Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Marie Gauthier

Marie Gauthier

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (3)

  • add_box
    Couverture du livre « Court vêtue » de Marie Gauthier aux éditions Gallimard

    Veronique-b sur Court vêtue de Marie Gauthier

    150 pages de poésie partagées entre Félix qui devient un homme et se perd dans ses ressentis....l'amour peut-être...cette Gil qui ne cache pas son habitude quasi mécanique de rencontrer les hommes. Félix deviendra t-il sa cible ou l'inverse ? J'ai aimé ce joli roman que j'ai lu avec douceur.

    150 pages de poésie partagées entre Félix qui devient un homme et se perd dans ses ressentis....l'amour peut-être...cette Gil qui ne cache pas son habitude quasi mécanique de rencontrer les hommes. Félix deviendra t-il sa cible ou l'inverse ? J'ai aimé ce joli roman que j'ai lu avec douceur.

  • add_box
    Couverture du livre « Court vêtue » de Marie Gauthier aux éditions Gallimard

    Mimosa sur Court vêtue de Marie Gauthier

    Ce premier roman vous enveloppe dans la moiteur dès le début.Félix atterrit pour un stage chez le cantonnier d'un village;logé chez le "père au mégot",il partagera leur vie:Gil, abréviation de Gilberte,sa fille initiera cet adolescent de 14 ans aux mystères de la vie.Beaucoup de...
    Voir plus

    Ce premier roman vous enveloppe dans la moiteur dès le début.Félix atterrit pour un stage chez le cantonnier d'un village;logé chez le "père au mégot",il partagera leur vie:Gil, abréviation de Gilberte,sa fille initiera cet adolescent de 14 ans aux mystères de la vie.Beaucoup de silence,d'observation,de sensualité!Un rythme très lent suit les découvertes visuelles et olfactives de Félix.Très intimiste,le récit s'écoule ...Gil a tout de l'adolescente-femme,libre et attirante:les hommes se succèdent,jeunes ou vieux,elle reste indifférente...J'évoquerai Bernadette Laffont dans "la fiancée du pirate".
    "Félix...allait profiter de n'avoir plus de passé.Sa vie commencerait maintenant.Il voulait sortir de l'enfance,se détacher de ceux qu'il avait connus jusque-là,défaire les liens."
    Un roman certes bref,mais qui s'étire sensuellement jusqu'aux dernières pages où la situation évolue.
    Pas vraiment déçue,ni captivée,suis restée dans l'observation externe de cette évocation méticuleuse des premiers émois d'un adolescent contemplatif.

  • add_box
    Couverture du livre « Court vêtue » de Marie Gauthier aux éditions Gallimard

    Henri-Charles Dahlem sur Court vêtue de Marie Gauthier

    Le Prix Goncourt du Premier roman attribué à Marie Gauthier aura été un choix judicieux! Cette quête amoureuse mettant aux prises un garçon de quatorze et une fille un peu plus âgée, mais bien plus expérimentée est en effet un beau roman d'initiation.

    Pour son premier roman Marie Gauthier a...
    Voir plus

    Le Prix Goncourt du Premier roman attribué à Marie Gauthier aura été un choix judicieux! Cette quête amoureuse mettant aux prises un garçon de quatorze et une fille un peu plus âgée, mais bien plus expérimentée est en effet un beau roman d'initiation.

    Pour son premier roman Marie Gauthier a choisi une belle histoire d’amour. Belle, parce qu’il s’agit de la première, belle parce qu’elle marquera à vie les amoureux. Encore que je n’en sois pas sûr en ce qui concerne Gil. Car la romancière a réussi pour son premier roman le tour de force de marier l’eau et le feu, l’innocence et la perversité, le rêve et le cauchemar.
    Dans le rôle de l’innocent pur et sensible, on trouve cette fois Félix, 14 ans. Du côté de celle qui a déjà perdu cette innocence, on trouve Gil, de quelques ans son aînée. Gil, diminutif de Gilberte, est la fille d’un cantonnier qui a accepté d’héberger le jeune homme pour lui apprendre les rudiments de son métier. Cette première expérience hors du cocon familial lui insuffle un vent de liberté. C’est avec les yeux gourmands de celui qui a tout à apprendre qu’il s’engage dans cette nouvelle aventure. Il voit Gil comme une sorte de paradis inaccessible, comme l’incarnation de LA femme, comme un mystère à explorer. Avec passion, il va épier Gil, tenter de l’approcher, de la comprendre. Et voir au fil des jours, sa passion croître.
    Marie Gauthier réussit fort bien à décrire cette sorte d’état second qui donne aux yeux énamourés une sorte de myopie particulière transformant le réel, une sorte d’amnésie particulière qui fait disparaître tous les obstacles et nie ce qui pourrait entraver la quête de l’être cher.
    Car Gil est d’un tout autre calibre. Elle veut savoir ce que cela fait de faire l’amour et choisit la première occasion en suivant un employé dans une chambre d’hôtel. «Ce qui devait se passer avait eu lieu. Elle n’avait pas vraiment le souvenir des mains sur son corps, son corps entier s’était donné. Quelque chose d’elle avait été pris, elle ne savait pas trop ce que c’était mais elle en était allégée, débarrassée. Il avait suffi de s’en remettre aux mains propres d’un employé de passage pour être allégée de sa condition. Pour trouver la légèreté. Les mains de l’homme, son corps, avaient réussi ce prodige-là.»
    Elle a alors compris que sa fraîcheur, sa beauté, son corps excitaient la convoitise, que tous ces hommes qui se retournaient sur elles voulaient tous lui faire l’amour, à commencer par le patron de la supérette où elle travaille:  «Pendant les heures creuses, dans la réserve à marchandises, le gérant prend Gil. C’est mieux quand la supérette est fermée, mais alors ils manquent de temps, lui à cause de sa femme, Gil parce qu’elle doit préparer le repas.»
    Mais entendons- nous bien, si elle s’offre ainsi, ce n’est pas par amour, c’est pour le satisfaire, éventuellement pour ajouter une expérience supplémentaire à sa connaissance des hommes, à la manière dont les mâles de différents âges et conditions se comportent. Du coup, elle ne comprend pas – au moins au début – que Félix brûle pour elle d’un amour sincère, entier, exclusif. Car si elle fait l’amour, elle n’est pas amoureuse. Mais va finir pas être troublée par l’innocence de ce garçon.
    À l’image de l’été caniculaire, la passion va monter en température jusqu’à l’explosion.
    Ce court roman, à la lecture très plaisante, est idéal pour les vacances. Sous des airs de romance, il cache une analyse fort intéressante des perceptions très différentes qui peuvent exister au sein du couple. Quand le fragment du discours amoureux rencontre L’Été meurtrier !
    https://urlz.fr/aaAQ

Récemment sur lecteurs.com