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Une jeune journaliste débutante chargée de la rubrique people dans un média sur le Net se lance dans une enquête qui la dépasse très vite. Elle réalise que la vie des stars de la télévision est beaucoup plus effrayante que tout ce qu'elle a pu imaginer. Elle devient une cible sur les réseaux sociaux, trouve une aide inattendue, et son enquête nous apprend aussi à nous protéger des dangers du hacking et du dark web. Des personnages brillants et mystérieux mènent la danse et soulignent la perversité des transformations du système judiciaire polonais.
Un auteur star des scénarios de jeux vidéo (il est un des scénaristes de The Witcher) qui met son habileté et sa logique de créateur de suspense au service de la littérature.
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« Ceci n’est pas un roman de science-fiction. »
Jakub Szamalek parvient à faire prendre conscience au lecteur des dérives d'Internet.
Il est précisé en avant-propos « ceci n’est pas un roman de science-fiction » mais c’est le premier opus d’une trilogie du darknet , tellement bien mené qu’à peine refermé on a envie de suivre les autres ouvrages.
Qui n’a jamais succombé au clickbait, ce fameux « piège à clics » consistant à mettre en place un titre racoleur dans le but d’obtenir de nombreux clics.
C’est au sein de Meganews, un tabloïd qui pratique cette technique que Julita Wojcicka, jeune journaliste dont les professeurs avaient pourtant repéré le potentiel, a trouvé un emploi alimentaire.
A l’affut d’un scoop qui lui permettrait de faire décoller sa carrière Julita s’intéresse d’un peu trop près au décès « accidentel » de Monsieur Pistache, animateur vedette d’une émission télévisée. Sa vie vole alors en éclats.
Une plongée en Pologne, une plongée dans les profondeurs glauques du darknet, de la cybercriminalité, une belle réflexion sur les réseaux sociaux, les médias en ligne, bref un roman habilement mené et très cinématographique. Je ne crois pas me tromper en disant qu’on en verra bientôt une adaptation au cinéma.
L'histoire commence par un étrange accident de voiture et la mort accidentelle d'un homme traversant les barrières d'un pont de Varsovie.
Julita, jeune journaliste travaillant, faute de mieux, pour le site Internet "Meganews", apprend suite à un témoignage anonyme que l'homme est un présentateur célèbre, star de la télévision Polonaise.
En observant les photos, elle trouve des éléments flous et décide d'approfondir le sujet. Sa responsable accepte sous réserve que ce soit en dehors de ses heures de travail. En s'attaquant à un monde obscure du "dark web" dont elle ne connaît pas les codes, un hacker prend rapidement le contrôle de son ordinateur et diffuse à tous ses collègues des photos d'elle nue ainsi que des messages personnels compromettant.
D'abord virée de son travail, quelqu'un essaye ensuite de la tuer, commence alors une course effrénée pour découvrir la vérité.
J'ai été complètement captivée par l'histoire. Pas toujours simple à comprendre, j'ai adoré et dévoré cette enquête au cœur du Dark Web.
Intrigue et rebondissements garantis !!!!!!
Jeune journaliste au département « Evénements » du magazine people en ligne Meganews, Julita s’investit par tout moyen pour tenter de découvrir les causes de l’accident mortel de Ryszard Buczek. Acteur, Bucczek alias M. Pistache « réalisait invariablement les rêves des enfants chaque dimanche », puis en tant que présentateur, il avait une grande notoriété à Varsovie.
Julita pouvait-elle soupçonner que l’investigation qu’elle voulait mener avec détermination allait la mettre en danger ?
Un accident suspect en toile de fond permet à l’auteur de plonger le lecteur dans le monde virtuel, et plus exactement dans un univers sans limite. On pourrait croire que le langage du web, très technique, s’oppose au plaisir de la lecture comme à la profondeur de l’intrigue? Et bien, là réside le talent de Jakub Szamalek. Les nombreux personnages qui infiltrent le roman au fur et à mesure qu’évolue l’enquête intensifient le suspens, tempèrent les rebondissements, pour révéler l’inattendu au terme de ce pavé passionnant.
Lorsque le roman se termine, nous reste à gérer notre questionnement sur la vulnérabilité de nos identités ...
Quel polar !
Un des meilleurs que j'ai lus cette année !
Un rythme trépidant, de nombreux rebondissements et, en prime, un éclairage sur la vie quotidienne des trentenaires d'aujourd'hui à Varsovie, loin des clichés touristiques !
Levé en retard, Léon est témoin d'un accident de voiture : un 4x4 rutilant zigzague entre les voitures au ralenti d'une voie express embouteillée puis fonce sur la rambarde de sécurité avant de s'écraser en contrebas.
