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Philip K. Dick

Philip K. Dick

Philip K. DICK (1928-1982), écrivain américain de science-fiction est l'auteur des plus célèbres romans SF du monde : Do Androids Dream of Electric Sheep?, Le Maître du Haut-Château et Ubik. Souffrant de paranoïa et accro aux médicaments, il écrit des livres qui sont devenus des classiques de la ...

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Philip K. DICK (1928-1982), écrivain américain de science-fiction est l'auteur des plus célèbres romans SF du monde : Do Androids Dream of Electric Sheep?, Le Maître du Haut-Château et Ubik. Souffrant de paranoïa et accro aux médicaments, il écrit des livres qui sont devenus des classiques de la littérature SF. Artiste maudit à ses débuts, ce n'est qu'après sa mort, quelques jours avant la sortie du film Blade Runner, qu'il entre dans la légende.

Avis sur cet auteur (39)

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    Couverture du livre « En attendant l'année dernière » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Bernard Viallet sur En attendant l'année dernière de Philip K. Dick

    En 2055, la Terre est la proie d’une guerre interminable contre les Reegs, sorte d’insectes extra-terrestres. Elle s’est alliée avec les Lilistariens, autres extra-sterrestres, aussi exigeants qu’encombrants pour ne pas dire envahissants et totalitaires. Le secrétaire des Nations Unies, Gino...
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    En 2055, la Terre est la proie d’une guerre interminable contre les Reegs, sorte d’insectes extra-terrestres. Elle s’est alliée avec les Lilistariens, autres extra-sterrestres, aussi exigeants qu’encombrants pour ne pas dire envahissants et totalitaires. Le secrétaire des Nations Unies, Gino Molinaro, essaie par tous les moyens de préserver les intérêts des Terriens. Il ménage la chèvre et le chou, tente tous les subterfuges possibles et imaginables. Mais il est hypochondriaque, dispose de plusieurs existences et intervient dans diverses dimensions… Eric Sweetscent est un médecin spécialisé dans les transplantations d’organes. Il travaille pour une société spécialisée, la FCT dont le patron Vigil Ackerman est un sorte de vieux fossile qui n’a plus aucun organe d’origine et qui n’est pas loin de devenir immortel. Eric va devenir le médecin privé de Molinaro, ce qui va lui amener bien des déboires sans oublier ceux créés par sa femme Kathy. Le couple ne se supporte plus. Et tout arrive à un paroxysme quand Kathy se met à prendre du J-J 180, drogue hallucinogène particulièrement addictive qui peut provoquer de graves séquelles physiques et psychiques voire amener à la mort. Comme cette substance est sans goût, sans odeur et sans saveur, elle réussit à en faire prendre à son insu à Eric qui n’aura de cesse de chercher à se désintoxiquer…
    « En attendant l’année dernière » est un roman de science-fiction un brin alambiqué ne comportant que peu de personnages et une intrigue assez simple pour ne pas dire simpliste. Philip K. Dick en profite pour développer les problèmes de couple (« Je t’aime, moi non plus ») avec une fin assez banale, ainsi que sa vision de l’évolution de la technologie dans les années à venir. Le livre datant des années 60, il est amusant pour le lecteur d’aujourd’hui de constater que certaines choses sont assez conformes (transhumanisme et mondialisme entre autres) et d’autres pas du tout. Le principal intérêt de l’ouvrage se situe à notre avis dans les descriptions d’effets de cette drogue qui fait penser au LSD en dix fois pire avec ses voyages dans le temps, l’espace et dans diverses dimensions. Le style est toujours vivant et agréable à lire, mais l’ensemble laisse quand même l’impression que l’on a pas affaire au meilleur titre du grand auteur américain.

