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Martin Millar

Martin Millar
Martin Millar est né à Glasgow, en Ecosse, et vit à Londres. Ses romans sont traduits dans le monde entier. Sous le pseudonyme de Martin Scott, il est aussi l'auteur de la série de science-fiction Thraxas, qui a remporté en 2000 le World Fantasy Award dans la catégorie « roman ». Neil Gaiman, qui... Voir plus
Martin Millar est né à Glasgow, en Ecosse, et vit à Londres. Ses romans sont traduits dans le monde entier. Sous le pseudonyme de Martin Scott, il est aussi l'auteur de la série de science-fiction Thraxas, qui a remporté en 2000 le World Fantasy Award dans la catégorie « roman ». Neil Gaiman, qui compte parmi ses plus grands admirateurs, l'a comparé à « un Kurt Vonnegut qui aurait eu les pires fréquentations du monde ». Après Les petites fées de New York et les deux tomes de la série Kalix, La Déesse des marguerites et des boutons d'or est le quatrième roman de Martin Millar publié aux éditions Intervalles.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La déesse des marguerites et des boutons d'or » de Martin Millar aux éditions Intervalles

    Yv Pol sur La déesse des marguerites et des boutons d'or de Martin Millar

    Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis une vraie quiche en matière de mythologie et d'histoire de la Grèce et que mes grosses lacunes ne m'ont absolument pas empêché de prendre un très grand plaisir à cette lecture réjouissante de bout en bout. Ensuite, j'aimerais attirer votre attention...
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    Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis une vraie quiche en matière de mythologie et d'histoire de la Grèce et que mes grosses lacunes ne m'ont absolument pas empêché de prendre un très grand plaisir à cette lecture réjouissante de bout en bout. Ensuite, j'aimerais attirer votre attention sur cette superbe couverture rose avec une représentation rockn'roll d'Aristophane -enfin, il me semble que c'est lui- et un titre absolument formidable.

    Ceci étant dit, me reste à vous conseiller de vous plonger rapidement dans cette farce grecque résonnant très fort dans les moments que nous vivons actuellement. D'un côté les Athéniens fatigués de la guerre quasiment continue depuis dix ans, et de l'autre ceux qui veulent qu'elle continue pour leur prestige, leurs affaires -les marchands d'armes-, leur métier -les soldats-, ou tout simplement ceux qui haïssent les Spartiates, chacun campe sur ses positions. Cette fois-ci ce n'est pas au nom de Dieux qu'ils se battent, mais les Dieux s'en mêlent, Laet parce que c'est son job et Athéna parce qu'elle veut sauver sa ville. Athènes est à son apogée, c'est sans doute la période la plus marquante pour la ville-état, celle qui marquera le monde entier de manière indélébile. Aristophane célèbre poète comique est au centre de cette histoire, qui croit que sa pièce pourrait avoir un impact sur la conférence de paix. Et les questions de s'inscrire entre les lignes : la culture peut-elle sauver le monde ? Peut-elle amadouer les belligérants pour les amener vers le beau plutôt que vers la guerre ? Est-elle une arme pacifique ? L'humour, la moquerie et l'ironie peuvent-ils amener à plus d'humilité et de tolérance ? Voilà pour les questions les plus graves que Martin Millar amène avec humour et finesse. S'en posent d'autres sur l'accès à la culture, sur la place laissée aux débutants -Luxos est un jeune poète qui galère-, sur l'importance des histoires ou des effets spéciaux. Vaut-il mieux avoir une pièce acclamée pas le public et boudée par la critique ou l'inverse ? Et les doutes et les soucis du créateur, de l'artiste...

    Tout cela est, je le disais plus haut, amené avec humour et finesse et l'on se plaît à suivre Aristophane dans ses soucis de mise en scène, Métris et Luxos qui flirtent, l'adorable et insouciante Métris qui dès qu'elle apparaît dans un lieu le met immédiatement d'humeur joyeuse. Martin Millar mélange les personnages réels et les fictifs, les dieux, les personnages de la mythologie grecque dans une histoire un peu folle, naïve, drôle, réjouissante, un pur bonheur de lecture qui amène le sourire à quasiment toutes les pages. J'avais hésité étant donné le thème, franchement aucun obstacle à profiter de ce roman.

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