Julita, journaliste en herbe n'a trouvé de poste que dans un tabloïd du net, dont le seul objectif est de générer des revenus publicitaires en attirant les lecteurs par des titres racoleurs pointant sur de nombreuses pages avant de lacher des infos éculées. Mai selle se rêve journaliste d'investigation.
Elle se réjouit d'être affectée au dernier chien écrasé qui se révèle être l'animateur des programmes pour enfants de la télé, Monsieur Pistache, qui a bercé son enfance en permettant aux enfants de réaliser leur rêves (ou de leur en donner l'impression) ...
Mais des éléments semblent contredire la thèse de l'accident, alors Julita creuse, rencontre Léon, seul témoin, cherche à tout savoir sur la vie de Ryszard Buczek aias Monsieur Pistache ...
Mais ça ne plait pas à tout le monde, son ordinateur est hacké, des photos dénudées s'affichent sur les ordinateurs de sa rédaction, et sont envoyés à tous les contacts de sa boite mail ...
Elle perd son job, mais va continuer l'enquête, avec 'aide de son hacker et Léon qui n'en demandait pas tant !
Un roman passionnant où je ne me suis pas ennuyée une minute !
Bref, il est grand temps que les autres romans de JAcub Szamaek soient traduits en français :)
Je remercie vivement NetGalley et les éditions Métailié qui m'ont fait parvenir cet ouvrage.
#Tusaisqui #NetGalleyFrance
On a tous un jour cliqué sur un lien qu’on appelle clickbait, un de ces liens doté d’un gros titre qui bien souvent ne cache qu’un texte au conditionnel qui pourrait mettre Paris en bouteille ou un texte brodé sur du vide, sans fond, sans source. Mêmes méthodes que nos Voici ou France dimanche nationaux : du drame, du scandale, de l’inédit réchauffé ou même de la fakenews pour attirer le chaland. C’est notre lot de lecteur du XXIe siècle.
Nous voici cette fois à Varsovie, ou après une scène de folle course-poursuite qui aboutit à une voiture accidentée et à un conducteur sans vie, les paparazzis de bas étage se précipitent sur les lieux du drame. C’est chez Meganews, l’une de ces rédactions à peu de sous, que travaille la journaliste Julita Wojcicka, totalement blasée par les niaiseries qu’elle écrit à longueur de journée, en désespérée d’occuper une véritable fonction de journaliste. Si paparazzis il y a, c’est que le défunt n’est autre qu’une personnalité du monde de la télévision. Si l’accident dont il a été victime est impressionnant et a mis sous le choc tous spectateurs, lecteurs, Julita finit par s’apercevoir que quelque chose ne tourne pas rond. De fil en aiguille, ce qui était à la base qu’un vague soupçon, se transforme en certitude lorsque l’ordinateur de Julita est hacké, qu’elle reçoit intimidations et menaces, et qu’elle devient victime de revenge porn au sein de la rédaction de Meganews. L’auteur ne nous épargne rien de tous les aléas qui naissent des manipulations informatiques diverses et variées. La jeune femme en passe de devenir journaliste favorite de la rédaction à persona non grata, est licenciée. La seule chose qui lui reste, c’est la résolution de ce meurtre qui lui donnera, selon elle, la clef de sa rédemption professionnelle.
Ce roman a tendance à nous donner l’envie franche de revoir sa façon de gérer sa « vie » sociale sur les réseaux de tout bord, où la paranoïa nous guette : l’envie subite de fermer Instagram, Facebook, Twitter, Marmiton, boites mails, Google maps, photos, et tutti quanti peut sérieusement nous traverser l’esprit. Car l’auteur pointe notre vulnérabilité face au vaste réseau des hackers, brouteurs, tricheur, usurpateurs en tout genre : toujours quelqu’un de plus malin et retors, avec moins de scrupule, que nous-mêmes pour manipuler ce réseau de câbles inextricables, et surtout invisibles, de ce vaste champ sans frontière tangible qu’est Internet. Pour retrouver fierté et assassin, Julita passe de novice à experte avisée, quand bien même cela nécessitera qu’elle tombe dans tous les pièges possibles et imaginables, cheval de Troie, phishing. Cette enquête, très ancrée dans notre modernisme dématérialisé, ne manque pas de souligner les excès qui sont les nôtres, la fatuité de l’information immédiate et à tout-va, son excès, le narcissisme aveugle qui est le nôtre à laisser traîner notre vie dans un univers que nous ne maîtrisons pas, l’insouciance, cette façon de déléguer une partie de notre vie à des algorithmes automatisés qui nous soustrait encore la moindre capacité de réflexion. Ce petit côté geek n’est pas sans me déplaire, et tout est bien intégré à la diégèse en général sans que des détails superflus n’alourdissent son déroulement, quand bien même mes compétences en matière de technique numérique sont limitées : il a l’avantage de pouvoir nous toucher davantage ,d’autant que le personnage principal est une femme simple et naïve, et que ce sont des problématiques qui nous concernent. Et pas seulement de l’informatique d’ailleurs. Puisque autour de Julita gravitent un tas d’autres personnages un peu paumés, Jan le geek de service qui lui prêtera main forte, Leon le témoin opportun de la scène liminaire, embourbé lui aussi jusqu’au cou dans la conception de packaging d’ineptes et infâmes repas protéinés que personne n’a envie de manger en lieu et place des délicieux pierogis nationaux !