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    Couverture du livre « Le Maître du Haut Château » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Spitfire89 sur Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick

    En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l'axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie à l'est des Etats-Unis, l'ouest avait été attribué aux japonais.
    Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons....
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    En 1947 avait eu lieu la capitulation des alliés devant les forces de l'axe. Cependant que Hitler avait imposé la tyrannie nazie à l'est des Etats-Unis, l'ouest avait été attribué aux japonais.
    Quelques années plus tard la vie avait repris son cours normal dans la zone occupée par les nippons. Ils avaient apporté avec eux l'usage du Yi-King, le livre des transformations du célèbre oracle chinois dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Pourtant, dans cette nouvelle civilisation une rumeur étrange vint à circuler. Un homme vivant dans un haut château, un écrivain de science-fiction, aurait écrit un ouvrage racontant la victoire des alliés en 1945.


    Roman uchronique de Philip K. Dick, si vous aimez la série For all mankind vous aimerez se livre , l'auteur à une écriture froide et distante, il s'amuse a perdre le lecteur, il emploie de multiple arc narratif, horreur de la guerre et de la prise du pouvoir du nazisme, réflexion et le malaise existentiel. Que signifie le l'avenir ?
    Des personnages forts, une vision de la SF.

    "ls ne comprennent pas l'impuissance humaine. Je suis petit et faible, je n'ai aucune importance au regard de l'univers. Il n'a pas conscience de moi je suis invisible. Pourquoi serait-ce un mal ? Les choses ne sont-elles pas mieux comme ça ? Les dieux détruisent ceux qu'ils remarquent. Restez petits vous échapperez à la jalousie des grands."

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    Couverture du livre « Le Maître du Haut Château » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Lecteurenserie sur Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick

    Si c'est Washington, et non Hiroshima, qui avait été atomisé ? Comment le monde aurait-il évolué si le IIIe Reich avait triomphé des USA, de l'Angleterre et de la Russie ? Si les États-Unis avaient été contraints à l'occupation avec l'Axe qui se serait alors partagé son territoire : aux japonais...
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    Si c'est Washington, et non Hiroshima, qui avait été atomisé ? Comment le monde aurait-il évolué si le IIIe Reich avait triomphé des USA, de l'Angleterre et de la Russie ? Si les États-Unis avaient été contraints à l'occupation avec l'Axe qui se serait alors partagé son territoire : aux japonais la côte pacifique, aux nazis la côte est et une zone « libre » entre les deux ? Cʼest cette hypothèse quʼexploite Philip K. Dick. “Le Maître du Haut Château” est une uchronie devenue la véritable référence du genre.

    Le récit débute dix ans après la victoire nazie, vers 1957, principalement dans la zone Ouest des USA, sous domination japonaise, à San Francisco. Si un certain respect semble se dégager des rapports entre vainqueurs et vaincus, la société reste profondément raciste et hiérarchisée : les quelques personnes noires n'ayant pas été exterminées sont réduites en esclavage.

    Plusieurs personnages, plusieurs histoires s'entremêlent dans cet univers uchronique. Dans cet univers alternatif bruissent des mouvements remettant en cause l'ordre établi. Et si c'était les Alliés qui avaient gagné la guerre ? C'est ce qu'a imaginé (?) un mystérieux écrivain dans un ouvrage qui s'échange sous le manteau, « le poids de la sauterelle ».

    Au départ , ce roman avait tout pour plaire : le contexte uchronique, des USA sous la domination de la culture japonaise, un mystérieux livre de divination et un tout aussi mystérieux écrivain qui vivrait isolé dans son château pour avoir osé imaginer la victoire des Alliés en 1945.

    Mais malgré tous ces ingrédients alléchants, la sauce n'a pas pris car très rapidement l'intrigue se complique, et le lecteur se perd à travers plusieurs fils conducteurs qui ne semblent jamais se réellement se rejoindre, bien qu'évoluant dans un même monde.

    Le récit devient bavard, et les catalogues d'objets « culturels » - comme les considérations politiques de haute volée peuvent paraître indigestes.

    On s'ennuie donc, d'autant que certaines conceptions ésotériques sur le Tao, le Yin, le Yang et le Wu nous passent au-dessus de la tête. Tout le monde n'a pas le Yi-King comme livre de chevet !

