Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Banal accident de la route. Banal témoignage d'un automobiliste Banale journaliste qui publie l'article. L'histoire commence par ces banalités et Julita va dérouler la pelote qui va aboutir à une enquête peu banale. Livre très bien écrit, captivant.
J’avais hâte de retrouver Julita et Jan. Bien évidemment, le roman commence avec un meurtre, cette fois-ci plutôt sanglant.
J’ai aimé que Julita et Leon soit en couple et que Julita ne soit plus à la ramasse financièrement.
J’ai découvert les non-finite verb complement anglais, que Hyde Park se transformait en Winter Wonderland en hiver.
Le récit se déroule avec le personnage d’Oleg dans un site de contrôle de contenu : Oleg vérifie les contenus suspects postés (meurtres, attentas…)
Le récit se déroule aussi avec Aneta dans un petit parti politique qui s’accoquine avec un grand manitou du web pour devenir plus visible sur Internet et ainsi gagner des voix.
Je n’aimerai pas travailler dans la même firme qu’Oleg. Le métier est tellement stressant qu’il y a beaucoup de turn-over et que personne ne sait encore ce que le visionnage intensif de tels images fait au cerveau.
Un métier dans lequel il faut réfléchir comme un processeur : vite, de façon multitâche et sans émotion (p.238)
J’ai eu de la peine pour Liina, la collègue et amie d’Oleg qui travaille dans l’entreprise depuis des mois, mais qui finit tout de même par craquer.
J’ai aimé que Jan donne des astuces pour découvrir la vraie personne derrière le pseudo (astuces malheureusement plus possibles).
J’ai aimé que Jan et Julita se rendent à Las Vegas pour parler avec un personnage : cet épisode donne du peps et du soleil au récit.
J’ai été ahurit de découvrir que des résultats d’élections en Lituanie avaient été truquées grâce au vote électronique, et le narrateur explique comment.
J’ai aimé le personnage secret de Krolak, sorti de nulle part et qui permettra au parti Pologne Demain de gagner les élections, grâce à des méthodes sur Internet légales mais non morales.
Mais au final qui est derrière toutes ces manipulations ? Je le saurais au prochain et dernier épisode…
Quelques citations :
Qu’est-ce que les Russes en retirent ? (…) ils ne promeuvent pas un point de vue géopolitique concret… mais veulent juste qu’on s’engueulent entre nous. (p.263)
Après une purge, c’est la course à la création de contenu qui linkent du contenu gore… parce que les gens ont soif de ça, parce qu’ils ont perdu leurs anciennes sources de divertissement et en cherchent de nouvelles. (p.360)
Nous agitons une cape rouge devant le nez des gens. Et on gagne de gros, de très gros millions avec ça. Parce que chaque activité d’un utilisateur se traduit en fric. (p.375)
L’image que je retiendrai :
Celle des faux comptes (fermes à clics) que l’on peut créer rapidement et qui ne servent qu’à mettre en avant des publications pour gagner de l’argent : l’auteur des publications et l’appli.
https://alexmotamots.fr/datas-sanglantes-jakub-szamalek/
ULa trilogie du Darknet 1
J’ai aimé Julita, jeune journaliste qui écrit pour un site internet d’infos à sensation (qui a trompé qui – qui a porté une robe transparente – qui a de la cellulite ou du ventre… – et qui s’y connait encore moins que moi en informatique. (J’étais tout de même au courant qu’avec TOR on pouvait entrer sur le Darknet, pas elle).
J’ai aimé Jan, policier en disponibilité, qui lui fait découvrir les merveilleuses arcanes de l’informatique (sur nos téléphones, en voiture, etc).
J’ai aimé le style et le propos qui m’ont tenu en haleine et donné envie de poursuivre l’aventure avec le tome 2.
J’ai aimé Léon, le témoin involontaire du premier meurtre, qui s’en voit dans son travail avec une illustration pour une boisson à base de jus de chou fermenté.
J’ai eu de la peine, en début de lecture pour Ruszard Buczek, la première victime. Ancien animateur de télévision connu sous le personnage de Monsieur Pistache dans son émission Les Pistaches Bleues. Ce personnage bien sous tout rapport va se révéler fort complexe.
J’ai aimé qu’il y ait peu de détails sur la mort en dialyse du prêtre Klos, pourtant lié à l’affaire.
J’espère que le procureur Bobzycki, parti en Australie, aura plus de place dans le prochain tome.
J’ai aimé le propos de l’auteur sur les sites d’information en ligne qui ne vivent que de publicité et de clics sur ces publicités : ils nous inondent de propos foireux et ne donnent pas de vraies infos.
J’ai aimé le côté légèrement féministe : Julita refuse de se faire peloter par son ancien professeur ; et Léon trouve du porno toujours dispo sur Internet.
Une citation :
Pyramide de Maslow de la Toile : en bas des nichons, au milieu du sang, et au sommet des chatons. (p.25)
L’image que je retiendrai :
Celle du chou omniprésent dans le roman, sous forme solide ou liquide.
https://alexmotamots.fr/tu-sais-qui-jakib-szamalek/
Fiction ou réalité, les deux se rapprochent. Le pouvoir surpasse les valeurs humaines. Belle invention que l'outil informatique. Sauf quand l'outil se transforme en arme. Triste réalité.
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