C’est un portrait au vitriol et contrasté d’une société polonaise qui n’hésite pas à faire un bon retour en arrière sur l’avortement, et autres valeurs très conservatrices, et clairement raciste alors qu’elle n’hésite pas à inciter ses concitoyens à se sustenter de repas en poudre et de se gaver de mauvais articles d’une presse dématérialisée sans fond ni forme, sans queue, ni tête. Tous les ingrédients sont là, racisme, crise économique, retour à des valeurs conservatrices, pour une dérive autoritarisme qui sous-tend le texte et la vie dans ce pays. Conservatisme saupoudré de cette violence inouïe provenant de tous les dangers causés par les dérives d’Internet : cyberharcèlement, revenge porn, et tout ce que le dark net regorge de trafics sordides.
L’auteur, taquin, et un brin provocateur, a réduit son avant-propos d’une unique phrase "Ceci n’est pas un roman de science-fiction" dans le but probable que le lecteur se sente encore davantage solidaire des malheurs de Julita. Ce roman fait près de cinq cents pages et je dois avouer que le suspens est soutenu avec régularité tout au long de ces pages, sans aucune longueur, j’ai fini la lecture de ce titre aussi rapidement que je l’ai demandé sur Netgalley lorsque j’ai vu sa disponibilité sur la plateforme.
Voilà un thriller original qui se déroule dans le monde des réseaux sociaux et autres sites Internet. ce qui pourrait paraître abscons est bien expliqué et fait franchement peur. Après la lecture, on hésite à ouvrir son mobile, son ordinateur, absolument pas sécurisés. Même si l'on dit que l'on n'a rien à cacher, il n'empêche que nos coordonnées bancaires, nos historiques de recherches, parfois nos photos, nos textos, nos courriels, nos appels, tout cela est piratable, écoutable, sensible. Bref, un bon polar pour se faire peur.
Il commence doucement, très doucement, histoire de bien placer le décor et, Jakub Szamalek qui n'hésite pas à faire des digressions, à décrire des faits qui ne sont pas directement liés aux personnages principaux et à leurs actions, le fait avec pas mal d'humour : "Le labrador fit ce qu'il avait à faire et, content de lui, se mit à gratter la pelouse déjà mal en point. Son propriétaire sortit un sac plastique de sa poche, s'accroupit, mais en voyant de près l'ampleur du défi qui se présentait à lui, il capitula. Il vérifia aux alentours que personne ne le voyait, puis il rangea le sac et tira sur la laisse, s'éloignant au plus vite des lieux du crime." (p.113)
Puis, la tension monte crescendo lorsque Julita sent que l'accident n’en est pas un et qu'après avoir publié un article, elle est menacée. Là, L'auteur mène son roman habilement, nous cachant à nous aussi lecteurs, l'identité du harceleur, peut-être coupable d'un meurtre. Il nous plonge dans les arcanes du World Wide Web, nous expliquant sa genèse et pourquoi il est dangereux de s'y promener sans sécurité. Si quelques passages peuvent sembler obscurs, il suffit de les passer un peu plus vite sans souci, mais ce serait se priver de l'explication assez claire du romancier. icelui brosse un portrait de son pays très intéressant : l'entrée dans l'Union Européenne fut un grand pas et un bouleversement, mais elle n'a pas tout réglé. Les systèmes judiciaire et politique sont corrompus, les classes moyennes ont du mal à se loger dans Varsovie et à vivre correctement. Le travail ne court pas les rues et lorsqu'on en a, il faut se contenter de bas salaires. Bref, la Pologne comme d'autres pays européens souffre.
Pour revenir à l'intrigue policière, elle est haletante et tient jusqu'au bout sans problème et il vaut mieux puisque ce tire est le premier d'une Trilogie du Dark Net prévue par Jakub Szamalek. Ça commence très bien et très fort, j'attends la suite.
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