travail remarquable sur les personnages est servi par un graphisme volontairement très chargé, à l'image de la maison, et par une édition très soignée : la couverture découpée est superbe, et l'album est même accompagnée d'une bande son, aux textes écrits par l'auteur lui-même ! Un album très riche, beau et profond.

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    Couverture du livre « L'homme miroir » de Simon Lamouret aux éditions Sarbacane

    ziggy sur L'homme miroir de Simon Lamouret

    Elise est une jeune citadine quarantenaire mère d’un petit Antoine et récemment séparée de son compagnon.
    Elle décide de repartir à zéro. La vente domaniale pour cause de succession vacante d’une demeure de 108 m2 datant du XIXème , mise à prix 25000 € est pour elle une opportunité à ne pas...
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    Elise est une jeune citadine quarantenaire mère d’un petit Antoine et récemment séparée de son compagnon.
    Elle décide de repartir à zéro. La vente domaniale pour cause de succession vacante d’une demeure de 108 m2 datant du XIXème , mise à prix 25000 € est pour elle une opportunité à ne pas rater. Elle en fait donc l’acquisition sans l’avoir visitée.
    Quand elle pénètre dans cette demeure , c’est un véritable capharnaüm. Tout est resté figé en l’état, comme si le propriétaire venait la quitter précipitamment : mobilier, vaisselle, affaires personnelles, vêtements, tout est là.
    Philippe et Rachel, les parents d’Elise, accompagnés du petit Antoine viennent l’aider à débarrasser tout ce fatras. Au fil de leurs découvertes, ils sont un peu mal à l’aise avec cette intrusion dans l’intimité d’un inconnu, puis chacun se laisse aller à imaginer qui il pouvait être. Pour Elise qui découvre sa correspondance amoureuse, c’était un coureur de jupons. Pour Rachel qui découvre des tableaux, des dessins et des esquisses, elle voit en lui un peintre qui a raté sa vocation. Pour Philippe qui retape la vielle 2 CV qu’il a découvert dans la grange, c’était un voyageur libre. Pour le petit Antoine qui découvre un fusil dans une chambre, c’était un aventurier, un chasseur de fauve. Chacun lui invente un destin fantasmé dans lequel il se projette.
    Le grand rangement auquel s’attelle Elise et ses parents est ponctué des projections mentales de chacun sur la vie fantasmée de l’ancien propriétaire.
    La technique employée par Simon Lamouret : dessin stylisé et naïf, volontairement chargé à l’extrême, comme réalisé au crayon ou à la gouache vive est extrêmement bien adaptée à cette antique demeure aux tapisseries d’époque, surchargée de meubles et d’objets en tout genre.
    Nous avons avant tout ici une chronique sociale où chacun va tenter de surmonter ses douleurs, ses regrets, et aller au-devant de ses désirs en faisant de cet inconnu le miroir de leur âme où chacun projette, ce qu’il aurait aimé être, ce qu’il a raté, ce qui le fait souffrir.
    Cet album est un très bel objet à la couverture originale : une silhouette découpée laisse voir l’intérieur de la maison et quand on tourne la couverture, on se retrouve dans cet intérieur avec cette même silhouette assise sur une chaise en bout de table. On comprend à la richesse du dessin pourquoi Simon Lamouret a mis trois ans à réaliser cet album .
    « Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Sarbacane pour cet envoi. »

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    Couverture du livre « L'homme miroir » de Simon Lamouret aux éditions Sarbacane

    Pierre34 sur L'homme miroir de Simon Lamouret

    Résumer cette bande dessinée n'est pas chose aisée car le classicisme apparent de l'intrigue cache en réalité une structuration très atypique. Lorsque l'on referme l'ouvrage, des interrogations subsistent mais le plaisir reste intact.

    Elise, mère célibataire décide d'un nouveau départ en...
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    Résumer cette bande dessinée n'est pas chose aisée car le classicisme apparent de l'intrigue cache en réalité une structuration très atypique. Lorsque l'on referme l'ouvrage, des interrogations subsistent mais le plaisir reste intact.

    Elise, mère célibataire décide d'un nouveau départ en achetant une maison à l'abandon pour cause de succession vacante. Elle s'installe dans cette demeure avec son très jeune garçon et grâce au concours de ses parents. L'intérieur de la maison est un capharnaüm où se côtoient une multitude d'objets hétéroclites où prédomine un penchant pour l'art. Chacun des membres de la famille va prendre ses marques et toiletter ce passé si mystérieux avec curiosité, chacun dressant son propre reflet de l'occupant : artiste, aventurier, soldat, etc... C'est un miroir déformant de la réalité.

    Le récit se construit entre le présent et des flashback "alternatifs" avec son lot d'interprétations. Une sorte de cluedo inversé. La scène est déterminée, l'auteur dévoilé mais son identité propre reste à définir. C'est une narration pleine de vitalité et qui ne se focalise pas uniquement sur un sentiment de nostalgie. Les vivants cohabitent avec les morts et donnent de la force à cette histoire. Sur le fond de l'histoire, il convient de ne pas en dire trop car l'objet même de cette BD est singulier. Il faut prendre le temps de la découvrir. J'étais sceptique mais cette lecture m'a convaincu.

    Sur la forme, le dessin m'a laissé une drôle d'impression. Il est très réussi dans l'ensemble même si le travail sur les visages m'a parfois décontenancé notamment lorsque l'on compare les différents profils. Toutefois, il y a un souci du détail et des couleurs très bien agencés qui sont appréciables. Le trait n'est pas réaliste à proprement parler. C'est une forme "mixte".

    La construction graphique est suffisamment bien pensée pour ne pas se perdre dans les différentes temporalités. Les coupures en planche/cases pleines sont magnifiques.

    "Lu dans le cadre du prix orange de la BD je remercie lecteurs.com ainsi que les éditions Sarbacane pour l'envoi de cet exemplaire."

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