Une femme divorcée, deux enfants et un nouvel ami qui s’installe dans la maison. Un sujet très classique pour ce polar psychologique qui se lit d’une traite.
Petites particularités, le père est en prison pour le braquage d’une bijouterie, Chris l’ado révolté de 15 ans sombre dans la violence, Jorris le garçon de 8 ans plein d’imagination n’a pas le feeling avec son beau-père et bien sûr, Tiffanie la mère, est aveuglément amoureuse.
Un thriller prenant, même s’il n’y a pas beaucoup de surprise dans l’enchaînement des évènements, mais la tension monte crescendo et Louis Cabaret maintient le suspens jusqu'au final explosif.
Il y a pas mal de trous dans la narration et les personnages sont peu approfondis mais il faut prendre ce roman comme une distraction, pas comme une révélation.
Le petit plus, c’est la fin ouverte qui lui donne une autre dimension, peut-être celle que laissait entrevoir le titre et que l’on attendait, comme la confirmation qu’il est bien difficile d’échapper à son destin, même s’il reste un infime espoir d’empêcher que tout ne parte à la nuit.
Un premier roman que j’ai lu avec plaisir.
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2023/09/tout-part-la-nuit-de-louis-cabaret.html
Tiffanie vit seule avec ses deux garçons de quinze et sept ans. Son ex-mari est en prison pour le braquage d'une bijouterie. La fatigue s'accumule dans son corps d'aide-soignante qui, certains jours,doit en plus faire face à la violence sourde de son fils aîné Chris.
Quand elle rencontre Marvin un soir de 14 juillet, Tiffanie pense trouver un compagnon capable de l'épauler et de l'aider à gérer ses fils. Marvin se montre attentionné et prévenant, un peu trop peut-être...
Un roman noir qui distille un malaise latent tellement on sent que les intentions de Marvin ne sont pas bien claires. L'intrigue est bien menée même si elle ne nous révèle pas trop de surprises, la fin ouverte est bien réussie. Un premier roman qui ne manque pas d'imperfections avec des personnages qui auraient gagné à être plus fouillés, une écriture qui aurait pu être plus travaillée car le texte est très dialogué au détriment de la recherche littéraire, c'est une sorte d'écriture de scénario. A noter les beaux passages sur les rencontres entre le père et ses fils au parloir de la prison en présence d'un médiateur.
Un roman sans prétention qui se lit d'une traite.
La fête est triste pour Tiffanie. Son aîné traîne avec des copains, et Joris le plus jeune dort sur la table. Comment résister quand cet homme l’invite gentiment à danser, un peu insistant, mais toujours correct : « L’homme redevient la promesse d’autre chose que l’ennui ». Malgré l’animosité des enfants, Marvin s’installe peu à peu dans la vie de Tiffanie. Elle n’est de toute façon plus mariée avec le père de ses enfants qui purge une peine pour braquage.
La conduite de Marvin est exemplaire, réglant les conflits avec Chris, toujours prêt à seconder Tiffanie au quotidien. Apprécié de tous, sauf peut-être de Joris, qui se méfie de lui …
Ce court roman entretient une ambiance très inquiétante, tout au long des pages, soufflant le froid et le chaud. Marvin est-il le bon samaritain apparu pour illuminer les jours tristes de Tiffanie ou cache t-il de plus sombres desseins ? Peu à peu le doute s’installe, l’histoire est trop belle pour être vraie !
Dans un style très simple, fait de nombreux dialogues aux accents authentiques, les personnages sont totalement crédibles et Louis Cabaret monte un scénario que l’on imaginerait très bien sur grand écran. (Un rôle sur mesure pour Roshdy Zem !).
Premier roman très réussi tant pour l’intrigue que pour l’écriture.
217 pages Liana Levi 24 août 2023
Rentrée Littéraire 2023 Parution le 24 Août aux Editions Liana Levi
Une jeune femme Tiffanie, vit dans la ville où elle est née et qu’elle n’a jamais quittée. Elle élève seule ses deux fils depuis qu’elle a demandé le divorce. Son ex-mari purge une peine de prison de 7 ans pour braquage.
Son quotidien de mère célibataire et d’aide-soignante ne lui apporte que fatigue et lassitude.
Un soir de 14 Juillet, alors qu’elle a amené ses fils voir le feu d’artifice et assister au bal, elle est abordée par un inconnu qui l’invite à danser.
Cet homme, Marvin, dit être de passage dans la région pour son travail. Il est bel homme, elle voit de la douceur dans ses yeux. Elle ne peut résister à sa force de persuasion et accepte de danser avec lui.
Une idylle va se nouer et Marvin finira par venir vivre chez elle. Celui-ci fera tout pour apprivoiser Chris (15 ans) au tempérament plutôt explosif et son jeune frère, Joris (7 ans). D’ailleurs, il s’évertuera faire ce qu’il faut pour être apprécié de l’entourage de Tiffanie, y compris les amis de son ex-mari.
Au fil des pages, on se rend bien compte que ce Marvin se comporte comme le coucou qui pond ses œufs dans le nid des autres oiseaux. Un comportement qui ne peut qu’interpeller le lecteur quant à ses intentions qui se révèleront bien négatives à la fin du roman.
Je ne dévoilerai pas le motif de l’apparition de Marvin dans la vie de Tiffanie pour ne rien gâcher du plaisir du futur lecteur.
Ce que j’ai apprécié dans ce roman :
Le style de l’auteur : il n’y a pas besoin de longues phrases et explications pour comprendre le fonctionnement psychologique des personnages, en particulier Marvin.
Les pages qui parlent du père emprisonné et de ses tentatives de parloir médiatisé avec ses fils ; les ressentis des deux côtés. C’est quelque chose qui est rarement évoqué dans les romans.
La tension, la violence qui montent au fur et à mesure que l’on avance dans l’histoire sont palpables. On comprend alors que cette famille va pâtir d’avoir fait entrer Marvin dans leur vie.
Le seul bémol : j’aurais aimé une fin moins ouverte.
Je remercie Cultura et les Editions Liana Levi pour cette découverte.
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