    Reste que l'idée de lʼuchronie dans lʼuchronie est particulièrement ingenieuse : le « maître du haut château » est un écrivain de science-fiction qui raconte un monde dans lequel les alliés auraient gagné la guerre en 1945… Et cʼest là que le lecteur a le tournis car ce monde ressemble au nôtre… sans être le nôtre exactement. Plusieurs détails ne concordent pas et - pour les passionnés d'histoire - on se surprend à faire le jeu faire le « jeu des 7 erreurs »

    La fin du livre est tout aussi énigmatique, mais notons que les editions récentes sont enrichies par les premiers chapitres d'une suite qui est restée inachevée. Ceci explique sûrement cela.

    Une uchronie intelligente - qui frôle bien souvent l'essai philosophique dérivé des références (plusieurs fois citées) « Yi King » ou encore le « Livre des mutations » - mais qui peine à passionner le lecteur, malgré des considérations historiques réfléchies et ingénieuses

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    Couverture du livre « Docteur bloodmoney » de Philip K. Dick aux éditions J'ai Lu

    Bernard Viallet sur Docteur bloodmoney de Philip K. Dick

    Sur la rue principale d’une petite ville de l’Amérique profonde, Fergesson, revendeur de postes de télé, remonte les bretelles à Stuart McConchie, son employé black, à qui il reproche de trop rêvasser, appuyé sur son balai. Il vient aussi d’embaucher un nouveau réparateur, un certain Hoppy...
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    Sur la rue principale d’une petite ville de l’Amérique profonde, Fergesson, revendeur de postes de télé, remonte les bretelles à Stuart McConchie, son employé black, à qui il reproche de trop rêvasser, appuyé sur son balai. Il vient aussi d’embaucher un nouveau réparateur, un certain Hoppy Harrington dépourvu de bras et de jambes et se déplaçant dans une caisse à roulettes, mais pourvu de prothèses électroniques lui permettant de très bien se débrouiller. De l’autre côté de la rue, le docteur Stockstill, psychiatre, est en pleine consultation avec un patient qui se présente sous le nom de monsieur Tree et ne supporte plus les regards et les commentaires des gens sur les imperfections de son visage irradié ni sur l’impression qu’ils lisent dans ses pensées. En réalité, il s’appelle Bloodmoney ou Bluthgeld et traine derrière lui l’insupportable culpabilité d’avoir à lui seul déclenché quelques années plus tôt une catastrophe nucléaire qui a renvoyé l’humanité des années en arrière, donné des pouvoirs bizarres à certains individus et fait muter des animaux au point d’en faire parler certains. Si les rescapés mangent parfois du rat et n’ont plus d’électricité, ils arrivent quand même à capter les émissions radios diffusées depuis un satellite bloqué en orbite au-dessus de la terre alors qu’il devait emporter un couple d’astronautes sur Mars pour y établir une colonie.
    « Docteur Bloodmoney » est un roman de science-fiction post-apocalytique qui a malheureusement assez mal vieilli. Le lecteur se retrouve à suivre quelques personnages improbables comme cette petite fille qui croit avoir son frère à l’intérieur de son ventre, ce handicapé, victime du drame de la Thalidomide sans aucun doute, qui, d’homme à tout faire bienveillant, se transforme peu à peu en démiurge de plus en plus inquiétant, sans parler de Tree qui croit avoir déclenché la catastrophe finale. Tous ont plus ou moins un grain, mais cela n’est pas le plus gênant. Dès le début, l’histoire est assez longue à se mettre en place. Et après un démarrage plutôt poussif et quelques incidents et tribulations diverses comme la liquidation à distance de Bloodmoney par Hoppy, on se retrouve avec une fin ouverte, sans développement d’une véritable intrigue bien construite, sans retournement, sans chute surprenante, juste avec la vie qui continue presque comme avant dans cette petite rue d’une petite ville pleine de petites gens qui mènent leur petite vie presque comme si rien ne s’était passé. En dehors de quelques trouvailles amusantes ou fulgurances abracadabrantesques de-ci de-là, vraiment pas le meilleur opus du génial Philip K. Dick.